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Politique Publié le samedi 31 décembre 2011 | Le Patriote

Motus : Renaissance

Pendant dix bonnes années, ils nous ont plongés dans le noir et la pénombre. Pendant une décennie, ils ont ouvert pour le pays qu’ils prétendaient aimer, le temps du crépuscule. Comme des Eléphants dans un champ, les refondateurs ont tout détruit sur leur passage. L’économie, l’école, le transport, la santé…. Comme si cela n’était pas suffisant, Gbagbo et les siens ont fait la poche à la nation. Les caisses nationales ont été pillées et dévalisées. Les curieux socialistes, qui se voulaient des « poches de moralité », n’ont eu d’autre mérite que d’organiser la curée et la prédation. Pendant dix ans, la saignée de la République n’a eu de commune mesure que leur volonté d’enrichissement illicite. Fièrement d’ailleurs, leur chef de file, Laurent Gbagbo, à présent à la Cour Pénale Internationale, l’a dit ouvertement à ses compatriotes, sans sourciller et sans souvenance de ses déclarations et slogans des années d’opposition : « Avant, on n’avait rien. Maintenant, on a un peu ». Depuis qu’ils ont quitté le pouvoir, la Côte d’Ivoire a commencé à respirer et les populations sont plus qu’heureuses. C’est véritablement le temps de la renaissance, de la reconstruction et de la relance économique. Cela n’est pas pour faire plaisir aux refondateurs, qui racontent des grossièretés à n’en point finir. Aveuglés par la haine et la rancœur, ils ne voient pas les chantiers qui se dessinent, les ordures qui ont disparu, le travail qui est désormais de saison et la lumière qui soigne nos douleurs et blessures. Les pauvres, ils sont dans le mensonge, la médisance, le charlatanisme et les « prophéties » de vieux séniles. Il ne faut pas s’en offusquer. Nos camarades dits socialistes ont toujours fonctionné ainsi. Ils adorent tant la mauvaise foi, le double langage, la duplicité et la belligérance. Pendant dix ans, avons-nous dit, ils se sont tourné les pouces, ont donné dans la jouissance et le nombrilisme. Ils sont surpris de constater qu’on pouvait mettre les Ivoiriens au travail et bien utiliser l’argent du contribuable. Pauvres refondateurs qui rêvent de coups d’Etat, tant ils adorent les coups d’éclat. A trop rêver, on tombe dans la folie
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