PARIS - Les ONG One, confondée par le chanteur irlandais Bono, et EG Justice, dénoncent jeudi la "corruption" entourant la Coupe d`Afrique des nations (CAN), à deux jours de son ouverture, et demandent à l`Union européenne d`adopter des "lois de transparence" sur les
investissements en Afrique.
"Alors que les stars africaines des clubs de football européens s`apprêtent
à participer à la CAN au Gabon et en Guinée équatoriale", les deux ONG
"appellent l`UE à adopter rapidement de nouvelles règles qui forceraient les
sociétés multinationales opérant en Guinée équatoriale à publier les
paiements, en argent ou en nature, faits au gouvernement en contrepartie de
l`exploitation du pétrole".
Elles soulignent dans un communiqué que "grâce à ses réserves de pétrole,
la Guinée équatoriale affiche le revenu par habitant le plus élevé d`Afrique".
Mais alors que "des milliards d`euros ont été dépensés par le gouvernement
pour bâtir des infrastructures destinées à impressionner les visiteurs
étrangers et à divertir une petite élite locale, la majorité de la population
n`a pas accès aux services de base".
EG Justice, qui milite pour l`état de droit en Guinée équatoriale, estime
notamment que "le secret d`Etat permet au gouvernement de dépenser l`argent à
sa guise". "Au moins treize palaces présidentiels ont été construits à travers
le pays, ce qui fait en moyenne un palais pour 54.000 habitants. Cela démontre
un dédain choquant pour les besoins de la population ", relève-t-elle.
Les deux ONG rappellent que "l`Union européenne a proposé en octobre
dernier l`introduction d`une législation qui obligerait les sociétés gazières,
minières, pétrolières et forestières à publier les détails de leurs opérations
financières pour chaque projet dans chaque pays où elles interviennent".
"La Guinée équatoriale démontre avec éclat pourquoi l`Europe doit adopter
une loi pour obliger à la publication des sommes reçues par un gouvernement en
échange de ses richesses naturelles", soulignent les ONG.
investissements en Afrique.
"Alors que les stars africaines des clubs de football européens s`apprêtent
à participer à la CAN au Gabon et en Guinée équatoriale", les deux ONG
"appellent l`UE à adopter rapidement de nouvelles règles qui forceraient les
sociétés multinationales opérant en Guinée équatoriale à publier les
paiements, en argent ou en nature, faits au gouvernement en contrepartie de
l`exploitation du pétrole".
Elles soulignent dans un communiqué que "grâce à ses réserves de pétrole,
la Guinée équatoriale affiche le revenu par habitant le plus élevé d`Afrique".
Mais alors que "des milliards d`euros ont été dépensés par le gouvernement
pour bâtir des infrastructures destinées à impressionner les visiteurs
étrangers et à divertir une petite élite locale, la majorité de la population
n`a pas accès aux services de base".
EG Justice, qui milite pour l`état de droit en Guinée équatoriale, estime
notamment que "le secret d`Etat permet au gouvernement de dépenser l`argent à
sa guise". "Au moins treize palaces présidentiels ont été construits à travers
le pays, ce qui fait en moyenne un palais pour 54.000 habitants. Cela démontre
un dédain choquant pour les besoins de la population ", relève-t-elle.
Les deux ONG rappellent que "l`Union européenne a proposé en octobre
dernier l`introduction d`une législation qui obligerait les sociétés gazières,
minières, pétrolières et forestières à publier les détails de leurs opérations
financières pour chaque projet dans chaque pays où elles interviennent".
"La Guinée équatoriale démontre avec éclat pourquoi l`Europe doit adopter
une loi pour obliger à la publication des sommes reçues par un gouvernement en
échange de ses richesses naturelles", soulignent les ONG.