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Politique Publié le lundi 12 décembre 2011 | AFP

Législatives ivoiriennes: 20% de participation, selon porte-parole Gbagbo

© AFP Par DR
Législatives 2011: le président de la CEI, Youssouf Bakayoko à Aboisso et à Bassam
Dimanche 11 décembre 2011. Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), SEM Youssouf Bakayoko constate le bon déroulement des opérations de vote à Aboisso et à Bassam
Abidjan, 12 déc 2011 (AFP) - Les législatives ivoiriennes de dimanche,
boycottées par le parti de Laurent Gbagbo, ont enregistré un taux de
participation d'"à peine 20%", a affirmé lundi le porte-parole de
l'ex-président, accusant le nouveau pouvoir de manquer de "légitimité".
Le scrutin "a enregistré un taux de participation avoisinant à peine 20%,
le plus faible jamais connu en Côte dIvoire", a déclaré Justin Koné Katinan
dans un communiqué.
Ce "très faible" taux traduit "ce que représente" le nouveau chef de l'Etat
Alassane Ouattara dans l'électorat, "qui n'a pas voulu légitimer son pouvoir
illégal", a-t-il poursuivi.
Selon lui, "les Ivoiriens, terrorisés par les armes dAlassane Ouattara,
expriment par cette révolte silencieuse leur désaveu à son encontre pour avoir
transféré illégalement le président Laurent Gbagbo à La Haye", à la Cour
pénale internationale (CPI), qui le soupçonne de crimes contre l'humanité.
"La nécessaire réconciliation en Côte dIvoire ne peut se réaliser sans
lapport et la présence effectifs" de M. Gbagbo, conclut M. Katinan, recherché
par la justice ivoirienne et en exil depuis la fin de la crise post-électorale
de décembre 2010-avril 2011.
La Commission électorale indépendante (CEI) n'a pas encore fourni de taux
de participation mais, selon les observateurs, la mobilisation des électeurs a
été faible.
Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a cependant souligné que la
participation aux législatives tournait "généralement autour de 35%", loin des
taux enregistrés lors des présidentielles.
Le scrutin est destiné à tourner la page de la crise née du refus de M.
Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, une
crise qui a fait quelque 3.000 morts et a abouti à l'arrivée de M. Ouattara au
pouvoir en avril.

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