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Politique Publié le mercredi 30 novembre 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: Gbagbo à la CPI faute de "repentance" de son camp

© AFP Par Emma
Sortie de crise - Les nouvelles cartes nationales d`identité présentées au premier ministre Guillaume Soro
Vendredi 1er octobre 2010. Abidjan. Primature
Abidjan - Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a affirmé que "labsence de repentance et le manque dhumilité" des soutiens de Laurent Gbagbo ont conduit l`ex-président ivoirien à la Cour pénale internationale (CPI), où il a été écroué dans la nuit de mardi à mercredi.

"Labsence de repentance et le manque dhumilité du FPI (Front populaire ivoirien, ex-parti au pouvoir) ont conduit M. Laurent Gbagbo à la CPI", a-t-il déclaré mercredi dans une intervention en conseil des ministres dont le texte a été publié par ses services.

Le FPI a rejeté la "main tendue" du président Alassane Ouattara avec son "refus de participer au gouvernement", son "refus de prendre part aux prochaines élections législatives" du 11 décembre, "manquant ainsi de concourir à lapaisement général et à la réconciliation nationale", a accusé M. Soro.

Durant sa détention à Korhogo (nord), depuis le mois d`avril jusqu`au mardi 29 novembre, M. Gbagbo "na entrepris aucune démarche en vue de nouer le dialogue avec vous. Bien au contraire, des mots dordre extrémistes ont été donnés par avocats interposés pour entraver la normalisation en cours", a-t-il
poursuivi.

"Dans mon intime conviction, si le FPI était représenté au gouvernement, participait aux législatives et sengageait dans la vraie réconciliation, ce serait autant despace et darguments qui auraient peut-être permis de tracer un tout autre destin pour leur dirigeant", a déclaré le Premier ministre.

D`une manière générale, "dans ce siècle nouveau, où luniversalité de la démocratie simpose à toutes les nations, lon ne peut se jouer du peuple indéfiniment", "lon ne peut commettre des crimes de sang impunément", a-t-il conclu.

Le président Ouattara a estimé que "ce transfèrement montre que nul n`est au-dessus de la loi" et qu`"il contribuera à l`instauration de l`Etat de droit" dans le pays, rapporte le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné, dans le communiqué du conseil des ministres.

M. Ouattara "a également indiqué que le départ de M. Laurent Gbagbo à La Haye s`est déroulé dans la discrétion, pour préserver sa dignité et éviter des images humiliantes, en considération de son statut d`ancien chef d`Etat", selon le porte-parole.

Les images de Laurent Gbagbo et de son épouse Simone hagards au moment de leur capture le 11 avril par les forces pro-Ouattara, après les deux semaines de guerre ayant conclu la crise post-électorale, avaient eu un très grand retentissement parmi les Ivoiriens et même à l`extérieur.

M. Gbagbo comparaîtra lundi pour la première fois devant la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
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