Aux grands maux, les grands moyens ! L’état-major des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) a décidé de déployer d’importants moyens dans le Léboutou, pour anéantir les actions subversives qui s’y préparent. Depuis lundi dernier, la hiérarchie des Frci a dépêché dans le département de Dabou, une quarantaine de soldats, pour épauler les gendarmes. Ils sont conduits par le capitaine Inza Fofana dit ‘’commandant Grumann’’. Et, le moins qu’on puisse dire, c’est que le resserrement de l’étau est payant. Au cours du second accrochage qui a eu lieu, hier, les hommes du Cdt Grumann ont tué deux miliciens. Les militaires ivoiriens ont, par ailleurs, pu récupérer deux kalachs, appartenant certainement aux deux miliciens tués. Déjà, mardi dernier, un premier accrochage avait eu lieu entre les soldats des Frci et les miliciens. Avec plus de chance, ceux-ci ont réussi à se soustraire du feu des hommes du capitaine Inza Fofana.
De bonnes sources, les soldats déployés dans le Léboutou pourraient maintenir pour quelques jours encore leur position parce qu’au-delà du camp dont nous parlions dans notre édition de lundi dernier, les miliciens, appuyés par des mercenaires libériens (ceux-ci s’expriment essentiellement en anglais), s’entraîneraient dans plusieurs camps, toujours disséminés dans la forêt. A la manière des terroristes touaregs ou afghans, les miliciens et mercenaires de Dabou se déplacent donc de site en site. Et, en guise d’exercices pratiques, ils investissaient des villages et campements habités par des allogènes, pour y commettre des actes de barbaries sur les populations. Mais, assurément, l’état-major qui est décidé à éradiquer la ‘’tumeur’’, devrait renforcer la traque aux agresseurs.
Marc Dossa
De bonnes sources, les soldats déployés dans le Léboutou pourraient maintenir pour quelques jours encore leur position parce qu’au-delà du camp dont nous parlions dans notre édition de lundi dernier, les miliciens, appuyés par des mercenaires libériens (ceux-ci s’expriment essentiellement en anglais), s’entraîneraient dans plusieurs camps, toujours disséminés dans la forêt. A la manière des terroristes touaregs ou afghans, les miliciens et mercenaires de Dabou se déplacent donc de site en site. Et, en guise d’exercices pratiques, ils investissaient des villages et campements habités par des allogènes, pour y commettre des actes de barbaries sur les populations. Mais, assurément, l’état-major qui est décidé à éradiquer la ‘’tumeur’’, devrait renforcer la traque aux agresseurs.
Marc Dossa