Après une séance de travail, la veille, avec la hiérarchie militaire, le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro, a reçu, samedi, les patrons de la gendarmerie nationale. Il leur a demandé de jouer pleinement leur rôle de sécurisation.
Après les ordres du chef suprême des armées, le Premier ministre, ministre de la Défense, est au front. Guillaume Soro s’est engagé à amener les hommes en tenue à améliorer leurs rapports avec la population. Vendredi dernier, il a reçu la hiérarchie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) avec à sa tête le chef d’état-major général (Cemg), le général de division Soumaïla Bakayoko. Le lendemain, c’est avec le corps dirigé par le général de brigade Gervais Kouassi Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie, qu’il a partagé sa volonté d’avoir une armée qui joue pleinement son rôle de protecteur de la population. Etaient présents les commandants de légions et ceux des écoles et des unités spéciales. « La Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont besoin de parler à leur armée, à leur gendarmerie nationale. Les gendarmes, les militaires doivent se donner pour objectif d’être l’ami du citoyen. Il faut que le citoyen n’ait pas peur de la gendarmerie nationale, n’ait pas peur de l’armée », a-t-il confié aux journalistes au terme de la réunion. « Il faut que le citoyen sache qu’il a un protecteur, c’est le gendarme, c’est le militaire. C’est cet objectif que nous sommes en train de poursuivre. Ceci commence bien évidemment par un dialogue avec les grands commandements », a-t-il indiqué. Il a annoncé qu’il initiera une grande tournée sur l’ensemble du territoire pour parler aux troupes et de grandes rencontres entre les gendarmes, les militaires et la population.
Traquer les faux Frci
Un cadre d’échanges qui permettra à la population de dire ce qu’elle reproche aux gendarmes et à ces derniers d’expliquer aux premiers leur mission et son bien-fondé, a-t-il expliqué. Guillaume Soro se dit confiant quant à l’amélioration de la situation sécuritaire avec de telles initiatives. « J’ai foi, que très bientôt, les choses vont s’améliorer. Vous savez bien que les choses se sont améliorées tout de même. On n’est quand-même pas au lendemain du 11 avril 2011, où on ne pouvait pas aller en boîte de nuit, ni au restaurant. Aujourd’hui, vous allez au restaurant, vous allez en boîte de nuit, Abidjan est éclairé, c’est déjà encourageant », s’est-il réjoui. Le ministre de la Défense regrette que certains soldats commettent des fautes bien que ces manquements aient été immédiatement sanctionnés. Ces séances de travail avec la hiérarchie militaire visent, selon lui, à la mettre face à ses responsabilités. « Il est clair qu’il y a une question de responsabilité. Six mois après la mise en place du gouvernement, les Ivoiriens ont le droit de noter et de sentir une amélioration notoire de la sécurité dans leur quotidien. On ne peut plus accepter que les errements des premiers jours se perpétuent », a-t-il prévenu. Il a rappelé que pour traduire en acte les injonctions du président de la République, une police militaire a été créée. « Cette police militaire est chargée de traquer les faux Frci parce que vous savez, malheureusement, tous les brigands pour peu qu’ils soient intelligents, se procurent un treillis, badigeonnent les véhicules de sigles ou insignes de l’armée et puis, vont commettre, même pas des larcins, mais des actes de grand banditisme et on accuse les FRCI », a-t-il noté. Le patron de l’armée a ajouté : « j’ai dit aux Frci, la population a raison de vous accuser. Maintenant, c’est à vous de montrer qu’il y a des usurpateurs qui sont dans vos rangs et c’est à vous de les traquer. Et, c’est ce à quoi la gendarmerie et l’armée se livrent ».
Bamba K. Inza
Après les ordres du chef suprême des armées, le Premier ministre, ministre de la Défense, est au front. Guillaume Soro s’est engagé à amener les hommes en tenue à améliorer leurs rapports avec la population. Vendredi dernier, il a reçu la hiérarchie des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) avec à sa tête le chef d’état-major général (Cemg), le général de division Soumaïla Bakayoko. Le lendemain, c’est avec le corps dirigé par le général de brigade Gervais Kouassi Kouakou, commandant supérieur de la gendarmerie, qu’il a partagé sa volonté d’avoir une armée qui joue pleinement son rôle de protecteur de la population. Etaient présents les commandants de légions et ceux des écoles et des unités spéciales. « La Côte d’Ivoire et les Ivoiriens ont besoin de parler à leur armée, à leur gendarmerie nationale. Les gendarmes, les militaires doivent se donner pour objectif d’être l’ami du citoyen. Il faut que le citoyen n’ait pas peur de la gendarmerie nationale, n’ait pas peur de l’armée », a-t-il confié aux journalistes au terme de la réunion. « Il faut que le citoyen sache qu’il a un protecteur, c’est le gendarme, c’est le militaire. C’est cet objectif que nous sommes en train de poursuivre. Ceci commence bien évidemment par un dialogue avec les grands commandements », a-t-il indiqué. Il a annoncé qu’il initiera une grande tournée sur l’ensemble du territoire pour parler aux troupes et de grandes rencontres entre les gendarmes, les militaires et la population.
Traquer les faux Frci
Un cadre d’échanges qui permettra à la population de dire ce qu’elle reproche aux gendarmes et à ces derniers d’expliquer aux premiers leur mission et son bien-fondé, a-t-il expliqué. Guillaume Soro se dit confiant quant à l’amélioration de la situation sécuritaire avec de telles initiatives. « J’ai foi, que très bientôt, les choses vont s’améliorer. Vous savez bien que les choses se sont améliorées tout de même. On n’est quand-même pas au lendemain du 11 avril 2011, où on ne pouvait pas aller en boîte de nuit, ni au restaurant. Aujourd’hui, vous allez au restaurant, vous allez en boîte de nuit, Abidjan est éclairé, c’est déjà encourageant », s’est-il réjoui. Le ministre de la Défense regrette que certains soldats commettent des fautes bien que ces manquements aient été immédiatement sanctionnés. Ces séances de travail avec la hiérarchie militaire visent, selon lui, à la mettre face à ses responsabilités. « Il est clair qu’il y a une question de responsabilité. Six mois après la mise en place du gouvernement, les Ivoiriens ont le droit de noter et de sentir une amélioration notoire de la sécurité dans leur quotidien. On ne peut plus accepter que les errements des premiers jours se perpétuent », a-t-il prévenu. Il a rappelé que pour traduire en acte les injonctions du président de la République, une police militaire a été créée. « Cette police militaire est chargée de traquer les faux Frci parce que vous savez, malheureusement, tous les brigands pour peu qu’ils soient intelligents, se procurent un treillis, badigeonnent les véhicules de sigles ou insignes de l’armée et puis, vont commettre, même pas des larcins, mais des actes de grand banditisme et on accuse les FRCI », a-t-il noté. Le patron de l’armée a ajouté : « j’ai dit aux Frci, la population a raison de vous accuser. Maintenant, c’est à vous de montrer qu’il y a des usurpateurs qui sont dans vos rangs et c’est à vous de les traquer. Et, c’est ce à quoi la gendarmerie et l’armée se livrent ».
Bamba K. Inza
