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Politique Publié le samedi 3 décembre 2011 | AFP

Côte d`Ivoire: observateurs de la Cédéao pour les législatives

© AFP
Présidentielle du 31 octobre : Les populations de Bouaké ont voté
Photo: des observateurs de la Cedeao vérifiant le bon déroulement du scrutin
LAGOS - Le regroupement régional ouest-africain de la Cédéao a indiqué samedi qu`il allait déployer 60 observateurs pour les législatives du 11 décembre en Côte d`Ivoire, le premier depuis l`élection présidentielle contestée de fin 2010.

Les quinze Etats membres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) ont déclaré que ces observateurs "vont surveiller l`élection législative du 11 décembre 2011 en Côte d`Ivoire à la demande spéciale du gouvernement" ivoirien.

"Cette élection prend place à un moment crucial du processus de stabilisation de ce pays et représentera une étape importante dans la sortie de la récente crise ivoirienne", a noté la Cédéao qui demande à tous les candidats et à leurs partisans de garantir la paix et la sécurité du scrutin.

Ce scrutin, boycotté par les partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo aura lieu près de quinze jours après le transfèrement à La Haye de M.Gbagbo, qui doit y comparaître devant la Cour pénale internationale (CPI).

M. Gbagbo est accusé de crimes contre l`humanité dans son pays pendant les violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtres, viols, actes inhumains et persécutions, commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, après le second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010.

Son refus de reconnaître la victoire d`Alassane Ouattara avait provoqué des violences ayant fait quelque 3.000 morts.

Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a annoncé mercredi soir qu`il suspendait sa participation à "tout processus de réconciliation". Il entend protester contre "ce véritable hold-up politico-juridique de transfèrement" de son champion.

Les partisans de M. Gbagbo exigeaient notamment la libération de leur mentor et des dizaines de personnalités de leur camp incarcérées depuis la fin de la crise. L`élargissement, in extremis, de vingt personnes, toutes des seconds couteaux, n`avait pas suffi à les convaincre de participer au scrutin.
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