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Art et Culture Publié le samedi 19 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Show-biz / Accusé de trafic de visas, Un manager d’artistes interpellé et relâché hier

Touré Vakaba alias Junior, manager d’artiste, a été interpellé hier mercredi 16 novembre 2011 par la Police criminelle au Plateau. Pour trafic de visas. Au poste de police dudit établissement, des sources bien informées nous ont fait savoir l’absence dans le cahier de registre d’une personne arrêtée au nom de Touré Vakaba. Car, a précisé notre source, une personne ne peut être détenue sans être inscrite dans le registre. La seule personne détenue lors de notre passage, un certain DT, l’était pour escroquerie. Joint au téléphone, le concerné, Touré Vakaba dit Junior a confirmé qu’il a bel et bien été interpellé à la Police criminelle. Sur le motif de trafic de visas qui a valu son interpellation, Touré Vakaba tranche : «Je ne fais pas de trafic de visas. Je suis un manager d’artistes. Pour le voyage de mes artistes, il est normal que je me rende à l’ambassade ! Je n’ai pas été accusé pour un problème de trafic de visas ni inculpé pour ce problème». Selon le manager d’artistes, «c’est quelqu’un qui m’accusait de trafic de visas». «Je suis arrivé pour en savoir plus. J’ai donné ma version. Le commissaire m’a compris et m’a libéré. Je ne suis pas concerné par un problème de trafic», a fait savoir Junior, domicilié à Abidjan et non aux Etats-Unis. «J’ai toujours été à Abidjan. Je vais aux Etats-Unis pour des spectacles et je reviens», a répondu Touré Vakaba avec un accent anglophone. Cependant, d’autres sources nous ont fait entendre que la libération de Junior a été possible grâce à l’intervention du Commandant Jah Gao. Joint au téléphone, Jah Gao a souligné que sa présence à la Police criminelle vers 13 heures «a été une coïncidence». «Après une intervention à PK 18, je devais rendre une visite de courtoisie aux éléments de la PJ. On m’a appelé pour m’informer que mon petit Junior a été interpellé. J’ai appelé le capitaine qui a confirmé. Mais, je ne suis pas allé dans l’intention de le libérer. Quand je suis arrivé, mes éléments ne sont pas rentrés. Le directeur et le sous-directeur ont même demandé un règlement à l’amiable avec la plaignante pour qu’elle retire sa plainte», a expliqué Jah Gao.
Koné Saydoo
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