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Politique Publié le samedi 12 novembre 2011 | Nord-Sud

Amadou Soumahoro, sur les candidatures indépendantes au Rdr : “C’est une déclaration de guerre au parti”

233 candidats enregistrés dont 37 candidatures féminines, répartis sur 91,37% du territoire national, c’est l’état des lieux des candidatures au sein du Rassemblement des républicains (Rdr).


Hier, au cours d’une rencontre avec la presse, au siège du parti, à la Rue Lepic, le secrétaire général par intérim du Rdr, Amadou Soumahoro, a fait le point de leurs candidatures aux législatives. 233 candidats enregistrés dont 37 candidatures féminines, répartis sur 91,37% du territoire national, c’est l’état des lieux des candidatures au sein du Rassemblement des républicains (Rdr).
Il ne s’est pas voulu tendre avec les militants du parti qui se sont présentés en candidats indépendants, contrairement aux consignes du parti. « C’est une déclaration de guerre à la direction du parti. Nous n’avons pas de choix que de les combattre », a-t-il martelé. Au cours des échanges, la question a été posée de savoir quelle serait l’attitude de la direction du Rdr si ces indépendants remportaient les élections et qu’ils voulaient réintégrer le parti. La réponse du secrétaire général est sans ambages : « c’est l’indiscipline que nous combattons. S’ils ont pris leurs responsabilités en tant que candidats indépendants, la direction du parti prendra les siennes. S’ils gagnent, ils ont gagné et ils avanceront. Si nous gagnons, nous les écraserons et nous avancerons. Le Rdr n’est pas un fourre-tout. Nous voulons des élus disciplinés. Avec nous, terminé l’indiscipline, terminé l’impunité ».
Amadou Soumahoro s’est également prononcé sur le mode de candidature au Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). A l’en croire, il n’existe pas de problèmes au sein de la coalition, comme certains observateurs le pensent. « Nous sommes très sereins et nous avançons main dans la main. Si le génie de Laurent Gbagbo n’a pas pu briser le Rhdp, aucun autre génie ne le pourra », a-t-il soutenu.
Sur la non-participation du Front populaire ivoirien (Fpi), il a émis quelques regrets. « Nous voulons construire un Etat véritablement démocratique où la compétition démocratique doit être la règle. Plus y a de compétiteurs, mieux la démocratie s’exprime et mieux elle s’épanouit. C’est pourquoi nous voulons sincèrement que le Fpi participe à ces législatives. Pas que s’il n’y participe pas, ces élections n’auront pas de légitimité, pas du tout. Elles auront bel et bien lieu le 11 décembre, comme le président l’a indiqué et en ce qui concerne le parti, nous nous organisons pour les gagner. D’ailleurs, nous déplorons qu’il ait refusé de rentrer au gouvernement. Le Fpi souhaite la libération de ses responsables. Y a-t-il meilleur endroit que le gouvernement pour poser ces questions et y trouver des solutions ? », a-t-il ajouté.



Anne-Marie Eba
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