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Politique Publié le mercredi 30 novembre 2011 | AIP

Gbagbo à la CPI : un signal "qu’aucun dirigeant ne peut impunément commettre des crimes" (Soro)

© AIP
Mr Soro Guillaume Premier Ministre
Abidjan - Le Premier ministre ivoirien, Soro Guillaume, a affirmé mercredi que le transfèrement, mardi, de l’ancien président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye (Pays-Bas), est un signal "qu’aucun dirigeant ne peut impunément commettre des crimes", déplorant également "l’absence de repentance et le manque d’humilité du FPI".

"C’est une leçon pour les dirigeants de ce monde, où l’on prône l’universalité de la démocratie, et où l’on ne peut pas diriger et commettre des crimes de sang impunément", a signifié M. Soro, à l’ouverture du conseil des ministres tenu ce mercredi.

Pour Guillaume Soro, "c’est l’absence de repentance et le manque d’humilité du FPI qui ont conduit Laurent Gbagbo". Ce qui s’illustre, selon lui, par le refus de ce "participer au gouvernement, aux élections législatives et de s’inscrire dans le processus de réconciliation" en cours dans le pays.

"Depuis le temps de sa détention à Korogho, (Laurent) Gbagbo n’a entrepris aucune démarche de dialogue avec le président (Alassane) Ouattara. Tout s’es fait par avocats interposés", a-t-il également relevé.

"Depuis le temps de sa détention à Korogho, (Laurent) Gbagbo n’a entrepris aucune démarche de dialogue avec le président (Alassane) Ouattara. Tout s’es fait par avocats interposés", a-t-il dit, affirmant que les choses auraient pu en être autrement si le FPI s’était bien comporté.

Incarcéré à La Haye depuis mardi, suite à un mandat d’arrêt international du procureur de la CPI lancé contre lui, Laurent Gbagbo est poursuivi pour "vol, violence sexuelle, persécution et actes inhumains", quatre chefs d’accusation qui relèvent de crimes contre l’humanité. Ces charges doivent être confirmées ce mercredi soir par les juges de la CPI.

Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir, après avoir perdu l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, à son rival, Alassane Ouattara, avait plongé la Côte d’Ivoire dans une grave crise postélectorale émaillée de violences qui ont fait plus de trois mille morts.

Cette situation conflictuelle a pris fin le 11 avril avec l’arrestation de M. Gbagbo par les forces pro-Ouattara, appuyées par des frappes aériennes des armées françaises et de l’Onu, après dix jours d’intenses combats à Abidjan.
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