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Société Publié le vendredi 16 décembre 2011 | Le Patriote

Affrontements à Yopougon entre FRCI et miliciens : Un ancien proche de Blé Goudé et sa garde désarmés

© Le Patriote Par G. Lasme
Présidentielle - sécurité : Deploiement de 1500 soldats des FAFN.
Le départ de 1500 soldats Fafn pour la sécurisation du second tour a debuté a Bouaké le jeudi 25 novembre 2010 en présence du CEMA Soumaila Bakayoko ,le Cdt Shérif Ousmane et des forces licornes
Des tirs nourris à l’arme lourde et des crépitements. C’est ce qui a mis en émoi la grande commune de Yopougon. Dans la journée d’hier au Nouveau Quartier, des affrontements ont eu lieu entre des éléments des FRCI et la garde de Séa Honoré, un ex-proche de Charles Blé Goudé qui a rallié le pouvoir. L’ancien chef milicien et ses hommes ont été interpellés par une patrouille des FRCI au moment ils se rendaient à leur base. Selon les témoignages, les éléments qui étaient en patrouille ont croisé le chemin de Séa Honoré et sa garde. Ces derniers ont tenté de prendre les armes des hommes de l’ancien compagnon de Blé Goudé. Parce qu’ils estiment que ceux-ci n’ont pas le droit de porter des armes. Puisque n’étant des éléments réguliers des FRCI. Une intention à laquelle Séa et ses hommes se sont vigoureusement opposés. Il s’en donc suivi une altercation entre les deux camps qui s’est terminée par des échanges de tirs. Le bilan est lourd. Car dix personnes ont été blessées au cours des affrontements dont certains gravement. Les affrontements ont créé la panique et la psychose dans la cité. Les habitants encore traumatisés par la crise postélectorale, ont vidé les rues pour se terrer chez eux. Il a fallu la prompte intervention du commandant adjoint du Palais, le commandant Chérif Ousmane pour rappeler les deux camps à l’ordre et ramener le calme. Dans l’après-midi, le calme est revenu et les populations ont pu reprendre leurs activités. Mais c’est le cas d’interpeller les responsables des FRCI. Ce genre d’agissements n’est pas de nature à ramener la sérénité au sein de la population abidjanaise en cette période de fin d’année. Car, après l’attaque musclée de la préfecture de police mercredi dernier par des éléments des FRCI, cette deuxième sortie malencontreuse des hommes en arme est vraiment déplorable. Il appartient à l’état-major de mettre ici et maintenant un terme à tout ce désordre. Au risque de compromettre tous les efforts que le président de la République est en train de consentir pour rassurer les bailleurs de fonds à venir investir en Côte d’Ivoire. Si la hiérarchie des FRCI ne contrôle pas ses effectifs qu’elle le dise. Pour qu’on puisse tirer les conséquences qui s’imposent. La récréation a assez duré. Il est grand de sonner sa fin.

Jean-Claude Coulibaly
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