Invisibles, il y a quelques mois, les policiers et gendarmes sont de retour dans les commissariats et les brigades de gendarmerie. Ils y ont repris le service et travail au bonheur des populations. Une présence qui a mis au second plan les FRCI. Ainsi, le trop plein de FRCI, armes en bandoulières, lance- roquette à l’épaule qu’on voyait à tous les carrefours d’Abidjan et souvent sur les deux ponts, n’est qu’un lointain souvenir. Les actions d’envergure menées par le Premier ministre, ministre de la Défense, Guillaume Soro et le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko ont porté des fruits. La peur de sortir de chez soi a disparu pour faire place à la java dans toutes les communes d’Abidjan notamment. Il n’est pas rare de voir des Abidjanais « chauffés » jusqu’au petit matin. Les barrages ont considérablement diminué à Abidjan , ce qui facilite la libre circulation des biens et des personnes. Une note positive que vient malheureusement de ternir les évènements de Vavoua où une patrouille non autorisée des FRCI a été à la base de la mort de cinq personnes, du Plateau où des éléments FRCI ont libéré de force certains des leurs mis au violon pour consommation de drogue. Le cas de Yopougon où une altercation entre FRCI s’est terminé par l’usage d’armes à feu. Le week-end dernier, une altercation entre un FRCI et un jeune Abidji a dégénéré à Sikensi faisant cinq morts. Fort heureusement, le Président de la République est monté au créneau. Sur ses instructions, le chef d’état-major général des FRCI a donné depuis hier, deux semaines aux chefs pour encaserner les éléments. Un geste qui, à n’en point douter, couronnera les efforts du gouvernement en matière de sécurisation des biens et des personnes.
TL
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