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Société Publié le mercredi 30 novembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Reportage / Sept mois après le départ des anciens dirigeants, Tout sur le vrai visage de la SOTRA

© L’intelligent d’Abidjan Par Emma
Economie - La Côte d`Ivoire accueille la 45ème Assemblée annuelle de la BAD et la 36ème Assemblée annuelle du FAD, les 27 et 28 mai
Photo: un bateau-bus de la SOTRA
La Société de Transport Abidjanais (Sotra), créée en 1960 par le gouvernement Félix Houphouët-Boigny renaît de ses cendres après un long moment de traversée du désert. Depuis le 15 Avril 2011, date de la nomination du nouveau directeur général, Méïté Bouaké, elle fait sa mue.

La SOTRA est une entreprise ivoirienne où l’Etat est majoritairement actionnaire à 60%, suivi d’IVECO-France avec à peu près 30%, du district d’Abidjan actionnaire à 7% et la famille Kamano actionnaire à 3%. Elle a été créée dans les années 1960 avec un capital de 3 milliards de FCFA pour être une entreprise de service public dans l’agglomération abidjanaise, dont l’objectif principal était de transporter les différentes couches de la population de la capitale économique de la Côte d’Ivoire à un tarif social. La SOTRA a connu une progression fulgurante, dans les années 90, précisément de 1992 à 1993. A cette période, elle disposait d'un parc automobile de près de 1200 autobus.

Etat des lieux

Malgré l’accroissement de la population abidjanaise de 1993 à nos jours, le parc auto de la SOTRA ne s'est pas accru. Au contraire, il a été divisé par quatre. Conséquence: l'entreprise a été plombée. A la prise de fonction du nouveau directeur général, Méïté Bouaké, le 15 avril 2011, l’entreprise n’avait seulement que 90 véhicules incapables de desservir toute la ville d’Abidjan. Méconnaissable et victime de la mal gouvernance à cause des mouvements sociopolitiques qui ont successivement secoué la Côte d’Ivoire, les finances de la plus grande société de transport abidjanais étaient en panne sèche. Méïté Bouaké n’a trouvé que 30 millions de FCFA dans les caisses, et le redémarrage des véhicules a été fait grâce au gouvernement Soro, avec l’appui des partenaires au développement. Ceux-ci ont déboursé 400 millions de FCFA pour que le nouveau DG puisse payer du carburant et avoir un peu d’argent pour le personnel. De 1200 véhicules en 1992, la Sotra n'a que 360 véhicules dans son parc dont 90 opérationnels à la date du 18 avril 2011. Des véhicules d’occasion KIA de seconde main achetés au Koweït faisaient partie du parc. Lesdits véhicules sont hors d’usage.

Inadaptation de la politique de restructuration

Selon des experts en transport,ces véhicules KIA ne sont pas adaptés au type de transport urbain. Mais plutôt au transport en rase campagne. Ils sont hors d’usage parce que leurs pièces détachées n’existent plus dans le catalogue de la firme coréenne. En somme, de l’argent a été investi dans des solutions qui ne sont pas adéquates. A cela, s’ajoute un investissement dans les véhicules de marque TATA qui ne sont pas aussi adaptés selon des spécialistes, au transport urbain. Pour faire du transport urbain dans la plupart des villes du monde, explique notre interlocuteur, il faut des véhicules avec des boîtes automatiques. Ce qui n’est pas le cas des TATA qui sont plutôt adaptés pour faire le transport interurbain (Exemple Abidjan-Yamoussoukro). ‘’Regardez un peu la position debout des passagers dans un bus TATA et dans un bus Renault. C’est toute une différence dans le confort. Pour les bus TATA, l’Etat a fait un emprunt obligataire et la dernière tranche de l’emprunt obligataire va être payée début 2012. C’était un emprunt obligataire de 10 milliards de FCFA et les bus TATA sont inadaptés. On les utilise aujourd’hui parce qu’on n’a pas encore de solutions’’, confie l’expert. En plus, s’ajoutent les investissements dans le système informatique pour gérer le réseau qui est devenu inopérant, sans compter la mauvaise gestion dont la nouvelle équipe a héritée. A cela s’ajoutent les mauvais recrutements et les casses qui ont lieu dès qu’il y a un évènement politique à Abidjan. ‘’On n’a pas recruté en adéquation avec les besoins en personnel et en compétence de la SOTRA. Aujourd’hui, nous sommes en rupture de compétence. C’est, certes, une entreprise qui a un fort potentiel interne. Des employés partent à la retraite et au lieu de les remplacer par des gens qui ont le niveau pour assurer la main et une certaine continuité, on a préféré embaucher des gens dans l'administration et aujourd’hui l’administration est pléthorique. Et quand vous faites le ratio entre le nombre de personnes et le parc automobile, on est à 12 employés pour un véhicule, là où les standards mondiaux en la matière sont entre 4 et 5 employés pour un véhicule. En conclusion, la SOTRA ne peut plus assurer sa mission de service de transport public parce qu’elle n’a plus de parcs’’, déplore notre interlocuteur.

Des actions de stabilisation de la SOTRA

Sur 29 bateaux bus construits par la SOTRA, il ne reste aujourd’hui que 5 en ligne. Là où le besoin en transport fluvial est réel. La lagune est vide, il n’y a personne dessus parce que la Société de transport abidjanais n’a pas d’argent pour payer ou fabriquer des bateaux. Pour pallier cette insuffisance, l’équipe du DG Méïté Bouaké composée de cadres locaux et de la diaspora, a décidé de réhabiliter certains bateaux qui sont en panne. Quant à la situation financière, l’entreprise est redevable vis-à-vis de ses fournisseurs, de l’Etat, et même de son propre personnel. A la date du 18 Avril 2011, les retraités de la SOTRA ne touchaient plus leur pension de retraite. Parce que la SOTRA était en cessation de paiement de ses cotisations-retraites. Le directeur général a dû prendre des mesures après plusieurs négociations avec la CNPS pour permettre que les retraités puissent percevoir leurs pensions. La SOTRA a pris l’engagement de 150 millions de FCFA par mois à la CNPS. Pour l’assurance maladie, les pharmacies et les centres de santé refusaient jusque-là, les bons du personnel de la SOTRA, pour cause d’arriérés impayés. Pour résorber ces questions, la direction générale a dû prendre un certain nombre de mesures avec les pharmacies et les centres de santé pour éponger les dettes. ‘’ Vis-à-vis de la mutuelle, nous sommes endettés. On a aussi engagé des négociations vis-à-vis de la mutuelle. Des fournisseurs de carburant ont refusé de travailler avec la SOTRA et là aussi le directeur général de la SOTRA a mis en place un plan d’apurement des dettes. Actuellement, l’objectif c’est de rétablir une exploitation saine’’, explique un collaborateur du DG. Pour trouver une solution à ces problèmes, la direction de la SOTRA a choisi de négocier avec les créanciers. C’est grâce à ces actions-là, que Méïté Bouaké arrive progressivement à stabiliser la société. En interne, l’équipe de Méïté a entrepris un certain nombre d’actions pour la réduction des charges dont les frais de missions. C’est dans cette optique qu’un plan d’urgence a été présenté au mois d’Août 2011 par le DG au gouvernement de Côte d’Ivoire, bien avant le triste accident du Bus 19.

Le plan d’urgence de Méïté Bouaké

Ce plan d’urgence, comporte les articulations suivantes : Premièrement, l’acquisition d’autobus de qualité et de seconde main. Compte tenu de la situation financière, l’entreprise a décidé de rétablir et d’avoir une note minimale de dépense sur le réseau. En ayant 300 autobus de plus par rapport aux autobus qui circulent en ce moment, la SOTRA sera en mesure d’offrir un service avec un montant minimum de 4,7 milliards de FCFA. C’est le package qui comporte l’acquisition des bus, leur transport jusqu’à Abidjan, leur mise à niveau et tout ce qu’il faut pour pouvoir les remettre en route avec les équipements complémentaires nécessaires.
Deuxièmement, la direction a prévu une part de réduction des charges d’exploitation. Il s’agira de réhabiliter 100 autobus immobilisés pour maintenir le cap. ‘’Il nous faudra mettre en l’état, les infrastructures qui ont été détruites pendant la période de crise postélectorale. Dans ce plan d’urgence, l’Etat doit nous aider à acquérir les ressources qui nous sont dues, parce que l’Etat nous doit un certain nombre d’argent. On a donc saisi l’occasion dans ce plan pour faire une balance entre ce que l’Etat nous doit et ce que nous demandons à l’Etat. Mais en interne, nous devons faire des efforts pour le recouvrement des créances sur les clients publics et privés. Ce qui nous fera des entrées d’argent. On doit aussi faire des économies sur les frais de charges en dehors des frais du personnel. Par exemple, on peut dire qu’on va faire 5% de réduction sur l’économie de charges, ce qui nous fait gagner 280 millions de FCFA sur la période et on va faire des économies supplémentaires sur les frais financiers. Ce qui va nous permettre de gagner 200 millions de FCFA sur la période. Voilà un peu un certain nombre d’engagements que nous avons pris avec l’Etat’’, explique notre interlocuteur.

Objectif 2012 : Ramener la SOTRA à un équilibre ‘’plus plus’’.

L’Etat ayant perçu la perspicacité des idées de la direction générale, a accéléré le processus et accepté le plan d’urgence en lui prêtant 20,4 milliards de FCFA comme provision budgétaire au titre de l’année 2011. Et cela après la négociation que la direction générale a eue avec le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. En accordant les 20,4 milliards de FCFA à la SOTRA, le gouvernement a permis le déblocage de fonds (2,4 milliards FCFA) pour payer la moitié des 300 autobus, via la BNI (Banque Nationale d’Investissement). ‘’On a réussi à négocier, il y en a 159 bus qui sont planifiés pour arriver progressivement. 24 bus sont physiquement déjà là. Le Trésor vient de nous donner le plan de décaissement de la seconde tranche depuis le 22 novembre. Donc, nous allons engager l’achat des autres bus et d’ici fin janvier 2012 au plus tard, nous aurons les 300 bus supplémentaires. Ainsi, on pourra démarrer l’année 2012 avec en moyenne 600 bus en ligne. En 2012, nous devons pouvoir assurer un service complet, avec pour objectif annuel de ramener la SOTRA à un équilibre « plus plus ». C’est-à-dire qu’on doit pouvoir dépasser le point d’équilibre au niveau du compte de résultat’’, précise l’expert.

Le plan de réorganisation de la SOTRA

Il est mis en place, à la Sotra, une nouvelle organisation comprenant 4 composantes : une division qui s’occupe du développement industriel et de la maintenance, une autre qui s’occupe des enquêtes commerciales et du transport ; une division de l’ingénierie et de la qualité totale et enfin une division de l’administration et de la performance économique. A ces quatre divisions opérationnelles, il y a deux divisions supports : une division achat et logistique et une division de l’audit et du contrôle de gestion. A la tête de chacune de ces divisions sont placés de gros gabarits. Ce sont des hommes d’expériences dont certains sont venus de la diaspora. Tout ce chantier doit permettre à la société de redimensionner son potentiel humain et de le rendre plus en adéquation avec ses besoins.

Le plan «contrat SOTRA 2016»

De concert avec les actionnaires, un plan stratégique 2012-2016, baptisé « contrat SOTRA 2016 » est en train de voir le jour. « Contrat » parce que la direction générale veut passer un contrat avec l’Etat, un contrat avec la population, un contrat avec le personnel, ceci pour dire que derrière le plan stratégique, il y a une notion d’engagement et de résultat. 2012, c’est l’année du redressement de la société avec un service autour de 600 véhicules en ligne. Objectif : réduire les files d’attente, deuxièmement redéfinir le potentiel humain pour être en adéquation avec le potentiel de la société, mettre l’accent sur la dimension de la satisfaction du client. Il est donc prévu un renforcement du service marketing pour être plus proche possible des usagers et un renforcement de la formation en interne, particulièrement pour les conducteurs. La deuxième phase devra constituer à accélérer le développement de la société en cherchant à améliorer davantage, la qualité de l’offre. L’ambition des premiers responsables est de faire en sorte que le bus devienne un transport privilégié. « En 2014, c’est de travailler en liaison sur tout ce qui va développer le transport dans la ville d’Abidjan. Dès 2012, on va plancher aussi sur le renforcement du parc des bateaux bus. Nous voulons acquérir deux bateaux bus de grandes capacités de 250 places et augmenter notre capacité des bateaux bus actuels de 144 places. Si on a une quinzaine de bateaux en circulation, ce sera suffisant. 2012, c’est vraiment le retour de la SOTRA. Notre vision, c’est de faire de la SOTRA une entreprise pérenne. Et qui offre un service de qualité à ses clients », explique le collaborateur du DG. Nous, à la direction générale, nous allons faire notre part mais nous comptons aussi sur l’Etat pour continuer à nous accompagner’’, à fait savoir un membre de la direction générale. Et de poursuivre : « comme le dit notre business plan, nous nous engageons vis-à-vis de la Côte d’Ivoire à faire en sorte que la SOTRA puisse faire la fierté de la Côte d’Ivoire dans les années qui viennent et qu’elle soit un modèle de réussite du transport. La seule chose que nous avons à faire, c’est d’éviter de tomber dans les erreurs de ceux qui nous ont précédés ».

Embaucher des personnes en adéquation avec les besoins

Embaucher des personnes en adéquation avec les besoins. Telle est la volonté de la nouvelle direction de la SOTRA qui met ainsi un accent particulier sur la qualité des ressources humaines. « C’est une valeur qu’on a perdue à la SOTRA. Il faut avoir l’honnêteté de le dire. On l’a perdue parce que des procédures de recrutement n’ont pas été respectées. Quelqu’un qui conduit le bus, a au moins 100 personnes dans le dos, à la moindre petite faute, c’est 100 vies qui sont en danger. Je ne dis pas que tous les recrutements ont été faits ainsi, mais il y a des recrutements qui sont passés entre les mailles du filet. Du coup, nous héritons tous d’une situation à redresser et le redressement repose sur tous les plans. Nous sommes obligés de recycler un grand nombre de conducteurs que nous avons, pour les remettre à niveau. Il nous faut donc revenir aux fondamentaux. Même si le candidat à la conduite à la SOTRA a son permis, ici il doit passer un test». Mais regardez 1992, nous avions 1200 autobus, aujourd’hui nous n’avons que 300 véhicules. Le gap est énorme alors que la SOTRA aujourd’hui, c’est 650.000 passagers par jour en moyenne, alors que le besoin c’est entre 1 ou 1,5 million de passagers par jour. A Abidjan, sur les distances que parcourent les bus SOTRA, le passager paye 200 FCFA. En moyenne, sur les mêmes distances, les woro-woro et autres transports font 461 FCFA soit un surplus de 261 FCFA. Ça veut dire que si la SOTRA a une offre conséquente de bus pour la population, c’est clair que les gens préfèreront utiliser nos véhicules. Et s’il y avait assez de bateaux-bus, les gens n’allaient pas s’aventurer à emprunter des pinasses pour la traversée de la lagune’’, confie un responsable de ligne qui a plus de 20 ans d’expérience à la SOTRA.

La reconstruction de nouveaux arrêts et la question de sécurité dans les bus à l’ordre du jour

Selon un technicien, la reconstruction de nouveaux arrêts de bus et des solutions pour faciliter le paiement des tickets sont à l’étude. De façon permanente, les bus passeront des visites techniques pour les rendre plus opérationnels. C’est-à-dire, qu’ils ne dégagent pas assez de fumée, qu’ils ne polluent plus l’atmosphère. Tout ceci, fait partie des services à offrir aux clients. Il sera également question de sécuriser les bus. On ne verra plus des bus rouler avec des portières ouvertes pour mettre en danger les usagers. Avec l’arrivée de plusieurs cars, les clients de la SOTRA ne seront plus confrontés au problème de surcharge. Et les car, de marque TATA qui ne sont pas adaptés au transport abidjanais seront purement et simplement retirés des lignes pour servir à autre chose. ‘’Si nous augmentons notre parc, on va sortir progressivement les TATA des parcs. Les Tata vont servir à des locations pour des gens qui vont d’une ville à une autre ou dans des villages. On ne va pas les mettre à la poubelle parce que c’est un patrimoine public mais au moins, on va les mettre sur des axes où ils seront utiles. S’il y a un besoin de transporter une équipe de football ou une communauté d’un endroit A vers B, ils seront utilisés. Ou encore si on doit transporter des élèves qui font une excursion. Mais pas pour faire du transport dans la ville d’Abidjan. La ville d’Abidjan mérite mieux que ça. La SOTRA est un instrument stratégique de la nation. Le transport public, ça change l’image d’une ville et nous, notre vision c’est de mettre la SOTRA au cœur du changement de l’image de la ville d’Abidjan et sa progression. Un instrument qui permet de savoir quand on arrive pour la première fois en Côte d’Ivoire, que nous sommes dans une capitale. Nous savons que c’est une tâche qui n’est pas facile mais nous avons une idée très claire de ce que nous avons à faire. Nous avons simplement besoin que l’Etat continue de nous accompagner pour réussir la restructuration financière de la société. Une fois que c’est fait, on ne lui demandera plus rien. On ne lui demandera que la contrepartie des élèves qu’on transporte. Les sociétés d’Etat, ce sont des sociétés qui devaient être capables de reverser de l’argent à l’Etat et non l’inverse’’, conclut le chef de ligne. C’est donc face à cette situation préoccupante, qu’un certain nombre d’actions ont été engagées par le directeur général et son équipe dès qu’ils ont pris fonction et qui donnent espoir parce qu’ils ont réussi à mettre la société sur une pente ascendante.
Dosso Villard

Encadré 1
Méité Bouaké, Dg de la SOTRA aux usagers :
‘’Faites confiance à la nouvelle direction’’
«Dès ma prise de fonction, la Sotra avait 90 autobus en état de marche. Nous avons mis en place un programme d’urgence et de stabilisation qui prévoit la réhabilitation de 100 autobus en interne et l’acquisition de 300 autobus en occasion. Et la reprise de la collaboration avec l’ensemble de nos partenaires sur la base de la confiance et de la crédibilité de la SOTRA. Aujourd’hui, nous sommes à 360 véhicules en ligne et d’ici la fin de l’année, nous aurons les 300 véhicules commandés en plus. A partir de là, nous allons envisager un développement à travers un plan d’affaire c’est-à-dire, le business plan, que j’ai baptisé « Contrat SOTRA 2016 », qui comprend trois phases. Une première qui est la stabilisation, une deuxième phase : le développement et la troisième phase qui est une phase d’intégration avec les autres modes de transport, notamment le tramway où nous serons en complémentarité pour organiser le transport urbain dans l’agglomération abidjanaise. Je pourrais dire aux usagers et à la population Abidjanaise de continuer à faire confiance à la SOTRA et que la nouvelle direction leur promet la relance de la sociéte pour répondre à leur besoin de déplacement, pour vaquer à leurs occupations sur l’ensemble du territoire de la ville d’Abidjan. Avec le soutien du Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara et celui du gouvernement dirigé par le Premier ministre Soro Kigbafori Guillaume, nous allons tout mettre en œuvre pour satisfaire la demande de déplacement exprimée par la population abidjanaise. Je leur demande de faire confiance à la nouvelle direction et nous allons utiliser de façon efficiente les moyens que le gouvernement nous donnera pour accroître l’offre de transport à Abidjan».

Propos recueillis par Dosso Villard
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