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Société Publié le mercredi 7 décembre 2011 | Présidence

Mme Dominique Ouattara, après la distinction de la Nation pour ses œuvres de bienfaisance: « Je continue, et je continuerai, tant que les enfants auront besoin de moi »

© Présidence Par Zamble
Activités de la Grande chancellerie : pour ses nombreux actes de générosité, la Première dame, Mme Dominique Ouattara élevée au rang de Commandeur de l’Ordre national
Mardi 6 décembre 2011. Abidjan. La première Dame de Cote d`Ivoire, Mme Dominique Ouattara élevée au rang de Commandeur de l’Ordre national par la Grande chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté, en présence du chef de l`Etat
Mme Dominique Ouattara, Fondatrice de l’ONG « Children Of Africa » a été élevée, le mardi 06 décembre 2011, au grade de commandeur de l’ordre national par la Grande Chancelière, Mme Henriette Dagri Diabaté. Au cours de la cérémonie qui a enregistrée la participation du Président de la République, Alassane Ouattara, Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire a réitéré sa volonté de tout même en œuvre pour faire reculer les barrières de la misère. Nous vous proposons l’intégralité de son discours.



Avant tout propos, je voudrais vous remercier du fond du cœur, de votre présence à mes côtés aujourd’hui et vous dire que j’en suis très touchée.
Il est des moments dans la vie d’une personne où les mots ne suffisent pas à traduire les émotions, mais je voudrais essayer de vous exprimer les sentiments qui m’animent.
Madame la Grande Chancelière de la République,
En recevant cette distinction dans l’ordre nationale, au grade de commandeur je ressens une grande fierté et ce à double titre.
- Tout d’abord, cette brillante distinction dont vous m’honorez aujourd’hui, est la première que je reçois en tant que Première Dame de mon Pays et vous comprendrez mon émotion.

- De plus, elle m’est remise par une grande Dame pour laquelle j’ai beaucoup d’admiration et d’affection.
Madame Henriette Dagri DIABATE, représente un symbole pour toute la Côte d’Ivoire.
Après avoir été désignée première femme Secrétaire Générale d’un grand parti politique, elle est aujourd’hui, la première femme Présidente d’une Institution de la République.
Femme battante, femme de conviction, et femme des causes nobles, Henriette est un modèle pour les femmes de Côte d’Ivoire et d’Afrique et je voudrais vous demander de lui rendre un vibrant hommage.

Merci, tantie Jolie pour ta grandeur d’âme et pour être ce que tu es.

Honorables invités,
Mes premiers mots de remerciement iront à l’endroit de mon cher époux,
le Président Alassane OUATTARA qui m’a toujours soutenu, par son immense amour, ses conseils avisés, sa patience et son attachement aux valeurs auxquelles je crois profondément.
Mon chéri, ton amour, ta tendresse, et ta compréhension ont été pour moi le plus grand des atouts.
Merci du fond du cœur de m’avoir soutenue pendant toutes ces années et sache que je suis très fière de toi.
Avec mon époux, nos quatre enfants, Fanta, Nathalie, Dramane et Loïc ont toujours fait preuve d’une grande compréhension et d’un soutien sans failles à l’égard de mon engagement aux côtés des enfants démunis.
Ils m’ont encouragé et comprise dans mon rêve d’un monde meilleur, qui paraissait bien utopique aux yeux de certains.
Mes chéris, merci d’avoir accepté de partager votre maman avec tous les enfants défavorisés d’Afrique, sans jamais vous plaindre.
Merci infiniment de votre tendresse et de votre amour et sachez que je serai toujours là pour vous.
Chers invités,
L’affection et les encouragements que j’ai également reçus de mes frères et sœurs, de ma famille, de ma belle-famille et de mes amis ne m’ont jamais manqué, bien au contraire, ils m’ont constamment conforté dans mon engagement.
Merci à chacun de vous d’avoir toujours été là.
En recevant cette distinction aujourd’hui, j’ai aussi une pensée pour mon père ainsi que pour ma mère qui malheureusement n’est plus de ce monde et qui me racontait que déjà toute petite, j’étais toujours en larmes devant la souffrance des autres.
Aujourd’hui, je sais qu’ils sont fiers de moi.

Honorables invités ;
Mesdames et messieurs,
Les actions qui ont été évoquées aujourd’hui, ont pu être concrétisées, grâce aux acquis que j’ai pu capitaliser au cours de ma carrière professionnelle, ainsi qu’au franc soutien d’amis et de collaborateurs, également très engagés pour la cause des enfants.
En effet, depuis la création de la Fondation en 1998, ils sont à mes côtés, autour de l’idéal commun d’offrir de meilleures conditions de vie aux enfants d’Afrique.
Qu’il me soit permis de leur rendre un hommage bien mérité car ils ont contribué à donner vie à mon rêve : celui d’aider les autres.
Toute l’œuvre de la Fondation résulte de la synergie de leurs efforts.

Je voudrais simplement citer Nadine SANGARE Directrice de la Fondation à Abidjan, et Nicole AFFO, Secrétaire Générale de la Fondation qui se battent tous les jours à mes côtés.
Honorables invités,
Au-delà du formidable travail abattu quotidiennement, il y a l’inestimable soutien de nos généreux donateurs à travers le monde.
Des premières heures de la Fondation à aujourd’hui, ils ont toujours fait preuve d’un grand humanisme. Je voudrais leur traduire ma profonde et sincère gratitude pour leurs contributions.
Mesdames et messieurs,
Ce témoignage de reconnaissance à tous les acteurs de la Fondation Children of Africa est d’autant plus mérité, que les difficultés qui jalonnent le chemin de l’action humanitaire sont innombrables.
En effet, diriger une association de bienfaisance est une œuvre merveilleuse mais qui relève parfois du miracle.
Cela demande une foi inébranlable en Dieu, un amour immodéré pour son prochain, du courage et de la force pour ne pas fléchir, ainsi qu’un optimisme inaltérable lorsque les ressources, malgré les efforts, sont toujours insuffisantes face à l’ampleur des problèmes.
Bien souvent, je me suis sentie impuissante devant les larmes des enfants que la vie flagelle injustement.
Cependant, j’ai toujours gardé la foi et continué sans relâche.
Quand les difficultés succèdent aux difficultés et que l’immense détresse des populations m’attriste, je me dis que c’est justement parce que mes semblables vivent des moments difficiles que mon devoir est d’être à leurs côtés.
Alors, je me répète avec conviction, qu’il faut continuer.
- Il faut continuer, parce que trop d’enfants sont victimes du sida ;
- Il faut continuer, parce qu’un enfant non scolarisé est voué à la rue ;
- Il faut continuer parce que : chacun de nous, comme des gouttes d’eau qui l’une après l’autre, finissent par creuser la roche la plus dure, nous pouvons ensemble, faire reculer la misère des frontières de notre beau Pays.
Alors, je continue, et je continuerai, tant que les enfants auront besoin de moi.
Aussi, voudrais-je dédier cette distinction à tous les enfants d’Afrique, qui ont trop tôt connu la souffrance.
Mes engagements, mes défis, ainsi que mes joies les plus grandes, c’est à eux que je les dois.
Je ne saurais terminer mon propos sans remercier également nos amis de la presse qui nous ont toujours accompagnés, et grâce auxquels nous avons pu sensibiliser l’opinion sur la question du bien-être de nos enfants.
Merci aussi à tous ceux, qui dans l’anonymat, nous soutiennent par leurs mots, leurs actions et leurs prières.
Je vous remercie.

Ivoireactu.net
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