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Politique Publié le jeudi 19 janvier 2012 | Nord-Sud

Le cas des Awa Ehoura, Eloi Oulaï, Pol Dokoui…

Faut-il pleurer sur le sort de nos confrères de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne (Rti) qu’on dit malades ? A cette question, d’autres confrères ont vite fait de dire ce qu’ils en pensent : solidarité et confraternité. Soit. Mais, peut-on pleurer des personnes qui, laissant de côté, leurs casquettes de journalistes et d’animateurs de programmes télé-radio se sont comportés en défenseurs d’un régime politique ? Peut-on pleurer des confrères qui ont attisé la haine comme ce fut le cas au Rwanda avec la tristement célèbre Radio des Mille Collines ? La réponse à ces questions devient moins évidente à donner puisque ce genre de soutien pourrait bien ressembler à une caution aux excès de ‘’nos amis’’. Ayons le courage de le dire, sur Radio Côte d’Ivoire, Pol Dokoui a grandement attisé la haine avec ‘’Question d’actualité’’ et ‘’Raison d’Etat’’. Certaines sources vont jusqu’à soutenir qu’il aurait joué un rôle dans la liquidation de Robert Guéï, ancien chef de la junte militaire qui a dirigé le pays entre décembre 1999 et octobre 2000. Pareil pour Awa Ehoura. Utilisée, une première fois, pour de sales besognes par le clan Gbagbo puis jetée aux orties, elle ne dut son salut qu’aux confrères proches de l’opposition d’alors. C’est d’ailleurs l’ancien patron de la Rti, Kébé Yacouba, qui lui donna une second chance en la recrutant de nouveau dans ce média de service public. Mais, sans tirer des leçons de son passé, elle se remit à la disposition des acteurs politiques. La mésaventure de nos confrères doit nous amener tous à comprendre que chacun doit faire son travail sans mettre le doigt dans l’œil de l’autre.

Kouakou Liza
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