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Économie Publié le mercredi 7 décembre 2011 | Nord-Sud

Dépense publique : Grosse pression sur les DAAF !

Pour optimiser la dépense publique, les opérations qui entourent la conception, la réalisation et l’exécution des dépenses budgétaires doivent rigoureusement tenir compte des procédures.
La bonne gouvernance prônée par le chef de l’Etat, Alassane Ouattara doit être une réalité et il va falloir prendre des dispositions pour encadrer l’exécution budgétaire, garantir le rythme d’engagement des dépenses en fonction de celui de la mobilisation des recettes, et surtout rationaliser la gestion des avances de trésorerie. Un séminaire de formation à l’intention des directeurs des affaires administratives et financières des départements ministériels ainsi que des institutions se tient à cet effet à grand-Bassam. Le thème, «Exécution des dépenses publiques dans un contexte post-crise». L’objectif, améliorer la performance des gestionnaires de la dépense publique dans la conduite des différentes opérations liées à la préparation et à l’exécution du budget de l’Etat. Au fond, il s’agit pour l’Etat de créer un cadre d’échanges sur les enjeux de leurs missions, dans le contexte post-crise et de normalisation de la gestion économique et financière. Ce qui devrait permettre aux ordonnateurs délégués des dépenses publiques de jouer pleinement et efficacement leur rôle dans l’opérationnalisation des opérations de la puissance publique. Selon Emmanuel Koffi Ahoutou, directeur de cabinet du ministre de l’Economie, il faut que les directeurs des affaires administratives et financières renforcent leurs engagements, dans le strict respect des dispositions réglementaires en vigueur en matière de gestion des finances publiques. Pour M. Ahoutou, trois défis doivent être relevés par ces acteurs, s’ils veulent atteindre les objectifs. Premièrement, la réorganisation personnelle et administrative destinée à apporter une réponse adéquate à la hausse sensible au niveau des dépenses publiques. «Le gouvernement a décidé d’augmenter significativement les dépenses publiques, tout en créant les conditions d’accompagnement du secteur privé. Ainsi, les dépenses budgétaires hors service de la dette devraient passer de 57,7% des dotations budgétaires en 2011 à plus de 70% en 2012, représentant respectivement 15,8% et 18,4% du PIB. Le relèvement de l’investissement public est également significatif, en passant de 2,9% du PIB en 2011 à 5% du PIB en 2012. C’est dire que le volume d’opérations de l’Etat, conduites par les Directeurs des Affaires Administratifs et Financières, devient important, pour permettre de faire face aux besoins des populations », fait-il remarquer. Deuxièmement, l’amélioration de la capacité d’absorption de l’Etat. «Ces appuis pourraient connaître des hausses importantes, notamment avec l’application des Contrats de Désendettement et de Développement que nous signerons avec la France, dès l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE », ajoute-t-il. Troisièmement, la nécessité de s’approprier les dispositions réglementaires en matière de préparation et d’exécution budgétaire, résidant dans l’extension du principe d’évaluation des DAAF.
Lanciné Bakayoko
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