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Société Publié le vendredi 20 janvier 2012 | L’Elephant Déchaîné

Miadzin, sous-préfecture d’Adzopé : Un Frci (?) retrouvé criblé de balles

Découverte macabre que celle qu’ont faite hier au lever du jour, les populations du village de Miadzin dans la Sous-préfecture d’Adzopé. En effet, alors qu’elles se rendaient au champ, des habitants dudit village ont découvert un homme sans vie et portant un képi militaire couché dans les broussailles. Informé, le chef du village a saisi les gendarmes d’Adzopé qui sont venus faire le constat et ont demandé aux populations d’enterrer le mort.

Selon une source jointe sur place, dans la nuit de mercredi à hier jeudi, des coups de feu ont été entendus mais logiquement, personne n’est sorti pour voir ce qui se passait. Et c’est au matin que l’individu en question qui portait des traces d’impacts de balles a été découvert. Il avait sur lui 4 portables, 9 chaînes, une somme d’argent et une armes à feu. Les populations de Miadzin sont en ce moment dans la psychose, craignant des représailles des Frci.

Signalons que selon plusieurs sources, les villages du département d’Adzopé vivent en ce moment un véritable calvaire. Il ne se passe plus de nuit en effet, sans que des individus en tenue militaire et puissamment armés, ne descendent dans lesdits villages pour attaquer les populations qu’ils dépouillent de tout non sans parfois leur faire subir des sévices corporels.

Au point où, le mardi dernier, des agents de l’Etat en service dans ce département, ont organisé une marche de protestation sur la mairie et la préfecture, comme le rapporte «Notre Voie» dans son édition d’hier : «Depuis quelques temps, les travailleurs que nous sommes, avons perdu la quiétude et la sérénité.

En effet, il ne se passe plus de nuits, sans qu’un ou plusieurs de nos domiciles ne soient visités par des malfrats parfois puissamment armés. Nos domiciles sont endommagés, nos biens matériels et financiers sont pillés, certains d’entre-nous subissent des sévices corporels, nos familles sont traumatisées.

On enregistre à ce jour, plus de 200 cas de vols dont les fonctionnaires et agents de l’Etat sont victimes». Ont-ils crié aux autorités. Espérons que les sécurocrates de Ouattara 1er vont trouver une solution pour sécuriser les populations d’Adzopé et partant, celles de toutes les Côte d’Ivoire.
D.S.
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