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Société Publié le mardi 25 octobre 2011 | Le Patriote

Motus : Recentrage

Les résultats de fin d’année scolaire sont enfin connus. Au BAC et au BEPC, pas besoin de lunettes pour voir la réalité. Les résultats sont catastrophiques. Aux différents examens, nos élèves sont passés carrément à côté de la plaque. Dans le système éducatif et dans l’opinion, on sert en conjectures. « Qu’est- ce qui n’a pas marché ? » pour parler comme la doxa ou l’imagerie populaire. Les raisons de cette déconvenue sont certainement multiples. La première, c’est sans doute le niveau pas de nos apprenants. Depuis la décennie de la refondation, l’école est à son plus bas niveau. Pour avoir dit publiquement aux jeunes qu’ « avoir un diplôme n’est pas important pour devenir quelqu’un en Côte d’Ivoire », Laurent Gbagbo a créé un désintérêt pour l’éducation. Plus grave, il a instrumentalisé et manipulé les jeunes, au point de les éloigner du système éducatif, pour en faire des sicaires et des mandarins, dans sa volonté de confiscation du pouvoir. De la jeunesse, il a fait son bras armé, pour violenter, casser, piller et tuer dans la plus stricte des impunités. Ainsi donc, l’école a été sortie de sa vocation première, pour devenir le champ d’expérimentation de la force comme mode de gestion du pouvoir. Elle a donc servi des causes obscures sous la refondation et la déroute ne doit surprendre personne. La longue crise postélectorale, qui a amené les élèves à « rentrer en brousse », justifie fort bien ces résultats insatisfaisants. A cette époque encore récente où les mercenaires et miliciens à la solde de Laurent Gbagbo tiraient sur tout ce qui bougeait, partir à l’école n’était pas la priorité, mais bien demeurer en vie. Il faut donc rendre hommage au ministère de l’Education nationale, pour avoir maintenu en éveil la flamme de l’école, donnant ainsi une belle réplique aux refondateurs qui espéraient pouvoir détruire la nation ivoirienne qu’ils n’ont pas construite. Après la capture du dictateur, il incombe aux nouvelles autorités de remettre notre système éducatif sur les rails et faire oublier la parenthèse frontiste. C’est pourquoi, il est de bon aloi de se réjouir des mesures prises dans les collèges, lycées et dans les universités, pour remettre en selle, les valeurs de l’excellence, de la compétence et du mérite. Notre pays doit absolument renouer avec la réussite
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