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Politique Publié le jeudi 19 janvier 2012 | Nord-Sud

La Cne sur le terrain

La Commission nationale d’enquête (Cne) est officiellement sur le terrain, depuis hier. Elle a lancé ses auditions des victimes de la crise postélectorale (période allant du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011 inclus) à Treichville. La présidente de la Cne, hadja Cissé Loma, a expliqué que pour découvrir la vérité sur les crimes postélectoraux, la Cne a décidé d’aller vers les populations. Elle a soutenu que les Ivoiriens, à l’instar du président de la République, veulent savoir ce qui s’est passé ; des versions dénuées de rumeurs. Selon elle, l’Etat a le devoir d’assurer la sécurité des citoyens. Une mission à laquelle il a failli dans la crise postélectorale. Le juge hors hiérarchie a soutenu que les enquêtes ne seront pas rangées aux oubliettes. Et, qu’après, un rapport sera remis au président pour d’éventuelles prises en charge : « les morts ne peuvent pas parler. Vous avez eu des êtres chers qui ont été tués. Si vous ne le faites pas savoir, comment pourrez-vous être indemnisés ? » Elle a conseillé aux victimes qui veulent poursuivre leurs bourreaux devant les tribunaux d’aller vers la Cellule nationale d’enquête. François Amichia a confié que la mairie a répertorié cinq cents victimes. Il les a toutefois exhortées à revenir vers la Cne. Il a conseillé à la population d’être précise dans ses déclarations et d’éviter tout mensonge. Les victimes de Treichville ont jusqu’au samedi pour se rendre dans l’un des trois sites retenus dans leur commune : centre social de l’entente, jardin d’enfants de la cité du port, salle d’attente de la mairie. Les enquêteurs de la Cne sont à la tâche dans les autres communes du district d’Abidjan.

B.K.I.
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