x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 29 octobre 2011 | Soir Info

Meeting du Fpi, ce dimanche à Marcory / Le député Mobio Samuel (organisateur) : « Je n’ai pas peur »

Mobio Samuel, un des députés de Marcory, explique pourquoi il organise ce dimanche 30 octobre 2011, un meeting au stade Konan Raphaël de Marcory.

Avez-vous les garanties pour organisez votre meeting, ce dimanche 30 octobre, quand on se souvient des incidents qu’il y a eus, récemment, pendant les meetings de votre parti à Koumassi et à Yopougon ?

Mobio Samuel : Je peux vous dire que toutes les garanties ont été prises notamment au niveau des informations. On a informé le commissariat du 26ème, le Commandement supérieur de la Gendarmerie, le ministère de l'Intérieur, la Crs 2 de Marcory et la Gendarmerie du Port. On est allé même à l'Onuci à Sébroko. Tous les courriers ont été envoyés. Pour le meeting de Koumassi, il faut dire que ce sont les propos du jeune Koua Justin qui ont fait réagir certaines personnes. Donc, ce genre de langage, c'est la jeunesse. Pour ce qui nous concerne, nous allons tenir un discours de remobilisation de nos militants. Après cette crise post-électorale, Marcory n'a pas eu l'occasion de se retrouver. Koumassi a commencé à se retrouver. Et les populations de Marcory qui ont appris que j'étais là-bas ont demandé que je fasse aussi un meeting.

N’avez-vous donc pas peur, vu ce qui est passé à Koumassi-campement et à Yopougon ?
Non, je n'ai pas peur. J'ai tiré les leçons. Koua n'interviendra pas et même s'il doit intervenir, on va écrire ce qu'il va dire et on va le canaliser. Donc, on sait d’où vient l'incident.

Au moment où vous organisez ce meeting-là, il y a un débat sur la participation du Fpi, votre parti, aux législatives. Est-ce-que le délai du dépôt de candidature qui a été prorogé jusqu’au lundi 31 octobre, vous permet d’y prendre part?

Vous savez, le délai qui a été donné est toujours négociable. Vous avez vu les élections présidentielles de 2005. Lorsqu'on approchait la date et qu'on sentait que ce n'est pas faisable, on décalait toujours. Vous savez que si 46 % de l’électorat qu’on nous a donné pendant les présidentielle de 2010 ne participent pas aux législatives, elles ne peuvent être démocratiques. Pour mieux faire les choses, je pense qu'ils vont décaler pour que les 46 % de l’électorat participent.

A quelles conditions, le Fpi est prêt à participer à ces élections ?
Il faut que le minimum des conditions soit réglé. On ne peut pas aller aux élections comme ça, si on n’est pas assuré qu'au niveau de la Cei, il y a pas la transparence. Pour aller aux élections présidentielles, il s'agissait seulement de Lmp et Rhdp. Donc, deux camps. La logique serait de diviser Lmp et Rhdp et puis la présidence de la République désigne une personne supplémentaire. C'est ce minimum de logique que nous recherchons.

Et la libération du président Gbagbo et des autres prisonniers?
Oui il y a des conditions qui sont quand même logiques comme la libération du président Gbagbo pour cette paix durable, sincère. Parce qu’il y a des choses qui sont superficielles. Il faut apaiser les cœurs. Si Laurent Gbagbo est dehors, on n’a pas besoin de demander la paix pour que Banny la trouve. Ça fera déjà 90% du processus de réconciliation réussi. On attire l'attention du pouvoir en place. Il y a des choses qui sont faciles à faire, il suffit d'un peu de bonne foi.

En tant que député, comment réagissez-vous face aux déguerpissements qui se font dans le cadre de l’opération ville propre?
Je pense personnellement que la Ministre Anne Oulotto outrepasse, soit ses compétences soit elle se trompe de feuille de route. Parce qu'en la matière, je crois que le district d'Abidjan, pour ce qui le concerne, avec à sa tête le Gouverneur Robert Beugré Mambé, a les compétences, la technicité et la manière de faire ce travail et même mieux. Cette structure décentralisée qu'est le District a seulement besoin de moyens pour exécuter cette tâche, sans que la population de s'en plaigne. Parce qu'elle sera avertie à temps suivi d'une programmation de recasement. Il en est de même pour la décharge et des abattoirs qu'on est en train de ravir injustement et maladroitement au district d'Abidjan. Le gouverneur sortant Djédji Amondji Pierre en a également fait les frais. Il faut rendre à César ce qui est à César.

Propos recueillis par SYLLA A.
(Coll. Sévérin DJAHA)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ