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Politique Publié le vendredi 11 novembre 2011 | AIP

Le FPI accuse les autorités actuelles de l’exclure des prochaines législatives

© AIP Par FN
Activités du President de la Commission dialogue, vérité et réconciliation : Charles Konan Banny reçoit Miaka Ouréto et la direction intérimaire du Front populaire ivoirien (Fpi)
Lundi 25 juillet 2011. Abidjan. Siège de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(CDVR)
Abidjan, Reçu en audience par le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Gérard Bert Koenders, vendredi, Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) accuse les autorités du pays de l’exclure des prochaines élections législatives.
"Nous sommes venus signifier au Représentant spécial, la preuve qui est faite que les autorités actuelles ne veulent pas de la participation du FPI aux prochaines législatives", a déclaré M. Miaka Oureto, président par intérim du parti de l’ex-président, Laurent Gbagbo, à la presse au siège de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) relativement à la publication de la liste des candidats jeudi.
"Nous comprenons mal qu’étant en discussions avec des gens, vous arrêtiez tout à leur insu. Cela veut dire que vous les excluez", a ajouté le chef de la délégation du FPI.
Prenant toute la communauté nationale et internationale à témoin "que c’est l’autorité d’aujourd’hui qui ne veut pas du FPI aux élections législatives", Miaka Ouréto a indiqué que sa formation politique en tirera tous les enseignements et "c’est tout", a-t-il ajouté.
Le FPI a posé un ensemble de conditions, notamment la libération de leurs camarades détenus, le retour des exilés, le financement public des partis politiques, l’équilibrage du jeu électoral, avant de participer aux élections législatives du 11 décembre, rappelle-t-on.
Mercredi, la chambre d’accusation de la cour d’appel d’Abidjan a autorisé la libération à titre provisoire d’une vingtaine de personnalités proches de l’ancien pouvoir incarcérées depuis la fin de la crise postélectorale, en signe de décrispation de l’environnement politique.
Le chef de la délégation du FPI a salué ces libérations. "C’est un premier acte qui fait partie de l’une de nos requêtes et nous demandons au gouvernement de pousser les efforts un peu plus loin, afin que tous soient mis en liberté, et je pense que c’est quelque chose qui peut contribuer à décrisper la situation", a conclu le président par intérim du FPI.
Cette rencontre est la première que le chef de l’ONUCI a eue avec le FPI depuis sa prise de fonction le 24 octobre, note-t-on.
(AIP) kp
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