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Société Publié le mercredi 9 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Enseignement supérieur / 15ème session du Cames : 23 Ivoiriens sur 118 candidats à l’assaut de l’agrégation

L’école nationale de statistique et d’économie appliquée (Ensea) d’Abidjan abrite du 9 au 21 novembre 2011, la quinzième (15ème) session du concours d’agrégation des sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion du conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames). L’information a été livrée à la presse le vendredi 4 novembre 2011 par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Cissé Ibrahima Bacongo. Face à la presse ce jour à son cabinet, le ministre Cissé Bacongo a indiqué que pour cette session, cent dix-huit (118) candidatures ont été enregistrées au total. «Ces candidatures émanent de treize pays : à savoir le Benin (10 candidats), le Burkina Faso (3 candidats), le Cameroun (30 candidats), la Centrafrique (1 candidat), le Congo (7 candidats), la Côte d’Ivoire (23 candidats), le Gabon (2 candidats), Madagascar (1 candidat), le Mali (4 candidats), le Niger, ( 3 candidats) , le Sénégal (26 candidats), le Tchad (1 candidat), le Togo (7 candidats). En ce qui concerne nos candidats, ils proviennent de l’Université de Cocody qui va présenter 12 candidats, l’Université de Bouaké 8 candidats contre deux et un respectivement pour l’Ensea et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB)», a-t-il précisé. Puis, il a indiqué qu’à travers l’organisation de cette session sur son sol, la Côte d’Ivoire entend signifier son engagement en faveur de l’intégration régionale. «Il y a les enjeux politiques. En organisant ce concours au moment où notre pays est confronté à des difficultés, nous avons voulu honorer l’engagement que nous avons pris à l’égard des autres Etats membres. Si jamais notre pays refusait d’organiser la présente session du concours, il aurait été difficile qu’un autre pays prenne le relais. La Côte d’Ivoire a donc voulu donner un signal fort pour montrer qu’elle reste viscéralement attachée à la politique d’intégration comme moyen pour contribuer au développement de notre pays» , a expliqué le ministre Cissé Bacongo. Au titre des enjeux académiques de cette rencontre, il a relevé l’ambition des Etats membres du Cames de former des enseignants de haut niveau.
M Tié Traoré
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