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Société Publié le samedi 7 janvier 2012 | Soir Info

Eugène Dié Kacou (Président du Conseil National de la Presse) : « Nous perdons beaucoup »

© Soir Info Par Emma
Obsèques du patron du Groupe Olympe : Nady Rayess, la séparation
Vendredi 6 janvier 2012. Abidjan. Cimetière municipal de Williamsville. Autorités, parents et amis rendent un dernier hommage à Nady Rayess
Les grandes douleurs sont muettes. Nady était pour moi comme un petit frère. Je ne l’ai pas connu seulement à travers la presse. J’étais à Divo quand ses parents y étaient. Avec la mort de Nady, aujourd’hui, nous perdons beaucoup tant au niveau de la presse qu’au niveau humain. Au niveau de la presse, il est l’un des Ivoiriens qui ont accepté d’injecter de l’argent dans la presse. Et, c’est ce qu’on demande tous les jours. J'invite les journalistes et les autres Ivoiriens à investir dans la presse. Si tous s’investissaient dans la presse comme l'a fait Nady, il n'y aurait pas de politiciens dans la presse. La mort de Nady est donc une grande perte pour la presse nationale Que Dieu l'accueille dans son royaume et veille sur son âme.

Albert Amichia François (Maire de Treichville) : «Nous restons aux côtés de tous ceux qui souffrent»

Pour moi, c’est un moment de tristesse, un moment d’émotions contenues. Il va falloir se confier au Tout-puissant, tout d’abord pour qu’il accueille notre illustre défunt dans son paradis céleste, et puis, qu’il fortifie son épouse, ses enfants, ses collaborateurs, ses connaissances, ses amis et tous les membres du groupe Olympe qui traversent en ce moment une grande épreuve. Et je crois qu’il faut une dose de courage pour le faire. En tout cas, nous restons aux côtés de tous ceux qui souffrent parce que nous souffrons avec eux.

Maxime Wangué (ex-proche collaborateur) : « C'est une douloureuse séparation »

C'est une douloureuse séparation. En tant qu'ancien proche collaborateur de M. Nady, je suis consterné, abattu et je me pose mille et une questions. Pourquoi un homme de son calibre qui tient la vie de plusieurs personnes. Je ne peux que pleurer avec la veuve, son épouse, ses deux frères et ses enfants.Avec également tous les amis et connaissances de Nady Rayess, sans oublier les confrères de Soir Info, de L'inter, et de Star Magazine. C'est une grande perte pour la presse nationale. Il était le pilier de la presse indépendante et beaucoup de journaux qui fleurissent aujourd'hui se sont inspirés de Nady . Vous voyez la perte pour la presse nationale. Aujourd'hui, on ne sait pas si on peut tenir après Nady parce que ses conseils étaient avisés. Il avait de grandes ambitions et de grands projets. C'était un homme qui recherchait en toute chose la réussite et le succès. La réussite et le succès l'ont accompagné pendant toute sa vie sur cette terre. Je ne peux que remercier l'homme qu'il était. Un grand bienfaiteur pour moi. Yako!Yako!Yako !

Mariama Da Chagas (Directeur Commercial et Marketing de Rti Publicité) : « Pérenniser l’œuvre du bâtisseur »

Nous sommes tous peinés par la disparition de M. Nady Rayess parce que c'est un bâtisseur, un travailleur, qui a construit lentement mais sûrement le groupe Olympe. Et nous savons aussi que les travailleurs de ce groupe sont de véritables travailleurs. Et puis avec ses journaux indépendants, il a su donner l'information juste. Par la même occasion, c'est une compassion pour tout le groupe Olympe avec le décès de Zoromé également. Aujourd'hui, je voudrais dire un encouragement et présenter mes sincères condoléances à la famille attristée, à tous les travailleurs du groupe afin qu'ils puissent pérenniser son œuvre.

César Etou (Directeur général de ''Notre Voie'') : « Nady Rayess était mon frère blanc »

Nady Rayess était certes un homme d'affaires pour beaucoup de gens, il était pour nous autres de la refondation un ami. Je vous rappelle que c'est ce monsieur qui a permis au tout premier journal de l'opposition en Côte d'Ivoire ''Le Nouvel Horizon'' d'être imprimé. A l'époque, on croyait que le journal était imprimé au Togo, au Bénin, en France, vraiment n'importe où, mais personne n'a jamais pensé que c'est ce monsieur-là. C'est un homme qui aime le risque, la détermination mais qui savait toujours procéder avec sagesse. On était devenus des amis pour ça et il était mon frère blanc quand moi j'étais son frère noir. Et c'est comme ça que l'on s'appelait. Vous comprenez que je suis très affligé par son décès.

Marcel Zady Kessy (Président du Conseil Économique et Social) : «Un vide difficile à combler »

Nady Rayess qui a de très grandes relations avec la communauté ivoirienne et sa propre communauté laisse un vide qui me paraît difficile à combler. Mais j'espère qu'il a préparé des gens qui vont prendre la succession. Et la culture libanaise est de préparer les enfants et les parents qui l'entoure pour prendre la succession des affaires. En cela, j'ai confiance que ce groupe va prospérer malgré la perte cruelle à laquelle nous assistons. Je le crois en homme d'action que cela peut inspirer ses descendants pour la prospérité et la pérennité de ses créations.


Coulibaly Adama ( ex-ministre du Commerce) : « Nady Rayess était un frère »

Nady Rayess était plus qu'un ami, c'est vraiment un frère et nous avions une organisation à laquelle on se retrouve assez régulièrement. Entre lui et moi, c'était la fraternité. Qu'il disparaisse à cet âge-là, avec beaucoup de projets dans la tête, c'est pénible. Mais nous sommes des croyants, et on sait que Dieu fait ce qu'il veut fait et quand il veut. C'est pour ça qu'avec la foi, on s'efforce de contenir notre douleur. Ce que nous pouvons dire, c'est que c'est Dieu qui l'a appelé, qu'il le reçoive dans son paradis parce qu'il le mérite.

Venance Konan (Directeur général de Fraternité Matin) : « C’est une immense perte pour la presse »

C'est un grand vide comme c'est le cas pour tout homme qui s'en va, mais dans le cas de Nady, c'est un plus grand vide dans le monde de la presse. Moi j'ai travaillé avec lui, dans son journal et nous avions développé des rapports d'amitié surtout. Et lorsque j'ai été nommé au poste de Directeur général de Fraternité Matin, il a été le premier à m'appeler pour me féliciter et me donner des conseils. On ne peut qu'être triste et pleurer tout en espérant que la terre lui sera légère et qu'il trouvera sa place auprès du bon Dieu. Pour le monde de la presse, on ne peut nier qu'il a été un des bâtisseurs. C'est une immense perte.

Propos recueillis par
Séverin DJAHA (Stg)
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