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Art et Culture Publié le lundi 31 octobre 2011 | Ivoire-Presse

Enseignement technique et formation professionnelle en Côte d’Ivoire: L’espoir est permis

© Ivoire-Presse Par DR
Coopération Banque mondiale-Ministère de l`Enseignement technique et formation professionnelle : Mme Ritva Reinika chez Albert Flindé
Jeudi 1er septembre 2011. Le Ministre de l`Enseignement technique et formation professionnelle, Albert Flindé reçoit Mme Ritva Reinika, Directrice du développement humain de la Banque mondiale
A l’instar de tous les secteurs d’activité du pays en cette période post-crise, le secteur de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle a subi les affres de la guerre. 19 établissements sur la soixantaine que compte le ministère ont été endommagés. Le personnel administratif et enseignant traumatisés. Les élèves et stagiaires absents dans les ateliers pour diverses raisons. Toutes choses qui ne rendaient pas évident la relance du système à l’arrivée de l’autorité actuelle. Tant la tentation de blanchir l’année paraissait être la plus évidente des solutions.

DE LA STRATEGIE DE SAUVETAGE DE L’ANNEE

Le Ministre Albert FLINDE et son cabinet ont très rapidement pris la mesure de l’urgence et de la délicatesse de la question. Comment sauver une année scolaire dans un contexte aussi trouble que celui que nous traversons ? Comment rattraper en moins 4 mois, la vingtaine de semaine de cours nécessaires pour faire valider et donner du crédit à nos diplômes ?

Pour répondre à toutes ces préoccupations, le Ministre entreprend une série de rencontres de travail avec tous les agents impliqués dans la conduite des opérations, et renoue avec les partenaires techniques et financiers du système.

Avec beaucoup de courage et d’abnégation, tous les acteurs avec à leur tête l’inspection générale réussissent à réunir les conditions pour sauver l’année scolaire. Il s’agit d’une part de la réhabilitation des structures et établissements qui ont subit d’importants dégâts et du paiement d’une bonne partie des bourses hors Côte d’Ivoire, et d’autre part de la garantie obtenue du paiement des passifs des subventions dus aux établissements privés.

La phase pratique de l’organisation des examens de fin d’année pouvait alors commencé après le règlement des arriérés dus aux enseignants et aux fournisseurs et la mise à disposition de la Direction des examens et concours d’un budget approprié à cet effet et l’organisation d’un séminaire avec tous les acteurs impliqués. Non sans omettre la mise à disposition de la contre partie ivoirienne pour les projets cofinancés. Cette dernière mesure permet en effet d’envisager à moyen terme (année scolaire 2012_2013) le retour de 04 établissements sur leurs sites d’origine. Cela aura pour effet immédiat l’accroissement de la capacité d’accueil de ces structures à hauteur de 37%.

DES PERSPECTIVES POUR 2011-2012

Avec un taux de réussite moyen de 54,6%, le Ministre est loin d’être satisfait de ces résultats. Aussi a t_il rappelé à ses collaborateurs au cours de la réunion de rentrée à Yamoussoukro le lundi 24 octobre dernier, l’urgence de se mettre au niveau de la norme internationale qui est de 75 % de réussite. L’atteinte ou non de cet objectif déterminera l’appréciation du travail de chacun.

La mise en œuvre effective de la reforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle notamment en son volet insertion professionnelle sera au cœur des préoccupations cette année. Le Ministre entend mettre un point d’honneur au renforcement du partenariat avec le secteur privé et au renforcement des capacités des personnels enseignants et administratifs.

En tout état de cause, la Côte d’Ivoire aura besoin pour son redécollage économique de personnes qualifiés et compétentes. Le Ministère de l’Enseignement Technique fait sien cette préoccupation et compte sous la gouverne du Ministre Albert FLINDE, se donner les moyens d’accompagner la jeunesse ivoirienne dans son insertion professionnelle et partant, la Côte d’ivoire dans sa marche vers le statut de pays émergents.

Edgar Kouassi



ALLOCUTION DE MONSIEUR LE MINISTRE A LA REUNION SOLENNELLE DE RENTREE SCOLAIRE 2011-2012

YAMOUSSOUKRO, LE 24 OCTOBRE 2011

• Monsieur le Préfet de la Région des Lacs, Préfet du Département de Yamoussoukro,
• Mesdames et Messieurs les représentants des Ministres,
• Monsieur le Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire,
• Monsieur l’Administrateur Provisoire de la Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire,
• Monsieur le Président de la Chambre Nationale d’Agriculture,
• Mesdames et Messieurs les membres du Cabinet,
• Monsieur l’Inspecteur Général Coordonnateur,
• Mesdames et Messieurs les membres de l’Inspection Générale,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des structures sous tutelle, les Directeurs Centraux et les responsables des Structures Rattachées,
• Messieurs les Responsables des syndicats d’enseignants, de personnels administratifs, des organisations et associations professionnelles,
• Mesdames et Messieurs les Directeurs Régionaux, et les Directeurs Départementaux,
• Mesdames et Messieurs les Chefs des Etablissement publics, les Adjoints aux Chefs d’établissements,
• Mesdames et Messieurs les Fondateurs d’Etablissements privés,
• Mesdames et Messieurs les Economes et Intendants,
• Chers Enseignants, Conseillers d’Education, Inspecteurs d’orientation et Educateurs et formateurs,

• Chers parents d’élèves,

• Chers élèves stagiaires et étudiants,

• Chers amis de la presse,

• Distingués partenaires, chers invités.

Il est de tradition que les principaux acteurs de notre système et les membres de la communauté éducative se retrouvent à l’occasion de la rentrée pour partager les préoccupations, les espoirs et l’espérance que suscite l’avènement d’une nouvelle année scolaire.

La rentrée 2011-2012 ne dérogera point à ce principe. Bien au contraire ; par ses spécificités qu’il n’est pas nécessaire de rappeler ici, l’on comprend que sa solennité soit renforcée par sa délocalisation dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire, et sa tenue dans la salle des délibérations de l’une des Communes les plus prestigieuses de notre pays.

Vous comprenez alors qu’il me plaise de vous exprimer, à toutes et à tous, ma joie d’être avec vous ce matin pour vivre ce grand moment de l’histoire de notre communauté. Ensemble nous allons donc partager notre vision mais aussi nos préoccupations face aux défis de cette nouvelle année scolaire qui va ouvrir ses portes le 02 Novembre 2011.

Auparavant, permettez-moi de rendre un vibrant hommage à tous mes prédécesseurs. Tous ces grands serviteurs de l’Etat de Côte d’Ivoire qui ont dirigé le METFP depuis sa création en 1959 à nos jours. Cet hommage s’accompagne d’un engagement que je prends solennellement devant vous ; celui de mettre en œuvre le vaste chantier de la reforme de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle qu’ils nous ont légué. Pour ce faire, je lance un appel à toute la communauté éducative et à tous les partenaires du système afin que nous conjuguions nos efforts dans ce sens. Ainsi, nous réaliserons ensemble l’objectif de cette œuvre de longue haleine qui ambitionne de faire de la Côte d’Ivoire, une vitrine dans la sous région en matière de formation professionnelle et technique.

Pour l’heure, et dans cette brève adresse, je passerai en revue les points suivants :
- le bilan succinct de l’année scolaire qui vient de s’achever ;
- la thématique de cette rentrée scolaire, telle que proposée par le comité d’organisation de la présente cérémonie ;
- et enfin, les orientations à donner à nos collaborateurs, en vue de fixer quelques repères et objectifs à retenir pour les mois à venir.

Concernant le bilan, il faut rappeler que, dès ma prise de fonction en juin 2011, j’ai tout naturellement réalisé l’état des lieux tant au plan des infrastructures et des équipements qu’au niveau des ressources humaines ;état des lieux qui a révélé l’ampleur des effets néfastes de la crise postélectorale sur notre ordre d’enseignement, en termes de destructions et de pillages sur les infrastructures et équipements, de traumatismes sur les acteurs, etc..

J’ai également renoué les contacts avec les partenaires techniques et financiers ainsi qu’avec les partenaires au développement. Ces rencontres ont permis d’identifier les priorités, de dégager les urgences et d’envisager les perspectives.

Au terme de cette démarche opérationnelle, nous avons élaboré une matrice d’actions dont l’objectif majeur est de permettre au dispositif de formation de retrouver son rythme normal de fonctionnement pour combler les attentes des populations.

Cette matrice d’actions retenait des mesures d’urgence de réhabilitation et de rééquipement des établissements et structures affectés par la crise postélectorale, de mesures visant à sauver l’année scolaire 2010-2011, à organiser les examens de fin d’année, et à réussir la rentrée scolaire 2011-2012.

Grâce à la collaboration et à la conjugaison des efforts de tous, nous avons réussi à gagner ce pari. Je voudrais donc saisir l’occasion que m’offre cette tribune, pour exprimer ma satisfaction devant cette expression d’une grande solidarité. Merci donc à toutes et à tous, en particulier aux enseignants, aux chefs d’établissements, aux Inspecteurs, mais aussi aux parents d’élèves.

Par ailleurs, nous avons relancé le processus de la réforme de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, avec notamment la production des actes du séminaire de 2009, l’actualisation du plan de réforme et la création des instances de mise en œuvre effective de la réforme.

Dans le souci de partager les expériences avec les autres pays Africains en matière de développement des compétences techniques et professionnelles, nous avons organisé du 19 au 21 septembre 2011 la conférence du pôle qualité inter pays qui a vu la participation de 19 pays africains. La Côte d’Ivoire à travers cette initiative, réaffirme son leadership en matière d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle dans la sous-région.

Un chronogramme d’activités a été élaboré en vue de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de formation et d’assainissement du système.

Il porte entre autres sur :

• Le renforcement du partenariat avec le secteur privé,
• La mise en œuvre du plan stratégique de réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à travers le document stratégique de réduction de la pauvreté,
• L’insertion professionnelle durable comme priorité nationale,
• La recherche de financement en complément du budget de l’Etat,
• Le renforcement des capacités des personnels enseignants et administratifs,
• La réhabilitation et l’équipement des établissements de formation,
• L’élaboration d’une carte des Formations Professionnelles et Techniques adaptée aux besoins en formation et aux réalités économiques des différentes régions,
• La réforme des structures telles que l’IPNETP, l’AGEFOP, le FDFP en vue d’une meilleure adaptation de leurs missions respectives aux exigences nouvelles.

Pour une bonne gouvernance du système, et pour atteindre les objectifs fixés, un nouvel organigramme a été adopté avec pour innovations :

- L’adaptation des structures aux missions et priorités du département,
- La création de la direction de l’Enseignement Technique et Professionnelle par la fusion de la direction de l’Enseignement Technique et celle des formations professionnelles,
- La création de la Direction de la Pédagogie et du Développement des Programmes,
- L’érection du service des bourses et de l’orientation en Direction centrale,
- La création de la Direction des Affaires Financières et de la Direction des Ressources Humaines en remplacement de la Direction des Affaires Administratives et Financières.

Ce dernier changement majeur a pour but de faciliter le management de notre personnel et la gestion du profil de carrière des enseignants et du personnel administratif.

Quant au bilan de l’année scolaire qui vient de s’achever par la proclamation des résultats des examens de fin d’année, je puis affirmer qu’il est globalement positif. Ce bilan est positif parce que l’année scolaire s’est achevée ; parce que les examens ont eu lieu, les résultats ont été proclamés, et ils sont au-dessus de la moyenne, soit plus de 54%.
Une analyse rapide de ces résultats par rapport à la norme internationale qui est de 75% selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), nous fait observer une contre performance de notre système.
Il importe de mettre un accent particulier sur une prise de conscience chez tous les acteurs du système : élèves, étudiants, stagiaires, enseignants, parents d’élèves, fondateurs d’établissements privés et personnels de l’Administration publique.
Il nous faut œuvrer pour contribuer à apporter notre part à la résolution de la problématique posée par le thème de la présente rentrée, à savoir : « Quelle politique de formation professionnelle et technique pour une Côte d’Ivoire en sortie de crise ? ».

L’année scolaire 2011-2012 devra présager une aube nouvelle pour le secteur éducation/formation en général, et pour l’ETFP en particulier.

Nous le pourrons avec une équipe de cadres et personnels d’appui à qui nous allons demander d’animer :

- 1 Direction de Cabinet comprenant outre le Directeur de Cabinet et un Chef de Cabinet, une équipe de 6 Conseillers Techniques, 5 Chargés d’Etudes, un Chef de Secrétariat Particulier, etc.
- 9 Directions Centrales dotées de 21 Sous-Directions
- 3 Services rattachés au Cabinet
- 7 Structures sous tutelle
- 14 Directions Régionales dont les compétences territoriales correspondent aux 12 Districts et 2 Districts Autonomes émanant du nouveau découpage administratif
- 18 Directions Départementales dont les compétences territoriales couvrent les régions dont les chefs-lieux ne sont pas des sièges de Districts
- 58 établissements que sont les lycées, centres de formation et de perfectionnement

A ce jour, en plus du Cabinet, nous avons procédé à la nomination de l’ensemble des responsables des entités et structures déconcentrées que sont les chefs d’établissements, les directeurs régionaux et les directeurs départementaux.

Le défi pour nous, pour nos structures de formation et pour leurs responsables demeurent de mettre à la disposition du marché de l’emploi des diplômés performants, compétents, compétitifs et prêts à affronter les nouvelles contraintes sociales et économiques. A défaut de trouver un emploi salarié, les produits de notre système devront être capables de se prendre en charge par la libre entreprise.

Dans le contexte actuel de sortie de crise, la demande en formation technique et professionnelle s’est accrue de façon exponentielle soit environ 500 000 demandes par an. Il est impératif pour le système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de s’adapter aux nouvelles donnes en se dotant de moyens lui permettant une plus grande flexibilité dans la formation.

Il y a obligation d’accroître nos capacités de prise en charge des apprenants, tout en améliorant la qualité de la formation que nous donnons. Il s’agit là, d’un défi que nous sommes obligés de relever, si nous voulons continuer d’exister. Il urge de développer des formations qualifiantes, de courtes durées en direction des populations jeunes en vue de faciliter leur insertion socioprofessionnelle.

Par la proposition de formations adéquates, notre Ministère se doit d’accompagner les différents programmes mis en place par le Gouvernement. En tout état de cause, notre pays aura besoin d’une main d’œuvre qualifiée pour sa reconstruction socioéconomique.

C’est pourquoi, aux enseignants et encadreurs, je demande de tout mettre en œuvre afin de respecter les progressions et de terminer les programmes. Au nom de la déontologie et de l’éthique, les revendications d’ordre corporatiste ne doivent pas empiéter sur la qualité du contenu de la formation. Au cours des 5 mois écoulés, l’occasion m’a été donnée de constater que le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle regorge de syndicats d’enseignants et de personnels administratifs conscients et consciencieux. Mon souhait est que cette ambiance se poursuive, pour le bien de notre outil commun.

Aux élèves, étudiants et stagiaires, vous devez éviter tout comportement laxiste, l’indiscipline et la facilité. Je vous exhorte plutôt à l’assiduité, à la ponctualité aux cours, au goût de l’effort et au respect dû à vos encadreurs.

Aux Chefs d’établissement, je recommande de veiller à la rigueur dans le travail et au respect scrupuleux des règlements intérieurs par les apprenants. Vous devrez être de véritables managers en ayant de très bons rapports avec les chefs d’entreprises. Vous avez le devoir d’assurer le suivi de l’insertion de vos apprenants. Il y a quelques années, le taux de réussite dans notre système était de l’ordre de 80%. Il faut très rapidement renouer avec cette performance ou à défaut, être à la norme internationale (75%). Je voudrais qu’il soit noté que le taux de réussite aux examens de fin d’année sera le premier critère d’appréciation des chefs d’établissement.



Aux Directeurs Régionaux et Directeurs Départementaux, vous qui constituez le relais de l’administration centrale, veuillez à l’application des consignes du Cabinet et à la bonne marche de nos établissements. Vous devez également avoir de bonnes relations avec les autorités administratives et politiques de vos localités respectives.

Aux Directeurs Centraux, chevilles ouvrières du système, vous devez être de bons managers pour la mise en œuvre et le suivi des instructions en matière de formation professionnelle et technique.

Enfin, à l’Inspection Générale, mémoire du système en charge du suivi régulier des enseignements à partir des cellules et unités pédagogiques de qui j’attends beaucoup, l’accent devra être mis à s’atteler davantage à proposer un programme pertinent qui prenne en compte les innovations technologiques opérées en entreprise. Par conséquent, dans la vision de la réforme, pour cette année scolaire, il est nécessaire d’apporter un appui méthodologique et technique à l’installation et au lancement de la nouvelle Direction de la Pédagogie et du Développement des Programmes. Ce faisant, l’Inspection Générale se concentrera sur les fonctions régaliennes d’encadrement et de contrôle, propres à toute inspection de Ministère de Formation et d’Education.

Quant à vous, Fondateurs d’établissements, partenaires dont la contribution constitue un apport précieux au système public de formation, je vous exhorte à continuer à mettre l’accent sur la qualité de la formation, notamment en ayant recours à des enseignants aux qualifications et compétences avérées. Les prochains mois, la Direction des Etablissements Privés, votre tutelle attitrée, va subir une mutation qui lui donnera les moyens de vous appuyer pour répondre aux préoccupations que vous avez soulignées, à savoir, notamment :
- l’affectation à temps des élèves ;
- la régularisation des autorisations de création et d’ouverture ;
- la question des ouvrages et matériels pédagogiques.

Au terme de cette année scolaire, notre système doit retrouver la normalité et accompagner notre pays dans son processus de développement.


A ce stade de mon propos, je souhaiterais que la gestion de l’ETFP bénéficie du concours de tous, car grande est notre responsabilité dans la construction d’une Côte d’Ivoire moderne. Faute de quoi, les objectifs liés au développement de l’ETFP se mueront en des luttes vaines qui, au lieu de permettre de réaliser des avancées, nous ferons faire des reculs dommageables à notre jeunesse.

C’est pourquoi, en ce qui concerne les perspectives au titre de l’année scolaire 2011-2012, notre objectif principal sera la mise en œuvre de la réforme en insistant sur le volet insertion professionnelle.

En ce qui concerne les orientations pour cette année scolaire, je soulignerai :

Au plan des dispositions concrètes de rentrée,

- Les réinscriptions qui vont commencer dès demain 25 Octobre 2011 devront prendre fin le lundi 31 Octobre 2011.
- La date de la rentrée est fixée au 02 Novembre 2011, et cette date devra marquer le démarrage effectif des cours.

Au plan administratif

- Les passations de service et de charges devront se faire dans les plus brefs délais sous la supervision de l’Inspection Générale ;
- Dans l’exécution de la convention qui lie l’Etat aux établissements privés, l’application des textes règlementaires devra se réaliser dans l’équité et la justice ;
- Les ressources humaines devront être rationnellement utilisées ;
- La sensibilisation, la mobilisation et l’engagement responsable de l’ensemble des acteurs autour de notre système devront être la préoccupation de chaque responsable.

Au plan pédagogique

Nous veillerons à la mise à disposition effective du matériel pédagogique et didactique dans tous les établissements,


Nous mettrons un point d’honneur à ce que l’Inspection Générale nous propose d’autres stratégies de renforcement de l’encadrement administratif et pédagogique avec en perspective l’évaluation des performances.

Au plan de nos relations avec les partenaires

Je voudrais au nom du Gouvernement exprimer ma profonde gratitude et notre reconnaissance aux amis de la Côte d’Ivoire et aux institutions de financement du développement car leur disponibilité ne nous a jamais fait défaut. Nous les assurons de notre volonté à poursuivre et à renforcer le dialogue avec eux en vue de la mise sur le marché du travail de jeunes biens formés.

C’est l’occasion pour moi de remercier particulièrement, nos partenaires bilatéraux et multilatéraux. Je puis affirmer que tous ces appuis techniques et financiers ont permis à mon Département de disposer d’un important portefeuille de projets dont l’exécution rentre parfaitement dans l’atteinte des objectifs généraux et spécifiques de la réforme engagée.

Mesdames et Messieurs,
Notre souhait est que l’enseignement technique et la formation professionnelle soient par excellence, le cadre qui permet à notre jeunesse d’acquérir les valeurs morales, intellectuelles et les compétences nécessaires à la reconstruction de la Côte d’Ivoire qui sort de crise.

C’est pourquoi, nous attendons des différents animateurs de la vie scolaire qu’ils contribuent à créer au sein et autour de notre système un environnement sécurisé pour tous.

Nous invitons les parents à s’impliquer davantage dans l’encadrement et la formation de leurs enfants, que dis-je de nos enfants, tout au long de l’année scolaire en se rapprochant de l’administration de l’école.

Chers acteurs du système de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, l’espoir est permis. Mobilisons nous dans l’effort, la rigueur et l’efficacité pour accompagner notre jeunesse dans son insertion socioéconomique. Le parcours est certes long et difficile mais il est chargé de promesses. Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne rentrée scolaire 2011-2012 !

Je vous remercie.
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