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Politique Publié le jeudi 29 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Réconciliation / Depuis son exil Charles Blé Goudé Blé Goudé invite le parti au pouvoir et l’opposition au dialogue

Charles Blé Goudé, président de la galaxie patriotique, sous le règne de l’ex-chef d’Etat déchu, a halte de voir ses frères et sœurs ivoiriens se réconcilier et penser à la reconstruction du pays. Dans une déclaration adressée aux médias dont l’IA a reçu copie, Charles Blé Goudé, met en avant l’intérêt national. Il invite à cet effet, le parti au pouvoir et l’opposition à un dialogue sincère et franc. Ci-dessous la déclaration.

DECLARATION DE CHARLES BLE GOUDE

Pour un nouveau consens national

La Côte d’Ivoire, notre pays, continue de chercher ses marques 8(huit) mois après le dénouement de la crise postélectorale. Une crise dont les conséquences sont à plusieurs étages. Les volets politique et sécuritaire ayant marqué l’actualité ces dernières semaines, il apparaît comme un devoir pour moi, en tant qu’acteur ivoirien, même en exil, d’inviter le pouvoir à l’establishment d’un nouveau consensus national. L’actualité politique a été marquée par le fort taux d’abstention lors des dernières élections législatives du 11 décembre 2011. Les Ivoiriens ont saisi l’occasion que leur ont offerte ces élections pour s’exprimer et cela s’est fait sans violence. Qu’il me soit permis de les féliciter. Comme à l’accoutumée, chaque camp politique a interprété ce fort taux d’abstention en sa faveur. Pour le pouvoir, la faible participation des Ivoiriens aux élections législatives dernières est une constante de la vie politique ivoirienne. L’opposition, quant à elle, se réjouit du succès du mot d’ordre de boycott lancé par le Front populaire ivoirien (FPI) et ses alliés (LMP). Au-delà de toutes ces interprétations, une chose est indéniable. Le faible taux de participation aux élections législatives rend l’Assemblée nationale peu représentative du peuple de Côte d’Ivoire et remet sur la table la nécessité d’un dialogue sincère et franc entre le pouvoir et l’opposition. Cela devrait aussi amener les tenants du pouvoir à abandonner leur attitude de triomphalisme afin de se rendre compte qu’une bonne frange de la population ivoirienne porte encore en elle les séquelles des récentes violences post- électorales. Les principaux animateurs de l’opposition sont soit en prison, soit en exil. Ceux qui sont en liberté ne se sentent guère en sécurité et font chaque jour l’objet de menaces. Plusieurs milliers d’Ivoiriens croupissent aujourd’hui dans les camps de refugiés des pays limitrophes. Et comme si cela ne suffisait pas, les FRCI se signalent chaque jour par des exactions qui allongent la liste déjà trop longue des victimes ivoiriennes. L’attaque de la Préfecture de Police d’Abidjan, les affrontements entre FRCI à Yopougon, les événements de Vavoua, du Moyen Cavally et de Sikensi en sont les preuves tangibles. Les injonctions du chef de l’Etat n’ont pas réussi à calmer les ardeurs des Frci, bien au contraire. Ce qui oblige aujourd’hui le pouvoir à engager des actions de force contre des éléments des Frci afin de les désarmer. Tout cela rend l’atmosphère politique délétère et fait planer des menaces dont notre pays peut bien faire l’économie. C’est pourquoi, nous proposons que le pouvoir engage des consultations avec l’opposition politique d’une part et les forces militaires d’autre part, afin de créer un climat de confiance qui aboutirait à un nouveau consensus national. Les consultations avec les forces militaires (ex-FDS, ex-FAFN) participeront à la formation d’une véritable armée nationale ayant le sens du civisme et dénuée de tout tribalisme. Ce qui permettrait de jeter les bases d’une vraie réconciliation nationale. Notre pays en sortira guéri et grandi.
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