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Sport Publié le vendredi 21 octobre 2011 | Nord-Sud

Une vie au Félicia, La chronique de Nasser EL FADEL

Coach (3) Idrissa Traoré dit « Saboteur » était un entraîneur sévère. Quand ça tournait mal, à la mi-temps, le Burkinabé menaçait ses joueurs : «Si vous continuez comme ça, ce maillot jaune et noir, vous ne le porterez plus jamais dans votre vie ». Luis Oscar Fullone, l’Argentin, lui, réussit mieux son deuxième passage à l’Asec. En 1998, il donne aux Mimos leur unique Coupe d’Afrique des clubs champions avec une génération moyenne. Ceux qui montent sur le toit de l’Afrique ne se nomment pas Pokou, Bouazo, N’Guessan, mais, Vassanogo, Irié Bi Boty, Guy-Marc Gaoté, Sam Abouo ! Une décennie plus tôt, il y a l’intermède Yougoslave. Naumovic marque la renaissance de l’Africa de son empreinte. Il « forge » une nouvelle équipe, couve les jeunes pousses que sont Patrice Lago, Lignon Nagueu, Kablan Miezan, Silvère Atsin, N’dri Kouassi. Rade Ognagnovic prend la sélection à la fin des années 80. Comme Naumovic, il ne fait pas de bruit mais travaille. Et les Eléphants jouent bien. Dès ses premiers contacts avec les joueurs, il me demande : « C’est qui celui qui porte le 4 ?». Je lui réponds : «Amani Yao Lambert César». «C’est un super classe celui-là !». Philippe Troussier arrive à un moment clef, avec de bons moyens humains et matériels mis à sa disposition. Il sort rapidement la cravache pour fouetter un groupe de vedettes. Son influence physique avec son numéro 17, ses remplacements dès les premières minutes de jeu, créent le choc. Le Franco-Polonais, Henry Kasperczak, est l’un des plus marquants. Qu’est-ce qu’elle était homogène cette équipe de Côte d’Ivoire de Tunis 94 ! J’adorais sa témérité d’aligner Tiéhi Joël, Sié Donald, Ben Bady, Bassolé Michel, Serge Maguy et Guel en même temps. Les anciens, eux, ont aimé Gévaudan et ses virtuoses de 68, Yovan, Bozon, Bléziri. L’Allemand Peter Shnieger, aussi, et la solidité de sa formation de 70, avec ses guerriers André Obrou, Jean baptiste Akran, Denis Gnégnéry, Mathias Diagou. Santa Rosa, le représentant des « tri campeao » est stupéfait quand il débarque à Abidjan en 73. Dès les premières séances d’entraînement, il croit rêver. Ses « Brésiliens » à lui sont aussi forts que ceux de son compatriote Mario Zagallo.
nasserelfadel@yahoo.fr
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