Recalé aux législatives par la CEI - Yao Séraphin, président de la JUDPCI : “Je suis attristé et frustré”

Il voulait briguer un poste de député à Dimbokro, sa ville natale. Ce rêve du président de la jeunesse de l’UDPCI, Yao Séraphin, a été brisé par la Commission électorale indépendante. Sa candidature, en effet, a été rejetée pour manque de pièces nécessaires, notamment la nouvelle carte d’identité. Il n’a pas pu avoir le sésame pour des erreurs techniques lors de son enrôlement. Hier, c’est un président affligé qui s’est présenté aux journalistes au siège de son parti aux Deux Plateaux pour s’élever contre la décision de rejet de sa candidature. «Je suis déçu, attristé et frustré. Est-ce de mon fait si l’administration a mal traité mon dossier d’enrôlement pour l’obtention de la pièce d’identité? C’est une injustice inqualifiable de me faire subir les fautes de l’administration», a-t-il chargé. Avant de traduire toute sa détermination à poursuivre le combat du parti arc-en-ciel avec les autres candidats désignés. Selon lui, une bataille est perdue mais la lutte continue. C’est pourquoi, il a appelé les membres de son bureau et toute la jeunesse de l’UDPCI à faire bloc autour de ceux qui vont à la compétition électorale du 11 décembre avec l’étiquette du parti de Mabri Toikeusse. «Mobilisons-nous pour que nos candidats gagent et que le parti ait un groupe parlementaire puissant à l’Assemblée nationale !», a-t-il recommandé. Tout en fustigeant les critères de désignation des candidats du RHDP. Par ailleurs, a-t-il ajouté, il n’y pas de candidature RHDP mais des alliances circonstancielles entre des partis membres de l’alliance. Ce qui n’est pas fait, selon lui, pour garantir la cohésion sociale au sein des héritiers d’Houphouët Boigny. Lacina Ouattara