x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Faits Divers Publié le mardi 3 janvier 2012 | Nord-Sud

Un riverain témoigne

Comment avez vous vécu le drame ?
Nous ne sommes pas loin du site, soit 100 à 150m. C’est ce lundi 2 janvier autour de 9 heures que nous avons entendu le bruit de l’avion. Comme c’est un petit avion, nous avons cru qu’il avait éteint le moteur. Et qu’il tentait de redémarrer. Quelque temps après, nous avons entendu un grand bruit. Comme celui d’un gros arbre qui venait d’être déraciné. Le bruit était lourd. J’’ai dit tout de suite que l’avion était tombé. Nous sommes allés voir sur la berge de la lagune, nous n’avons rien vu. C’est ainsi que j’ai appelé le 180, ç’a sonné en vain puis le 170. Nous étions obligés d’appeler les amis qui étaient en ville. A Grand-Bassam et à Abidjan. Tout le monde était surpris. C’est une heure après le crash que les autorités de la ville de Grand-Bassam sont arrivées sur les lieux notamment la gendarmerie, la police. J’avais déjà traversé la lagune pour me rendre sur l’île. J’étais seul.
 
Que s’est-il passé par la suite ?
J’ai été rejoint après par les jeunes du village de Vitré I. Et, ensemble nous avons entrepris les recherches dans la forêt jusque-là ce qu’un hélicoptère vienne. C’est ce dernier qui a repéré l’engin. Les membres de l’équipage de l’hélico ont atterri dans un champ de manioc, non loin de l’endroit où nous étions, nous les avons rejoint et ils nous ont indiqué l’épave. C’était dans les palétuviers, disons à 30m de la lagune. Et nous sommes rentrés. Quand j’ai repéré l’avion, je suis monté sur l’engin pour signaler au pilote de l’hélico qui survolait l’endroit du sinistre que le pilote, seul occupant de l’avion était mort sur le coup. Nous avons attendu que le médecin et deux autres pilotes arrivent sur les lieux afin de constater eux-mêmes les faits. C’est lorsqu’ils sont arrivés qu’on a ouvert la portière de l’avion. Après le constat du médecin, nous avons extrait le corps de l’engin. Les deux pilotes ont désactivé l’appareil. Après ça, ils ont enlevé ses affaires et nous avons cherché une sortie sur le bord de la lagune. Il n’y avait pas de piste, il fallait se frayer un chemin pour aller jusqu’à la lagune afin de transporter le corps à l’autre rive.

Entretien réalisé par Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Titrologie

Toutes les vidéos Titrologie à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ