L’agenda des membres du gouvernement sera très chargé dès la semaine prochaine. En vacances depuis le 28 décembre 2011, le chef de l’Etat, le Premier ministre Soro Guillaume et l’ensemble du gouvernement reprennent le travail à partir du lundi 9 janvier 2012. Le lendemain, mardi 10 janvier, le Premier ministre Soro Guillaume présidera le Conseil de gouvernement qui sera suivi, le mercredi 11 janvier 2012, d’un Conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara. Le jeudi 12 janvier, les membres du gouvernement au grand complet, les membres du Corps diplomatique, les présidents d’institutions, les associations et autres organisations non gouvernementales, présenteront les vœux du nouvel an au président de la République, SEM Alassane Ouattara, à la salle des pas perdus du palais présidentiel. Au-delà d’une simple cérémonie de présentation de vœux, celle du jeudi 12 janvier 2012 apparaît, selon des observateurs, comme la dernière à laquelle participera Soro Guillaume en tant que Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire.
Le spectre d’une Primature sans Soro plane toujours
Fraîchement élu député de Ferkessédougou, sa ville natale, Soro Guillaume siègera au parlement ivoirien pour la 10ème législature, 2011-2016. Mais l’on évite, pour l’heure, de verser dans les hypothèses, l’avenir de l’occupant actuel de la « case blanche » du Plateau, étant lié à la décision du président du Conseil constitutionnel. « Si remaniement il doit y avoir, cela va se faire après la décision du Conseil constitutionnel. Mais la question d’un remaniement ministériel est du ressort du président de la République. C’est lui qui juge de l’opportunité d’un remaniement », indique une source bien informée. En l’espèce, la tenue des élections législatives, le 11 décembre 2011, au terme desquelles l’ensemble des candidats issus du gouvernement ont été élus, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), est l’une des raisons de la formation d’un nouveau gouvernement. En plus, le président Alassane Ouattara qui avait promis le poste de Premier ministre à son allié du PDCI, est appelé par le parti d’Henri Konan Bédié qui piaffe d’impatience, qu’il respecte cette promesse électorale. Le Premier ministre Soro Guillaume lui-même, a, selon des observateurs, son agenda secret, celui de devenir le dauphin constitutionnel du président Alassane Ouattara. Quelques agitateurs d’idées, lui proposent une année sabbatique pour faire le tri autour de lui, voir qui est qui, et pour mieux connaitre les hommes, loin du pouvoir d’Etat. Cependant, d’autres interlocuteurs indiquent que Soro Guillaume passera la main, seulement après avoir fêté l’an un de la chute de Laurent Gbagbo, c’est-à-dire le 11 avril 2012. Et cette célébration, selon quelques indiscrétions, pourraient se faire autour du « parrain », le président Henri Konan Bédié, dans les jardins du Golf hôtel. D’ici là, les regards restent tournés vers le conseil constitutionnel, dont l’arrêt et les décisions proclamant les résultats définitifs de l’élection législative, mettront en route, le dispositif institutionnel de la normalisation et de l’après-crise.
Olivier Dion
Le spectre d’une Primature sans Soro plane toujours
Fraîchement élu député de Ferkessédougou, sa ville natale, Soro Guillaume siègera au parlement ivoirien pour la 10ème législature, 2011-2016. Mais l’on évite, pour l’heure, de verser dans les hypothèses, l’avenir de l’occupant actuel de la « case blanche » du Plateau, étant lié à la décision du président du Conseil constitutionnel. « Si remaniement il doit y avoir, cela va se faire après la décision du Conseil constitutionnel. Mais la question d’un remaniement ministériel est du ressort du président de la République. C’est lui qui juge de l’opportunité d’un remaniement », indique une source bien informée. En l’espèce, la tenue des élections législatives, le 11 décembre 2011, au terme desquelles l’ensemble des candidats issus du gouvernement ont été élus, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale indépendante (CEI), est l’une des raisons de la formation d’un nouveau gouvernement. En plus, le président Alassane Ouattara qui avait promis le poste de Premier ministre à son allié du PDCI, est appelé par le parti d’Henri Konan Bédié qui piaffe d’impatience, qu’il respecte cette promesse électorale. Le Premier ministre Soro Guillaume lui-même, a, selon des observateurs, son agenda secret, celui de devenir le dauphin constitutionnel du président Alassane Ouattara. Quelques agitateurs d’idées, lui proposent une année sabbatique pour faire le tri autour de lui, voir qui est qui, et pour mieux connaitre les hommes, loin du pouvoir d’Etat. Cependant, d’autres interlocuteurs indiquent que Soro Guillaume passera la main, seulement après avoir fêté l’an un de la chute de Laurent Gbagbo, c’est-à-dire le 11 avril 2012. Et cette célébration, selon quelques indiscrétions, pourraient se faire autour du « parrain », le président Henri Konan Bédié, dans les jardins du Golf hôtel. D’ici là, les regards restent tournés vers le conseil constitutionnel, dont l’arrêt et les décisions proclamant les résultats définitifs de l’élection législative, mettront en route, le dispositif institutionnel de la normalisation et de l’après-crise.
Olivier Dion
