Le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Soumaïla Bakayoko, a rencontré ses hommes, hier, à Daloa.
Dans le cadre de ses visites dans les casernes militaires du pays, le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Soumaïla Bakayoko, a rencontré, hier, les militaires de la région militaire de Daloa. C’est le camp du 2è bataillon d’infanterie qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a donné l’occasion au 1er responsable de l’armée ivoirienne de s’expliquer sur la nouvelle directive militaire à ses nombreux soldats venus de Gagnoa, d’Issia, de San Pedro, de Soubré, de Vavoua et de Daloa. Aux officiers, il a recommandé la dignité et l’honneur pour les sous-officiers et les militaires du rang auxquels ils doivent donner l’exemple de la compétence. « Donnez l’amour du métier des armes aux soldats et donnons à notre pays, une armée digne du nom. On ne vient pas dans l’armée pour devenir riche ou pour faire la politique. A tous, soyez conscients de vos missions et rôles », a-t-il encouragé.
Après avoir félicité ses hommes pour la bonne exécution de ses directives, dans le cadre de la sécurisation des législatives et des fêtes de fin d’année de décembre dernier, le chef d’état-major a déploré et condamné les évènements malheureux de Vavoua et de Sikensi. « Si la bonne exécution de la sécurisation des législatives et des fêtes de fin d’année nous ont valu la satisfaction des populations et de la communauté internationale, les récents événements de Vavoua et de Sikensi commis par des brebis galeuses ont terni l’image de l’armée », a condamné le général Bakayoko qui a réitéré les directives du président de la République, suite à ces tristes évènements. Celles-ci tournent autour de trois points qui sont, à ses yeux, fondamentaux dans le métier du maniement des armes. Il s’agit de la formation sur laquelle il met un accent pour garantir une carrière aux militaires. « Si elle est bien suivie, le militaire du rang peut parvenir aux grades d’officier », a-t-il instruit. Si les soldats ont été exhortés à aimer la formation, le général Soumaïla Bakayoko a interpellé les formateurs à éviter d’exercer des brimades sur les apprenants et surtout de leur exiger de l’argent, sous peine de se voir sanctionnés. Le 2è axe de ses directives concerne la discipline, sans laquelle une armée ne peut gagner une guerre quel que soit son armement. « La discipline est la force d’une armée. Elle est nécessaire et indispensable », a-t-il martelé. Et d’insister pour dire que la discipline a pour corollaire la cohésion, la fraternité d’arme et la solidarité. Après avoir fait la promesse de la venue de nouvelles tenues militaires, il a annoncé la création de l’armée de réserve en Côte d’Ivoire où seront recrutés les ex-combattants qui n’ont pas été pris dans l’armée active. « Les ex-combattants ne sont pas des laissés pour compte. Le chef de l’Etat a voulu que nous la créions pour les y reverser. Ils seront sollicités pour des missions nationales. Quant à ceux qui seront dans cette armée, il est prévu la création du service civique d’action et de développement où ils suivront des formations avant d’être employés dans ces entreprises », a expliqué le patron des Frci.
Bayo Fatim à Daloa
Dans le cadre de ses visites dans les casernes militaires du pays, le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Soumaïla Bakayoko, a rencontré, hier, les militaires de la région militaire de Daloa. C’est le camp du 2è bataillon d’infanterie qui a servi de cadre à cette cérémonie qui a donné l’occasion au 1er responsable de l’armée ivoirienne de s’expliquer sur la nouvelle directive militaire à ses nombreux soldats venus de Gagnoa, d’Issia, de San Pedro, de Soubré, de Vavoua et de Daloa. Aux officiers, il a recommandé la dignité et l’honneur pour les sous-officiers et les militaires du rang auxquels ils doivent donner l’exemple de la compétence. « Donnez l’amour du métier des armes aux soldats et donnons à notre pays, une armée digne du nom. On ne vient pas dans l’armée pour devenir riche ou pour faire la politique. A tous, soyez conscients de vos missions et rôles », a-t-il encouragé.
Après avoir félicité ses hommes pour la bonne exécution de ses directives, dans le cadre de la sécurisation des législatives et des fêtes de fin d’année de décembre dernier, le chef d’état-major a déploré et condamné les évènements malheureux de Vavoua et de Sikensi. « Si la bonne exécution de la sécurisation des législatives et des fêtes de fin d’année nous ont valu la satisfaction des populations et de la communauté internationale, les récents événements de Vavoua et de Sikensi commis par des brebis galeuses ont terni l’image de l’armée », a condamné le général Bakayoko qui a réitéré les directives du président de la République, suite à ces tristes évènements. Celles-ci tournent autour de trois points qui sont, à ses yeux, fondamentaux dans le métier du maniement des armes. Il s’agit de la formation sur laquelle il met un accent pour garantir une carrière aux militaires. « Si elle est bien suivie, le militaire du rang peut parvenir aux grades d’officier », a-t-il instruit. Si les soldats ont été exhortés à aimer la formation, le général Soumaïla Bakayoko a interpellé les formateurs à éviter d’exercer des brimades sur les apprenants et surtout de leur exiger de l’argent, sous peine de se voir sanctionnés. Le 2è axe de ses directives concerne la discipline, sans laquelle une armée ne peut gagner une guerre quel que soit son armement. « La discipline est la force d’une armée. Elle est nécessaire et indispensable », a-t-il martelé. Et d’insister pour dire que la discipline a pour corollaire la cohésion, la fraternité d’arme et la solidarité. Après avoir fait la promesse de la venue de nouvelles tenues militaires, il a annoncé la création de l’armée de réserve en Côte d’Ivoire où seront recrutés les ex-combattants qui n’ont pas été pris dans l’armée active. « Les ex-combattants ne sont pas des laissés pour compte. Le chef de l’Etat a voulu que nous la créions pour les y reverser. Ils seront sollicités pour des missions nationales. Quant à ceux qui seront dans cette armée, il est prévu la création du service civique d’action et de développement où ils suivront des formations avant d’être employés dans ces entreprises », a expliqué le patron des Frci.
Bayo Fatim à Daloa
