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Politique Publié le mardi 25 octobre 2011 | Ministères

Le Ministre Moussa Dosso aux cadres et populations de Mankono: "La politique est un jeu, il ne faut pas qu’elle nous divise"

© Ministères Par DR
Ouverture d’une école primaire à Madian: le ministre Dosso Moussa à Mankono
Samedi 22 octobre 2011. Madian (Mankono). Photo: le ministre Moussa Dosso met ici en garde contre les démons de la division
Moussa Dosso, le ministre de l’Industrie et de la promotion du secteur privé, fils de Mankono a lancé un appel à la paix, à l’entente et à la recherche du développement de Mankono lors de la cérémonie d’inauguration de l’Epp de Madian, un village communal situé à un kilomètre de la ville. C’était le samedi 23 octobre dernier en présence des acteurs de l’école, du corps préfectoral et de la population sortie nombreuse pour la circonstance. Promettant d’être le digne porte-voix du peuple koyaka auprès du Président Alassane Ouattara et du gouvernement, le ministre Moussa Dosso a saisi l’opportunité de l’inauguration de cette école construite par l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) et du rassemblement massif des populations pour inviter les fils du peuple koyaka à l’entente pour « la seule bataille qui vaut d’être menée ». « La politique est un jeu, il ne faut qu’elle nous divise, nous sommes tous des frères et des parents, pourquoi devrais-je mal regarder un Tambla ou un Karamoko ou Fofana pour la seule raison qu’il ne porte son choix sur moi ? » s’est-interrogé Moussa Dosso. Poursuivant un brin tribun et animateur de meeting, l’ex-cadre du centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici) a affirmé que « Mankono a été mal desservie ». Moussa Dosso qui a annoncé sa candidature aux législatives prochaines du 11 décembre prochain a une vision plus poussée du prochain avenir de sa localité. Il a incité la population a rappelé aux cadres leurs « engagements » en vue du développement vrai de cette vieille ville aujourd’hui l’ombre d’elle-même. « Rappelez aux cadres leurs engagements à commencer par la révolution de la scolarisation de la jeune fille dans notre région » a-t-il recommandé. Aux cadres et aux populations koyaka dont l’état de dénuement de Mankono ne les empêche pas de se battre inutilement, il s’est voulu très clair. « La politique est un jeu, il ne faut pas qu’elle nous divise » a-t-il souhaité avant d’encourager la population surtout la jeunesse à ne pas s’engager dans les querelles futiles et nuisibles à Mankono. « Il ne faut pas s’engager aux côtés de ceux qui veulent diviser la région, car la seule bataille qui vaut la peine, c’est le développement » a-t-il fait savoir sous les ovations nourries d’une houle humaine acquise à sa cause. Moussa Dosso s’est voulu rassembleur et agent de développement d’une localité longtemps demeurée aux oubliettes. D’ailleurs, l’accès à Mankono est une lutte de diable tant aucune voie n’est bitumée sur les quatre points cardinaux. « Ne faîtes pas de la politique un moyen de division » a-t-il encouragé les cadres et fils du peuple koyaka intéressés par la politique locale. Le ministre de l’Industrie et de la promotion du secteur privé a prôné la contradiction constructive et positive d’où pourrait naître la lueur du développement au profit de Mankono. Il a promis solliciter de façon continue l’Onuci qui aide la Côte d’Ivoire sur la voie de la reconstruction post-crise. Il a rassuré la population sur son engagement pour sa localité. « Aujourd’hui, vous avez un véritable porte-parole que je suis, dès mon arrivée à Abidjan, je tiendrai informé le Président Alassane Ouattara et le Premier Ministre ainsi que le gouvernement de l’état de la route » a annoncé le ministre-candidat. « En venant, j’ai pu apprécier les difficultés que vous vivez au quotidien par l’état de la route » a reconnu le cadre de l’ex-rébellion des Forces Nouvelles. Mankono est une ville abandonnée, oubliée par les différents gouvernements qui se sont succédé et ses propres fils. Deux de ses fils à savoir les ministres Moussa Dosso et Cissé Ibrahim Bacongo siègent au gouvernement. Le ministre Moussa Dosso est considéré par les jeunes de la coordination des grains de thé de Mankono (Coothema), un regroupement de deux cents sections de cette structure, comme « l’espoir » de Mankono. En tout cas, Moussa Dosso entend traduire en actes concrets les espoirs que placent en lui ces jeunes et l’ensemble de la population de Mankono qui attend toujours de voir le véritable développement bloqué depuis plus de quarante ans. En ce sens, son appel devrait être saisi par tous les fils de cette région en lutte contre le sous-développement. Mankono en a grand besoin au-delà des familles et des divergences d’opinions.

Adam’s Régis Souaga, Envoyé spécial à Mankono
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