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Politique Publié le mardi 10 janvier 2012 | L’Inter

Cour Pénale Internationale : Obama et Sarkozy divisés sur le cas Soro

© L’Inter
Le president des Etats-Unis Barack Obama (droite) et le president Français Nicolas Sarkozy a la maison blanche
Elle avait prévenu que Laurent Gbagbo ne sera pas le dernier à être transféré la Haye. La Cour pénale internationale(Cpi) n`entend pas renoncer à épingler d`autres acteurs de la vie politique, qu`elle estime avoir commis, pendant la crise post-électorale, des crimes relevant de sa compétence. Dans son viseur, des gros poissons de l`ex-rébellion, dont la tête est réclamée avec insistance par des Ong internationales. Selon la dernière édition de La Lettre du Continent, datant du 5 janvier, ces organisations souhaitent que le secrétaire général de l`ex-rébellion et Premier ministre Guillaume Soro, soit traduit devant la Cpi. Une idée que ne partage pas du tout le président français Nicolas Sarkozy. Pour Paris, le transfèrement de Soro à la Cpi pourrait avoir des « effets dangereux pour le président Ouattara », rapporte le confrère. La France redoute que la perspective de la comparution de l`actuel Premier ministre suscite des grincements de dents susceptibles de mettre à mal le frais régime de Ouattara. Aussi Sarkozy écarte-t-il toute idée d`engager des poursuites contre Soro devant la Cpi. En revanche le président américain, lui, serait favorable à une comparution du Premier ministre Soro, mais en tant que simple témoin. En visite aux Etats-Unis au mois de décembre dernier, le chef du gouvernement avait pris part à une conférence des pays membres du Traité de Rome (texte fondateur de la Cpi). A cette occasion, il a pris langue avec la nouvelle procureure de cette juridiction, la Guinéenne Fatou Bensouda, avec qui il se serait accordé. Au total, Paris et Washington sont divisés sur le cas Soro, qui semble avoir reçu l`assurance de ne pas connaître le même sort que l`ancien chef de l`Etat Laurent Gbagbo, transféré manu militari à la Haye le 29 novembre 2011. Depuis, ses fidèles et partisans crient à une justice des vainqueurs et réclament mordicus que la Cpi rétablisse l`équilibre en mettant aux arrêts certaines grosses têtes de l`ex-rébellion.
Assane NIADA
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