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Politique Publié le mercredi 23 novembre 2011 | Le Patriote

FPI : Une si longue tradition de violence / Le FPI, parrain de la violence politique

© Le Patriote
Crise post-électorale: des milliers de "jeunes patriotes" au Camp Galiéni pour se faire enrôler dans l`armée à la demande de leur leader, Blé Goudé
Lundi 21 mars 2011. Abidjan. Charles Blé Goudé a appelé les jeunes Ivoiriens à se rendre lundi matin à l`état-major "pour se faire enrôler dans l`armée afin de libérer la Côte d`Ivoire de ces bandits"
Ils n’ont pas changé et ils ne changeront sans doute jamais. Les cadres et responsables de l’ancien parti au pouvoir ne sont pas comme le vin. Ils ne se bonifient pas au fil du temps. Bien au contraire. Plus les années passent, plus ils montrent aux yeux des uns et des autres qu’à l’instar du molosse, ils ne ‘’changeront jamais leur façon de s’asseoir’’.

Au pouvoir, ils n’ont rien fait pour semer les graines de l’amour dans les cœurs des Ivoiriens. Dans l’opposition à l’issue de la présidentielle de novembre 2010, ils font des mains et des pieds pour saboter le processus de réconciliation nationale mis en place pour apaiser les rancœurs et permettre à ses compatriotes de ‘’vivre ensemble’’. Ainsi ils ne manquent aucune occasion pour tenir des discours et propos haineux à chacun de leurs rassemblements.

Invectives et incantations à la bouche, Laurent Akoun, un certain Koua Justin dont on dit qu’il est le secrétaire national par intérim de la jeunesse du parti de l’ancien président déchu et Amani N’Guessan Michel tirent à hue et à dia sur le nouveau régime. Les propos sont aussi graves les uns que les autres. Morceaux choisis: «Nous avons perdu la guerre et non la bataille.

Nous allons tout faire pour renverser la situation» a déclaré l’ancien ministre de la Défense sous Gbagbo dans une interview à un quotidien de la place. «La bataille sera rude et elle sera sans merci. Nous allons nous battre au prix de notre vie» soutient pour sa part le jeune Koua Justin. Quant à Laurent Akoun un peu dépassé par les événements, il annonce que très bientôt Laurent Gbagbo sera pari les militants de son parti.

Des déclarations qui, sous Gbagbo auraient conduit leurs auteurs, tout droit en prison. Mais jusqu’à preuve du contraire, aucun des auteurs de ces propos qui frisent l’atteinte à la sûreté de l’état na été inquiété. Ces trois ‘’mousquetaires’’ continuent toujours d’animer des meetings. D’ailleurs ces ‘’nouveaux braves’’ du FPI étaient à Port-Bouet et à Bonoua.

Devant ce qui leur reste encore comme partisans, ils se sont adonnés à leur jeu désormais favori: les attaques en règle contre le régime et ses animateurs. En dépit des efforts du président de la République de les associer à la marche de la République, ils se dérobent, en posant des conditions. Tenez, pour participer aux futures élections législatives du 11 décembre le FPI exige la libération de leur mentor Laurent Gbagbo et l’abandon de toutes les charges contre les autres détenus.

En tout état de cause, l’attitude des Refondateurs n’émeut, ni n’étonne personne. Lorsqu’ils étaient encore aux affaires dans un passé très récent, quels actes de violence tant verbale que physique n’ont-ils pas posé? Injures, actes de vandalisme, intimidations, assassinats, tout y est passé.

Le summum de cette vision a été la déclaration de Laurent Gbagbo en pleine cérémonie d’hommage aux martyrs en 2004 au stade Houphouët-Boigny: «Mille morts à gauche, mille morts à droite, j’avance.» Un message compris cinq sur cinq par ses partisans qui ont semé la mort dans des dizaines de familles pendant une longue décennie.
Yves-M. ABIET
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