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Politique Publié le lundi 5 décembre 2011 | L’Inter

Dévaluation du Franc CFA / Charles Koffi Diby rassure : «On ne dévalue pas la monnaie d`une économie en croissance»

En marge de la cérémonie d'investiture de sa candidature à N'dènoukro comme candidat désigné du PDCI-RDA pour les élections législatives à Bouaflé sous-préfecture, M. Charles Koffi Diby a pleinement joué son rôle de ministre de l’Économie et des Finances de la République de Côte d'Ivoire. En effet, dans une conférence de presse improvisée au domicile de son Directeur Local de Campagne (DLC) Koffi Amani, l'Argentier de l’État s'est enfin prononcé sur les rumeurs récurrentes de dévaluation du Franc CFA qui alimentent les chroniques depuis quelque temps. «C'est insensé et même irresponsable de dire et de penser cela. Et ce, pour la simple et bonne raison qu'on ne dévalue pas la monnaie d'une économie en pleine croissance. Or la Côte d'Ivoire est une économie en pleine croissance. Comment peut-on alors dévaluer cette monnaie?. Cela ne s'est jamais vu ailleurs», a fait savoir le ministre des Finances à la presse. «Nous terminons l'année avec de très bons indicateurs. Nous serons d'ici la fin de l'année prochaine à 8 points de croissance. Les deux chiffres ne sont plus loin. Alors de quoi parle-t-on?», s'est-il lui-même interrogé sur cette question. Il faut préciser que depuis peu, des rumeurs persistantes, relayées par la presse, font état d'une possible dévaluation du Franc CFA compte tenu de la crise de la dette en Europe. Le Franc CFA qui réunit près de 15 pays en Afrique occidentale et centrale, d’obédience française ou pas, est arrimé à l'Euro via sa parité fixe avec le Franc français. Or les signes de la crise de la dette en Europe pointant dangereusement du nez en France, d'aucuns y ont vu, avec le probable abaissement du triple A français, une incidence particulière sur la zone monétaire Franc CFA en Afrique. La divulgation de cette information vaut aujourd'hui à trois de nos confrères, une incarcération à la Maison d'Arrêt et de Correction d'Abidjan (MACA). L'Argentier de l’État a donc bien voulu rassurer les uns et les autres en balayant cette hypothèse de la conscience collective.

JMK
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