Josué Guébo est le nouveau président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire. Docteur en histoire et philosophie des Sciences, il a rendu visite à «L’Intelligent d’Abidjan».
Josué Guébo, vous êtes le nouveau président des écrivains ivoiriens. Vos projets ?
J’ai choisi d’honorer le statut des écrivains ivoiriens. Rayonner le livre et optimiser les acquis de mes prédécesseurs. Parce qu’il existe en Côte d’Ivoire de grands écrivains. Je ne vais pas les citer pour ne pas faire de jaloux. Ce que je sais, la Côte d’Ivoire a une littérature dynamique et vivante qu’il faut honorer.
Connaissez-vous des meilleures relations littéraires en Côte d’Ivoire et en Afrique ?
Dans les milieux de la poésie de l’expression française, j’apprécie énormément le camerounais Paul Dakeyo. En Côte d’Ivoire, les auteurs comme Camara Nangala, Régina Yaou, Tiburce Koffi, Biton Coulibaly. Les doyens Bernard Dadié, Zadi Zaourou ne sont plus à présenter.
Josué Guébo, y a-t-il de mauvais écrivains ?
A mon avis, il n’existe pas de mauvais écrivains. Il existe simplement de mauvais regards. Des personnes qui ont des difficultés à cerner la capacité d’écriture des écrivains.
Etes-vous un écrivain polémique, engagé ou un écrivain qui écrit des épreuves vécues par les autres ?
Je ne sais pas. En ce qui me concerne, je suis écrivain, poète et nouvelliste. C’est aux lecteurs et aux critiques littéraires de ‘’classer’’ les écrivains.
Pouvez-vous, nous commenter l’arrivée de Maurice Bandama, un autre écrivain, à la tête du Ministère de la culture ?
Maurice Bandama est un grand homme de culture, récompensé déjà en 1993 par un Prix littéraire d’Afrique noire. Il s’est révélé manager de qualités municipales. Je pense que le Ministre Maurice Bandama, mènera à bien sa nouvelle mission à la tête du ministère de la Culture.
Dans le monde de la culture ivoirienne, l’émotion engendrée a été le prix décerné à Frédéric Grah Mel pour son livre ’’Portrait de Félix Houphouët-Boigny’’ ?
Personnellement, je dis que Frédéric Grah Mel est un excellent pédagogue littéraire. Il est à mon avis l’une des grandes plumes de la Côte d’Ivoire. Dans ses ‘’écrits’’, il y a la finesse et l’esthétique. Le prix concernant ‘’Portrait de Félix Houphouët-Boigny’’ est amplement mérité. Des textes indiscutablement littéraires.
Qu’attendez-vous concrètement du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour un agenda sérieux pour les écrivains de Côte d’Ivoire ?
La fonction classique de Chef de l’Etat fait de lui le protecteur des Arts et lettres. Automatiquement, le Chef de l’Etat est l’un des nôtres, et saura distinguer l’intérêt des écrivains ivoiriens parmi tant de priorités dans son agenda politique et civil. C’est bien cette marque d’estime que le bureau tout entier de l’association des écrivains ivoiriens attend du Chef de l’Etat.
Entretien réalisé par Ben Ismaël
Josué Guébo, vous êtes le nouveau président des écrivains ivoiriens. Vos projets ?
J’ai choisi d’honorer le statut des écrivains ivoiriens. Rayonner le livre et optimiser les acquis de mes prédécesseurs. Parce qu’il existe en Côte d’Ivoire de grands écrivains. Je ne vais pas les citer pour ne pas faire de jaloux. Ce que je sais, la Côte d’Ivoire a une littérature dynamique et vivante qu’il faut honorer.
Connaissez-vous des meilleures relations littéraires en Côte d’Ivoire et en Afrique ?
Dans les milieux de la poésie de l’expression française, j’apprécie énormément le camerounais Paul Dakeyo. En Côte d’Ivoire, les auteurs comme Camara Nangala, Régina Yaou, Tiburce Koffi, Biton Coulibaly. Les doyens Bernard Dadié, Zadi Zaourou ne sont plus à présenter.
Josué Guébo, y a-t-il de mauvais écrivains ?
A mon avis, il n’existe pas de mauvais écrivains. Il existe simplement de mauvais regards. Des personnes qui ont des difficultés à cerner la capacité d’écriture des écrivains.
Etes-vous un écrivain polémique, engagé ou un écrivain qui écrit des épreuves vécues par les autres ?
Je ne sais pas. En ce qui me concerne, je suis écrivain, poète et nouvelliste. C’est aux lecteurs et aux critiques littéraires de ‘’classer’’ les écrivains.
Pouvez-vous, nous commenter l’arrivée de Maurice Bandama, un autre écrivain, à la tête du Ministère de la culture ?
Maurice Bandama est un grand homme de culture, récompensé déjà en 1993 par un Prix littéraire d’Afrique noire. Il s’est révélé manager de qualités municipales. Je pense que le Ministre Maurice Bandama, mènera à bien sa nouvelle mission à la tête du ministère de la Culture.
Dans le monde de la culture ivoirienne, l’émotion engendrée a été le prix décerné à Frédéric Grah Mel pour son livre ’’Portrait de Félix Houphouët-Boigny’’ ?
Personnellement, je dis que Frédéric Grah Mel est un excellent pédagogue littéraire. Il est à mon avis l’une des grandes plumes de la Côte d’Ivoire. Dans ses ‘’écrits’’, il y a la finesse et l’esthétique. Le prix concernant ‘’Portrait de Félix Houphouët-Boigny’’ est amplement mérité. Des textes indiscutablement littéraires.
Qu’attendez-vous concrètement du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour un agenda sérieux pour les écrivains de Côte d’Ivoire ?
La fonction classique de Chef de l’Etat fait de lui le protecteur des Arts et lettres. Automatiquement, le Chef de l’Etat est l’un des nôtres, et saura distinguer l’intérêt des écrivains ivoiriens parmi tant de priorités dans son agenda politique et civil. C’est bien cette marque d’estime que le bureau tout entier de l’association des écrivains ivoiriens attend du Chef de l’Etat.
Entretien réalisé par Ben Ismaël