Les législatives 2011, c’est pour demain. Et la campagne elle, a battu son plein pendant plus d'une semaine.
Aussi contrairement aux années précédentes, ces législatives de 2011 connaissent un engouement certain au vu du nombre de candidats et le nombre de 255 sièges à pourvoir.
La ville de Fresco quant à elle, affiche quatre candidats, tous déterminés à remporter cette bataille qui s’annonce à coup sûr palpitante.
Mais de tous ces candidats, l’on retient un, assez particulier en la personne de Monsieur Lobognon Agnima Alain Michel, candidat indépendant accompagné de son colistier Zadi Doméné Daniel. Chacun d’eux ayant une histoire qui a marqué la Côte d’Ivoire : l’un s’est fait découvrir en 1995 au sein du RDR et l’autre à la FESCI dans les années 90.
D'abord le colistier :Zadi Doméné Daniel dit Samko est né le 20 décembre 1975, natif de Logbobrou dans le département de Fresco. Il devient secrétaire général de la FESCI à la cité universitaire de Port Bouët I de 98 à 2000, l’homme connaîtra par la suite une vie syndicale tumultueuse au sein du Mouvement : En effet, son impartialité et son souci de garantir une justice à l’égard de tous les mouvements syndicaux lui valent des représailles de la part de ses camarades de l’époque dont Charles Blé Goudé. Interrogé sur la question, voici la réponse de l’ancien syndicaliste : « Je suis un homme qui a toujours refusé l’injustice parce que j’estime qu’il faut toujours traiter les hommes au même pied d’égalité. Ce que mes camarades de l’époque n’ont pas accepté : l’idée de recevoir la FESCI et ses membres animer des meetings et refouler d’autres syndicats tels que l’UNESCI à l’époque, constituait un crime de lèse majesté. Je n’ai accepté et n’accepterai jamais une telle injustice d’où qu’elle vienne ! Et pour cela, j’ai failli passer de vie à trépas car victime d’une sévère agression au sein de ma cité. J’ai eu la vie sauve en sautant de la fenêtre de ma chambre. »
En effet, son impartialité et son souci de garantir une justice à l’égard de tous les mouvements syndicaux, lui valent des représailles de la part de ses camarades de l’époque dont Charles Blé Goudé. Interrogé sur la question, voici la réponse de l’ancien syndicaliste : « Je suis un homme qui a toujours refusé l’injustice parce que j’estime qu’il faut toujours traiter les hommes au même pied d’égalité. Ce que mes camarades de l’époque n’ont pas accepté : l’idée de recevoir la FESCI et ses membres animer des meetings et refouler d’autres syndicats tels que l’UNESCI à l’époque, constituait un crime de lèse majesté. Je n’ai accepté et n’accepterai jamais une telle injustice d’où qu’elle vienne ! Et pour cela, j’ai failli passer de vie à trépas car victime d’une sévère agression au sein de ma cité. J’ai eu la vie sauve en sautant de la fenêtre de ma chambre. »
Sur la question de son rapprochement aux côtés du candidat Alain Lobognon, l’ancien syndicaliste répond sans détour : « Alain est un agent de développement, un homme de conviction qui sait véritablement ce qu’il veut pour les populations de Fresco : leur bien être social. Il n’est même pas encore un élu député de Fresco qu’il a déjà entrepris de grands sentiers de développement pour la commune : Grâce à lui, l’hôpital s’équipe de plus en plus en matériel médical ; notamment une échographie. Désormais, nos mères n’auront plus à parcourir des distances pour se rendre à Sassandra, à San Pedro ou à Abidjan pour se faire consulter. Fresco a désormais un hôpital général avec un directeur. Aussi, l’homme soucieux du bien être des populations, a décidé de désenclaver les villages et contrées environnantes en ré profilant les voies déjà difficiles d’accès. En ce moment même, de grands travaux routiers sont en cours. Remarquant le difficile travail des femmes ménagères dans la préparation de certains mets tels l’attiéké, il a fait venir spécialement à Fresco, des machines servant à la préparation de cet aliment de base. Je ne parlerai pas de la culture Godié que l’homme revalorise en ce moment à travers le Popaix, une culture festivalière du peuple Godié . Sans compter aussi son implication dans une occupation saine des jeunes à travers des activités sportives. M. Lobognon est président d’une équipe de football. Voyez-vous, comment rester indifférent face à ces actions sociales de grande envergure. Dites moi, comment ne pas soutenir un tel homme ? »
L’homme quant à lui, préfère demeurer dans la discrétion, le silence quant à une réponse sur une telle politique sociale.
Né le 17 juillet 1968, Alain Michel Agnima Lobognon est natif de Fresco. C’est à l’âge de huit ans qu’il touchera les bancs, lui qui naguère, était destiné à la pêche : « jusqu’à huit ans, j’étais pêcheur à Fresco auprès de ma grande mère. Et ma mère, arrivée un jour de son voyage, décida de m'inscrire à l’école. J’étais un excellent pêcheur à l’époque ! » Dira t-il.
La vie politique de l'homme débuta dans les années 1990 avec une fibre idéologique houphouétiste, aime t-il rappeler: « C'est en 1990 que je me suis mis à la politique avec l'houphouétisme. » En 1995, au sein de l’alliance Républicaine, il aiguisait ses premières armes dans la commune de Port Bouët par des marches au sein de groupes, partisans du RDR.
Son opposition farouche en 1999 à la Rue Lepic lors de l’arrestation de Mme Dagri Diabaté ,alors secrétaire générale du RDR devant les Forces de l’ordre et ce, au risque de sa vie, aura valu la sympathie de cette dernière à ce jeune ‘’ grenadier voltigeur’’ venu essuyer les coups de matraque et de gaz de policiers qui voulaient en découdre avec le parti d’Alassane Ouattara.
A sa sortie de la maison de correction d’Abidjan(MACA), le 24 décembre 1999, à la faveur du coup d’Etat de feu le Général Guéi, Mme Dagri Diabaté présenta le jeune Alain au Docteur Ouattara, à l’époque Président du RDR. Celui-ci se voit ainsi confier le poste de secrétariat national à la communication. Rappelons qu’Alain portait dans sa besace un DEA en Histoire et Géographie.
A l’éclatement de la crise militaro-politique du 19 septembre 2002, il se retrouve aux côtés de Guillaume Soro comme responsable à la communication. En Janvier, février et Mars 2007, pendant les accords de Ouaga, il est membre permanent du CEA(Comité d’évaluation et d’accompagnement), organe de consultation et de suivi desdits accords.
Après la formation du Gouvernement sous la direction de Guillaume Soro, Premier Ministre, il est nommé Directeur de communication à la Primature ; sous un climat de tension et de méfiance vis-à-vis du pouvoir d’Abidjan dirigé par le FPI et les Forces Nouvelles, il exécute avec sérénité la tâche à lui confiée. Sa présence et sa loyauté aux côtés de son ‘’ chef’’ Soro Guillaume ont failli lui coûter la vie lors de l’attentat du 29 juin 2007 à Bouaké.
L’élection du Docteur Alassane Ouattara aux élections présidentielles lui ouvre les portes de Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique.
Son expérience des réalités de la vie et du quotidien des ivoiriens, renforcent davantage son souci de l’amélioration du quotidien du peuple ivoirien.
Partant de là, l’homme choisit comme premier champ d’action, Fresco, en raison des réelles difficultés traversées par le Sud Ouest, région la plus enclavée de la région. Il décide pour cela d’emprunter le terrain politique en se présentant à la députation.
L’homme au cours de ces différentes campagnes, rappelait aux populations d’inscrire leurs enfants en âge de fréquenter. Son approche des enfants dans les différentes localités donnait l’impression de revoir sa vie de gamin qui, revivant son passé, voulait donner une chance aux enfants à aller tôt à l’école. De Balbon III à petit Bondoukou en passant par Gbagbam et Okroudoumou, l’homme se voyait en ces enfants dont les chances de bénéficier d’une instruction étaient minces.
« Chers parents » disait-il, « mettez vos enfants à l’école ! Ne les envoyez pas au champ sous prétexte qu’il n’ya pas d’école où les inscrire. Je sais les problèmes que vous vivez .Certains villages sont dépourvus d’écoles. Mais je ferai de mon mieux afin que vous ayez une école. » Répondait-il face aux préoccupations pressantes des populations. Ainsi, lors d’une visite à Okrodoumou, le candidat indépendant est tombé des nues à la vue d’une construction de fortune servant de classe : « C’est une classe ça? »Oui, une classe de CE1 répondit un enseignant.
Chose promise, chose due .De retour hier à Okrodoumou, il fit venir tout le matériel comme prévu : « je vous avais dit que je n’allais pas faire de don sur place parce que j’avais été choqué par l’école en construction .Et au lieu de donner de l’argent, j’ai dit ce jour là que je prenais l’engagement de remettre les tôles qui vont servir à couvrir l’école. Cette école d’Okromoudou fait pitié. On va terminer ce bâtiment qui est là ; mais il faut construire de nouvelles classes. »Ainsi s’exprimait –il en présentant les matériaux de construction fraichement arrivés. Toute l’école selon le candidat sera crépite et peinte. La destruction de la classe de fortune en lieu et place d’une nouvelle a même été prévue par le candidat.
Toutes les localités visitées par M. Lobognon ont fait l’objet d’une totale adhésion à sa politique de développement. De Zegban I à Zegban II , Mamakro ,Dahiri, Okromoudou et Gbagbam, aux problèmes de développement posés par les populations, des solutions pratiques à court, moyen et long termes ont été trouvées :Pour organiser les jeunes, M. Lobognon mit à la disposition des jeunes un équipement sportif, notamment de football, offrit une broyeuse de manioc dans certaines localités visitées. Les machines destinées au profilage des voies en piteux état, n’attendaient que le coup de départ. Toute cette débauche d’énergie est-elle le résultat d’une simple candidature à la députation ? Que non, car l’homme est bien imprégné des difficultés que vivent les populations. Cette volonté inextricable de vouloir sortir sa région de la léthargie fait réellement la différence avec les autres candidats.
Alain Lobognon est investi des préoccupations de Fresco et ses environs. Et cette soif, cette hargne, cette avidité n’ont laissé personne indifférente au cours de ses sorties dans le pays Godié. Par ses actions d’agent de développement, le candidat indépendant est bien implanté sur le terrain.
Le candidat, partisan de la cohésion sociale, rassure chaque jour les populations tant autochtones qu’allochtones.
«Des gens viennent vous dire si Alain Lobognon est élu, il va chasser les gens. Je ne vais pas chasser quelqu’un. Mon rôle de député, c’est de protéger ceux qui sont dans les plantations. Moi, je suis de Fresco et je veux être le député de Fresco. Je veux être député de Fresco parce que j’aime Fresco. Donc ceux qui viennent vous dire tout cela, dites leur qu’à Okroumoudou, on a besoin de développement, à Gbagbam, on a besoin de développement.
Je n’ai pas attendu que le Gouvernement me donne de l’argent pour commencer à développement ma région. Au moment où je vous parle, les machines sont là. Et les travaux vont commencer à Zegban pour relier Gbagbam et Okromoudou d’ici quelques semaines.
Alain Michel Agnima Lobognon , à coup sûr, est bien parti et a de réelles chances de gagner ces élections. Les populations en ont besoin car la région en a elle aussi besoin : un agent de développement(AD) au service de la population.
Aussi contrairement aux années précédentes, ces législatives de 2011 connaissent un engouement certain au vu du nombre de candidats et le nombre de 255 sièges à pourvoir.
La ville de Fresco quant à elle, affiche quatre candidats, tous déterminés à remporter cette bataille qui s’annonce à coup sûr palpitante.
Mais de tous ces candidats, l’on retient un, assez particulier en la personne de Monsieur Lobognon Agnima Alain Michel, candidat indépendant accompagné de son colistier Zadi Doméné Daniel. Chacun d’eux ayant une histoire qui a marqué la Côte d’Ivoire : l’un s’est fait découvrir en 1995 au sein du RDR et l’autre à la FESCI dans les années 90.
D'abord le colistier :Zadi Doméné Daniel dit Samko est né le 20 décembre 1975, natif de Logbobrou dans le département de Fresco. Il devient secrétaire général de la FESCI à la cité universitaire de Port Bouët I de 98 à 2000, l’homme connaîtra par la suite une vie syndicale tumultueuse au sein du Mouvement : En effet, son impartialité et son souci de garantir une justice à l’égard de tous les mouvements syndicaux lui valent des représailles de la part de ses camarades de l’époque dont Charles Blé Goudé. Interrogé sur la question, voici la réponse de l’ancien syndicaliste : « Je suis un homme qui a toujours refusé l’injustice parce que j’estime qu’il faut toujours traiter les hommes au même pied d’égalité. Ce que mes camarades de l’époque n’ont pas accepté : l’idée de recevoir la FESCI et ses membres animer des meetings et refouler d’autres syndicats tels que l’UNESCI à l’époque, constituait un crime de lèse majesté. Je n’ai accepté et n’accepterai jamais une telle injustice d’où qu’elle vienne ! Et pour cela, j’ai failli passer de vie à trépas car victime d’une sévère agression au sein de ma cité. J’ai eu la vie sauve en sautant de la fenêtre de ma chambre. »
En effet, son impartialité et son souci de garantir une justice à l’égard de tous les mouvements syndicaux, lui valent des représailles de la part de ses camarades de l’époque dont Charles Blé Goudé. Interrogé sur la question, voici la réponse de l’ancien syndicaliste : « Je suis un homme qui a toujours refusé l’injustice parce que j’estime qu’il faut toujours traiter les hommes au même pied d’égalité. Ce que mes camarades de l’époque n’ont pas accepté : l’idée de recevoir la FESCI et ses membres animer des meetings et refouler d’autres syndicats tels que l’UNESCI à l’époque, constituait un crime de lèse majesté. Je n’ai accepté et n’accepterai jamais une telle injustice d’où qu’elle vienne ! Et pour cela, j’ai failli passer de vie à trépas car victime d’une sévère agression au sein de ma cité. J’ai eu la vie sauve en sautant de la fenêtre de ma chambre. »
Sur la question de son rapprochement aux côtés du candidat Alain Lobognon, l’ancien syndicaliste répond sans détour : « Alain est un agent de développement, un homme de conviction qui sait véritablement ce qu’il veut pour les populations de Fresco : leur bien être social. Il n’est même pas encore un élu député de Fresco qu’il a déjà entrepris de grands sentiers de développement pour la commune : Grâce à lui, l’hôpital s’équipe de plus en plus en matériel médical ; notamment une échographie. Désormais, nos mères n’auront plus à parcourir des distances pour se rendre à Sassandra, à San Pedro ou à Abidjan pour se faire consulter. Fresco a désormais un hôpital général avec un directeur. Aussi, l’homme soucieux du bien être des populations, a décidé de désenclaver les villages et contrées environnantes en ré profilant les voies déjà difficiles d’accès. En ce moment même, de grands travaux routiers sont en cours. Remarquant le difficile travail des femmes ménagères dans la préparation de certains mets tels l’attiéké, il a fait venir spécialement à Fresco, des machines servant à la préparation de cet aliment de base. Je ne parlerai pas de la culture Godié que l’homme revalorise en ce moment à travers le Popaix, une culture festivalière du peuple Godié . Sans compter aussi son implication dans une occupation saine des jeunes à travers des activités sportives. M. Lobognon est président d’une équipe de football. Voyez-vous, comment rester indifférent face à ces actions sociales de grande envergure. Dites moi, comment ne pas soutenir un tel homme ? »
L’homme quant à lui, préfère demeurer dans la discrétion, le silence quant à une réponse sur une telle politique sociale.
Né le 17 juillet 1968, Alain Michel Agnima Lobognon est natif de Fresco. C’est à l’âge de huit ans qu’il touchera les bancs, lui qui naguère, était destiné à la pêche : « jusqu’à huit ans, j’étais pêcheur à Fresco auprès de ma grande mère. Et ma mère, arrivée un jour de son voyage, décida de m'inscrire à l’école. J’étais un excellent pêcheur à l’époque ! » Dira t-il.
La vie politique de l'homme débuta dans les années 1990 avec une fibre idéologique houphouétiste, aime t-il rappeler: « C'est en 1990 que je me suis mis à la politique avec l'houphouétisme. » En 1995, au sein de l’alliance Républicaine, il aiguisait ses premières armes dans la commune de Port Bouët par des marches au sein de groupes, partisans du RDR.
Son opposition farouche en 1999 à la Rue Lepic lors de l’arrestation de Mme Dagri Diabaté ,alors secrétaire générale du RDR devant les Forces de l’ordre et ce, au risque de sa vie, aura valu la sympathie de cette dernière à ce jeune ‘’ grenadier voltigeur’’ venu essuyer les coups de matraque et de gaz de policiers qui voulaient en découdre avec le parti d’Alassane Ouattara.
A sa sortie de la maison de correction d’Abidjan(MACA), le 24 décembre 1999, à la faveur du coup d’Etat de feu le Général Guéi, Mme Dagri Diabaté présenta le jeune Alain au Docteur Ouattara, à l’époque Président du RDR. Celui-ci se voit ainsi confier le poste de secrétariat national à la communication. Rappelons qu’Alain portait dans sa besace un DEA en Histoire et Géographie.
A l’éclatement de la crise militaro-politique du 19 septembre 2002, il se retrouve aux côtés de Guillaume Soro comme responsable à la communication. En Janvier, février et Mars 2007, pendant les accords de Ouaga, il est membre permanent du CEA(Comité d’évaluation et d’accompagnement), organe de consultation et de suivi desdits accords.
Après la formation du Gouvernement sous la direction de Guillaume Soro, Premier Ministre, il est nommé Directeur de communication à la Primature ; sous un climat de tension et de méfiance vis-à-vis du pouvoir d’Abidjan dirigé par le FPI et les Forces Nouvelles, il exécute avec sérénité la tâche à lui confiée. Sa présence et sa loyauté aux côtés de son ‘’ chef’’ Soro Guillaume ont failli lui coûter la vie lors de l’attentat du 29 juin 2007 à Bouaké.
L’élection du Docteur Alassane Ouattara aux élections présidentielles lui ouvre les portes de Ministre chargé de la Promotion de la Jeunesse et du Service Civique.
Son expérience des réalités de la vie et du quotidien des ivoiriens, renforcent davantage son souci de l’amélioration du quotidien du peuple ivoirien.
Partant de là, l’homme choisit comme premier champ d’action, Fresco, en raison des réelles difficultés traversées par le Sud Ouest, région la plus enclavée de la région. Il décide pour cela d’emprunter le terrain politique en se présentant à la députation.
L’homme au cours de ces différentes campagnes, rappelait aux populations d’inscrire leurs enfants en âge de fréquenter. Son approche des enfants dans les différentes localités donnait l’impression de revoir sa vie de gamin qui, revivant son passé, voulait donner une chance aux enfants à aller tôt à l’école. De Balbon III à petit Bondoukou en passant par Gbagbam et Okroudoumou, l’homme se voyait en ces enfants dont les chances de bénéficier d’une instruction étaient minces.
« Chers parents » disait-il, « mettez vos enfants à l’école ! Ne les envoyez pas au champ sous prétexte qu’il n’ya pas d’école où les inscrire. Je sais les problèmes que vous vivez .Certains villages sont dépourvus d’écoles. Mais je ferai de mon mieux afin que vous ayez une école. » Répondait-il face aux préoccupations pressantes des populations. Ainsi, lors d’une visite à Okrodoumou, le candidat indépendant est tombé des nues à la vue d’une construction de fortune servant de classe : « C’est une classe ça? »Oui, une classe de CE1 répondit un enseignant.
Chose promise, chose due .De retour hier à Okrodoumou, il fit venir tout le matériel comme prévu : « je vous avais dit que je n’allais pas faire de don sur place parce que j’avais été choqué par l’école en construction .Et au lieu de donner de l’argent, j’ai dit ce jour là que je prenais l’engagement de remettre les tôles qui vont servir à couvrir l’école. Cette école d’Okromoudou fait pitié. On va terminer ce bâtiment qui est là ; mais il faut construire de nouvelles classes. »Ainsi s’exprimait –il en présentant les matériaux de construction fraichement arrivés. Toute l’école selon le candidat sera crépite et peinte. La destruction de la classe de fortune en lieu et place d’une nouvelle a même été prévue par le candidat.
Toutes les localités visitées par M. Lobognon ont fait l’objet d’une totale adhésion à sa politique de développement. De Zegban I à Zegban II , Mamakro ,Dahiri, Okromoudou et Gbagbam, aux problèmes de développement posés par les populations, des solutions pratiques à court, moyen et long termes ont été trouvées :Pour organiser les jeunes, M. Lobognon mit à la disposition des jeunes un équipement sportif, notamment de football, offrit une broyeuse de manioc dans certaines localités visitées. Les machines destinées au profilage des voies en piteux état, n’attendaient que le coup de départ. Toute cette débauche d’énergie est-elle le résultat d’une simple candidature à la députation ? Que non, car l’homme est bien imprégné des difficultés que vivent les populations. Cette volonté inextricable de vouloir sortir sa région de la léthargie fait réellement la différence avec les autres candidats.
Alain Lobognon est investi des préoccupations de Fresco et ses environs. Et cette soif, cette hargne, cette avidité n’ont laissé personne indifférente au cours de ses sorties dans le pays Godié. Par ses actions d’agent de développement, le candidat indépendant est bien implanté sur le terrain.
Le candidat, partisan de la cohésion sociale, rassure chaque jour les populations tant autochtones qu’allochtones.
«Des gens viennent vous dire si Alain Lobognon est élu, il va chasser les gens. Je ne vais pas chasser quelqu’un. Mon rôle de député, c’est de protéger ceux qui sont dans les plantations. Moi, je suis de Fresco et je veux être le député de Fresco. Je veux être député de Fresco parce que j’aime Fresco. Donc ceux qui viennent vous dire tout cela, dites leur qu’à Okroumoudou, on a besoin de développement, à Gbagbam, on a besoin de développement.
Je n’ai pas attendu que le Gouvernement me donne de l’argent pour commencer à développement ma région. Au moment où je vous parle, les machines sont là. Et les travaux vont commencer à Zegban pour relier Gbagbam et Okromoudou d’ici quelques semaines.
Alain Michel Agnima Lobognon , à coup sûr, est bien parti et a de réelles chances de gagner ces élections. Les populations en ont besoin car la région en a elle aussi besoin : un agent de développement(AD) au service de la population.