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Sport Publié le samedi 7 janvier 2012 | Le Patriote

Interview / Faustin Mounguengui Nzigou (Ambassadeur du Gabon en Côte d`Ivoire) : “Le Gabon est prêt pour recevoir la jeunesse africaine”

© Le Patriote Par F.D
CAN 2012 - Délivrance des Visas : L`ambassadeur du Gabon donne tous les détails.
SEM Faustin Mounguengui - Nzigou ,`ambassadeur du Gabon près la Côte d`ivoire, a animé une conférence de presse le mercredi 04 janvier 2012 pour donner tous les détails afférents à la délivrance du visa pour la can 2012.
Le Gabon et la Guinée-Equatoriale organise la 28e édition de la CAN (21 janvier-12 février 2012). A deux semaines du coup d'envoi de la compétition, l'Ambassadeur du Gabon en Côte d'Ivoire explique, dans cet entretien, les conditions d'obtention du visa. La conduite à tenir par les visiteurs au Gabon, le niveau de l'organisation de la compétition et les chances de la sélection gabonaise sont passés au scanner par SEM Faustin Mounguengui Nzigou.
Le Patriote : Excellence, le Gabon co-organise la CAN 2012 avec la Guinée-Equatoriale du 21 janvier au 12 février prochain. Succinctement, que doit-on savoir sur votre pays ?

Faustin Mounguengui Nzigou : Le Gabon est un pays frère de la Côte d'Ivoire. Le Gabon est un pays connu des Ivoiriens. Le Gabon et la Côte d'Ivoire, ce sont des décennies de coopération, de connaissances mutuelles. Et ce que je sais, c'est que les présidents Houphouët-Boigny et Omar Bongo Ondimba ont été très proches dans le cadre de la coopération bilatérale et sur le plan personnel. Les Ivoiriens connaissent le Gabon. Et, les Gabonais connaissent la Côte d'Ivoire.

LP : Justement à ce niveau, il est constamment fait cas de la cherté de la vie au Gabon…

FMN : Je ne peux pas confirmer que le Gabon est un pays cher. Vous avez des Ivoiriens qui y vivent, des diplomates qui y vivent. Ils sont mieux placés pour vous instruire sur le niveau de la vie au Gabon. Si c'était réellement cher comme ce que distille la rumeur, vous le saurez. Aujourd'hui, les Ivoiriens ont une chance inouïe de venir au Gabon à la faveur de cette CAN. Qu'ils y aillent et on retour, on saura.

LP : Avant d'y aller, il faut se préparer conséquemment. C'est en ce sens que votre témoignage sera d'une utilité capitale…

FMN : Je sais que beaucoup d'Ivoiriens ont parlé de la cherté de la vie dans l'autre pays co-organisateur. En ce qui concerne le Gabon, ce sont simplement des rumeurs. Le Gabon a un niveau de vie que tout le monde connaît. C'est comme ici à Abidjan. Je ne pense pas que le Gabon, par le niveau de vie qui serait élevé, pourrait décourager ceux qui voudront y aller pour cette CAN.

LP : Une fois sur place, que doit éviter de faire un supporter étranger, un touriste ?

FMN : Dans tous les pays, il y a des règles et des lois qu'il faut absolument observer. Moi qui suis Ambassadeur ici, je ne peux pas me permettre simplement parce que j'ai cette qualité d'Ambassadeur et de diplomate, d'aller à l'encontre de la réglementation en vigueur. La meilleure chose à faire, c'est de respecter les lois en vigueur. Comme on le dit chez nous, si vous arrivez dans un village et que vous trouvez les gens danser vers la gauche, suivez les mouvements. Si vous faites le contraire, vous subirez la rigueur de la loi.

LP : Vous venez d'animer une conférence relative aux conditions d'obtention des visas CAN 2012. Peut-on dire que le Gabon est dans sa «CAN» ?

FMN : Le Gabon est dans sa CAN depuis longtemps. Dans les esprits, les Gabonais sont en plein dans la CAN, dans la lettre, ils sont dans la CAN. Dans l'organisation, ils sont dans la CAN. Les Gabonais n'attendent que le reste de l'Afrique pour faire de cette grande messe du football africain, une fête populaire.

LP : Que faut-il pour obtenir le visa CAN 2012 ?

FMN : Pour cette compétition co-organisée par le Gabon et la Guinée-Equatoriale, les deux pays ont signé le 27 novembre dernier à Libreville (Gabon) un accord portant sur la mise en circulation d'un visa commun sécurisé. Ce visa se présente sous la forme d'une vignette comportant le logo du COCAN et aune validité de 45 jours. Tout demandeur de visa doit avoir un passeport en cours de validité, un certificat international de vaccination ou tout autre document similaire agréé et une accréditation délivrée par la CAF ou par les deux COCAN. Pour les personnes non accréditées par la CAF, il faut une déclaration de moyens de subsistance pour la durée du séjour déclaré et une réservation d'hôtel ou de tout autre justificatif d'hébergement. A cela, il faut ajouter 30 000 FCFA pour les frais de visa. Voilà grosso modo, les conditions qu'il faille remplir pour obtenir le visa.

LP : Qui peut bénéficier de ce visa CAN 2012 ?

FMN : Il y a d'abord les ressortissants des pays qualifiés, les membres du comité exécutif de la CAF et leurs invités, les délégations officielles des pays qualifiés, à raison de 30 membres par délégation, les officiels des matchs et les sponsors de la CAF. Les journalistes, les techniciens de presse et les supporters sont également concernés.

LP : L'Ambassade du Gabon est donc habilitée à délivrer les visas. Que doit faire quelqu'un qui n'a pu avoir le visa à Abidjan ?

FMN : Conformément à l'accord signé par les deux pays, le processus de délivrance débute, le lundi 9 janvier prochain. C'est à cette date que l'Ambassade du Gabon commencera la réception des dossiers. Nous demandons aux Ivoiriens ne pas s'inquiéter. Tous ceux qui n'auront pas le visa à Abidjan pourront l'avoir à Libreville, Mvengué et Port-Gentil.

LP : Quel sens le Gabon donne t-il à l'organisation de la CAN ?

FMN : C'est simplement nous mettre à la disposition de l'Afrique. Nous voulons montrer aux jeunes d'Afrique que le Gabon est capable, avec la Guinée-Equatoriale, d'organiser cette compétition africaine. Pour nous, c'est cet amour, en plus du sport, de faire corps avec le continent, cette jeunesse africaine. C'est également notre participation au développement du sport continental.

LP : Les chances du Gabon à cette CAN ?

FMN : Elles sont identiques à celles des autres équipes. Nous avons seize équipes qui sont, à mon sens, de même valeur. Quelque soit ce qu'on peut dire sur certaines, elles sont toutes égales sur le terrain. Tout dépendra de la fraîcheur physique, de la qualité de la préparation, des conditions de la préparation et de la motivation du jour. Donc, il y a tout un ensemble de paramètres qui vont certainement entrer en compte dans la réussite où l'échec d'une équipe.

Par OUATTARA Gaoussou
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