L’année 2011 est morte. Vive 2012 qui ouvre à nouveau le temps de l’espoir pour chacun des Ivoiriens. Une parenthèse de sang, de coups tordus, d’impunité, de corruption, de clanisme et d’affairisme a été tournée avec l’avènement du Président Alassane Ouattara.
Avec ce qui nous a été donné de voir en quelques mois, avec des chantiers énormes, il est de bon aloi d’espérer des lendemains qui chantent pour notre pays et pour ses habitants. On a vu la grande et indescriptible joie vécue avant-hier sur les deux ponts d’Abidjan, pendant la cérémonie des feux d’artifices. Que c’était beau et merveilleux ! Pour notre part, au journal Le Patriote, « le héros oublié », s’il n’est pas carrément aux oubliettes, nous osons espérer que 2012 sera le temps du rachat pour tant d’années de sacrifices, de lutte sans merci pour la démocratie, pour l’avènement du Président Ouattara, de renoncements, d’abnégation, de risques devant la machine à tuer de la refondation. Certains parmi nous ont été rappelés à Dieu sur le chemin de la lutte, quand la grande majorité, avec raison, pense avoir été jeté aux orties. A l’extérieur, pour une certaine opinion, Le Patriote fait partie des privilégiés du régime, suscitant tant de fausses envies.
Et pourtant…. la réalité est toute autre, à notre grand détriment. Hélas, Mille fois Hélas ! Du lendemain de la victoire électorale jusqu’à ce jour, personne ne nous a appelé et nous n’avons pu appeler personne. Nous n’osons pas croire avec Anatole Mendes France que « les changements même les plus souhaités, ont leur part de mélancolie ». Nous refusons de vivre le destin des enfants du cordonnier qui se cherchent des chaussures à porter. C’est pourquoi nous en sommes à comprendre pourquoi tant de lutte sacrificielle n’ont produit qu’indifférence et ignorance.
Pourquoi le coq qui a chanté avant l’aurore a-t-il été oublié au profit de celui qui est apparu après le lever du jour ? Au moment où nous entrons dans la nouvelle année, il est bon de crier notre « Monnè », cette grande colère et énorme rage, que la langue française ne connait et ne peut exprimer. Pour le nécessaire exorcisme, point de départ d’une nouvelle ère
Avec ce qui nous a été donné de voir en quelques mois, avec des chantiers énormes, il est de bon aloi d’espérer des lendemains qui chantent pour notre pays et pour ses habitants. On a vu la grande et indescriptible joie vécue avant-hier sur les deux ponts d’Abidjan, pendant la cérémonie des feux d’artifices. Que c’était beau et merveilleux ! Pour notre part, au journal Le Patriote, « le héros oublié », s’il n’est pas carrément aux oubliettes, nous osons espérer que 2012 sera le temps du rachat pour tant d’années de sacrifices, de lutte sans merci pour la démocratie, pour l’avènement du Président Ouattara, de renoncements, d’abnégation, de risques devant la machine à tuer de la refondation. Certains parmi nous ont été rappelés à Dieu sur le chemin de la lutte, quand la grande majorité, avec raison, pense avoir été jeté aux orties. A l’extérieur, pour une certaine opinion, Le Patriote fait partie des privilégiés du régime, suscitant tant de fausses envies.
Et pourtant…. la réalité est toute autre, à notre grand détriment. Hélas, Mille fois Hélas ! Du lendemain de la victoire électorale jusqu’à ce jour, personne ne nous a appelé et nous n’avons pu appeler personne. Nous n’osons pas croire avec Anatole Mendes France que « les changements même les plus souhaités, ont leur part de mélancolie ». Nous refusons de vivre le destin des enfants du cordonnier qui se cherchent des chaussures à porter. C’est pourquoi nous en sommes à comprendre pourquoi tant de lutte sacrificielle n’ont produit qu’indifférence et ignorance.
Pourquoi le coq qui a chanté avant l’aurore a-t-il été oublié au profit de celui qui est apparu après le lever du jour ? Au moment où nous entrons dans la nouvelle année, il est bon de crier notre « Monnè », cette grande colère et énorme rage, que la langue française ne connait et ne peut exprimer. Pour le nécessaire exorcisme, point de départ d’une nouvelle ère
