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Politique Publié le mardi 13 décembre 2011 | Le Democrate

Après avoir refusé de participer aux élections législatives, Le Fpi s’érige en statisticien et invite Ado au dialogue

© Le Democrate Par Emma
Rôle de la jeunesse dans la nouvelle sphère politique: le président de l’Alliance pour le changement (APC), Alphonse Soro rencontre le secrétaire national par intérim de la jeunesse du Front populaire ivoire (JFpi), Justin Koua
Samedi 29 octobre 2011. Abidjan, siège du Cnrd.
Le Front Populaire ivoirien (Fpi), par la voix de son Secrétaire général et porte- parole par intérim Laurent Akoun, a animé hier lundi 12 décembre une conférence de presse au siège du Congrès national pour la résistance et la démocratie (Cnrd) à Cocody. Il s’est prononcé sur les résultats des législatives du 11 décembre dernier auxquelles son parti a appelé ses militants au boycott. Au dire de Laurent Akoun, les experts du Fpi qui ont été dépêchés sur le terrain, ont enregistré un taux de participation de 14,33%. Selon lui , cela devrait interpeller le Président de la République Alassane Ouattara. Au dire du conférencier, ces législatives devaient montrer une Côte d’Ivoire réconciliée par son fort taux de participation. Il a par ailleurs indiqué que ces élections législatives constituent une arnaque c’est pourquoi le Fpi n’a pas voulu y prendre part. Pour lui, le pouvoir a pris en otage les institutions chargées d’organiser ces élections (Cei, Ins…). Il a par ailleurs mentionné qu’au vu de ce faible taux de participation confirmé par trois (3) sources internes (la faible affluence, la radio, la télévision et la presse internationale), le Fpi apparaît comme le premier parti ivoirien. C’est pourquoi, l’avis de ce parti doit compter dans le cadre de la réconciliation. Il a donc appelé Ado à continuer les négociations. Mais cela doit commencer par la libération sans condition de leurs camarades emprisonnés, l’arrêt des poursuites et autres mandats d’arrêts contre leurs camarades en exil et le dégel de leurs avoirs… Sur la question des 125 millions de Fcfa que le pouvoir aurait octroyé au Fpi en vue de prendre part aux élections, Laurent Akoun a simplement indiqué que cette somme n’était pas une condition pour son parti de participer aux législatives. Mais c’est le reliquat du financement des partis politiques dont la première partie avait été versée sous Gbagbo. Concernant le transfèrement de Gbagbo à la Haye, le conférencier qui était soutenu par certains caciques du Fpi (Amani N’Guessan Michel, Odette Lorougnon, Dano Djédjé Sébastien…) a déclaré que c’est une déportation dont les effets négatifs ont été ressentis dans les urnes. Pour lui, le Fpi a décidé de faire de cette déportation son combat afin que l’ex-président regagne Abidjan.

Benoît Amon
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