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Politique Publié le samedi 22 octobre 2011 | Notre Voie

Obsèques du ministre Désiré Tagro, Les condoléances à la famille du martyr ont débuté

© Notre Voie Par Prisca
Ecole nationale de police: 1.537 nouveaux policiers de la promotion 2010-2012 présentés au drapeau, en présence du ministre Désiré Tagro
Lundi 26 juillet 2010. Abidjan, Ecole nationale de police (Enp). 208 recrues féminines, 15 élèves commissaires, 200 officiers et 1.323 sous-officiers, instruits sur la valeur du drapeau national. Photo: le ministre de l`Intérieur, Désiré Tagro
L’ancien ministre de l’Intérieur du président Gbagbo, feu Désiré Tagro sera inhumé, le samedi 5 novembre prochain à Gabia, son village natal dans la sous-préfecture de Saïoua, département d’Issia. Avant cette dernière et douloureuse séparation, les ex-collaborateurs, les amis et connaissances présentent depuis le lundi 17 Octobre, les condoléances à la famille du défunt à Angré non loin de la pharmacie 7ème tranche de 18h à 20h. L’ex-ministre Désiré Tagro a servi l’Etat en sa qualité de magistrat. Avant d’embrasser la carrière politique durant laquelle il a été le directeur de cabinet de feu Me Emile Boga Doudou, ministre de l’Intérieur du gouvernement Affi N’Guessan dès l’accession de Gbagbo au pouvoir. Il a été par la suite un Conseiller du président Gbagbo à la mort de Boga Doudou, atrocement tué par la rébellion armée déclenchée dans la nuit du 19 septembre 2002 contre le régime Gbagbo. A sa mort, le 12 avril dernier, Désiré Tagro était le secrétaire général de la Présidence de la République. Comme l’ex-ministre Boga Doudou, Désiré Tagro est tombé sous les balles des mêmes ennemis de la Côte d’Ivoire qui ont attaqué le pays pour avoir le pouvoir d’Etat. Il a été lâchement assassiné à la résidence du chef de l’Etat où il se trouvait aux côtés du Président Laurent Gbagbo qui était sous le déluge de bombes larguées par les forces françaises, forces onusiennes, rebelles, snippers et des mercenaires déversés sur Abidjan pour offrir le pouvoir à Alassane Dramane Ouattara. Selon des informations reçues, Désiré Tagro est sorti, les mains en l’air tenant un foulard blanc en guise de signe de paix pour demander l’arrêt des hostilités. Mais il a été, dit-on, foudroyé par les balles alors qu’il n’était pas armé. Ne dit-on pas que la guerre a des règles ? Et que même sur le théâtre des opérations, quand un ennemi sans arme, lève les mains, on ne le tue plus, mais on le capture pour le faire prisonnier. Mais dans la stupide et inexplicable guerre faite à Laurent Gbagbo, cette règle a été royalement ignorée. La preuve, Désiré Tagro a été sauvagement tué alors qu’il ne représentait aucun danger. Physiquement éliminé de la sorte, il entre dans le registre des martyrs de la République de Côte d’Ivoire. Il restera à vie sur la conscience de ses bourreaux qui, seront sans doute, à l’oraison funèbre du disparu. Comme Boga Doudou, Marcellin Yacé et de milliers d’Ivoiriens tués depuis 19 septembre 2002, Désiré Tagro est une victime dans le placard de ceux qui revendiquent la rébellion ivoirienne et la célèbrent sans chaque jour.

Benjamin Koré
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