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Politique Publié le vendredi 2 décembre 2011 | Le Patriote

Transfèrement de Laurent Gbagbo à la CPI / Simplice Kouadio Koffi (Procureur de la République : “Chacun paie pour ce qu’il a fait”

© Le Patriote Par Prisca
Justice : Simplice Koffi Kouadio, procureur de la République
“Chacun paie pour ce qu’il a fait». C’est la conviction de Simplice Kouadio Koffi, Procureur de la République. Hier, lors d’un point de presse, il a longuement expliqué les raisons et les procédures du transfèrement de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo à la Haye. «Le mardi 29 novembre 2011, en exécution du mandat d’arrêt n° ICC-02/11 du 23 novembre 2011 et d’une demande d’arrestation et de remise no ICC-02/11-01/11 en date du 25 novembre 2011, Monsieur Laurent Gbagbo, ancien Président (…) a été transféré à la Cour pénale internationale», a-t-il expliqué. De son avis, bien que la Côte d’Ivoire n’ait pas ratifié le traité de Rome, cette procédure n’est nullement illégale. En plus du fait que la CPI est «complémentaire des juridictions criminelles nationales», la Côte d’Ivoire avait le 18 avril 2003, reconnu les compétences de cette juridiction. «Une déclaration de reconnaissance» confirmé par le Président Alassane Ouattara dès le 14 décembre 2010. Puis, il a adressé le 4 mai 2011 une correspondance au Procureur près la CPI pour l’ouverture d’une «enquête indépendante». Pour lui, tout s’est fait dans les règles. Il a insisté pur dire qu’après réception du mandat d’arrêt, l’ancien Chef de l’Etat est passé devant la Chambre d’accusation où ses avocats ont effectivement plaidé. C’est pourquoi, il s’étonne que certains crient à la «justice des vainqueurs». «Chacun paie pour ce qu’il a fait, a-t-il argumenté. Il n’y a pas de justice des vainqueurs. Certains doutent de la justice ivoirienne. La CPI, est-ce la justice des vainqueurs? En quelle justice veut-on avoir confiance? Ce n’est tout de même pas Dieu qui va descendre juger Gbagbo». Pour lui, il n’est guère question de rentrer dans «le jeu de mauvaise foi» des uns et des autres. Interrogé sur les violations de Droits de l’Homme en 2002, il a déclaré qu’il n’a «trouvé aucune enquête ouverte» lorsqu’il a été nommé Procureur. Sur l’arrestation des trois journalistes, il a donné rendez-vous à leurs confrères au procès.
KIGBAFORY Inza
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