Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, sera en visite officielle en France, du mercredi 25 au samedi 28 janvier 2012. Cette rencontre au sommet entre Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, place au centre des débats, l’état de la coopération ivoiro-française avec à la clé, la signature d’un nouvel accord de défense entre les deux Etats.
C’est le jeudi 26 janvier que le chef de l’exécutif ivoirien s’entretiendra avec son homologue français à l’Elysée. Les temps forts de leur tête-à-tête sont, entre autres, la signature d’un nouvel accord de défense et de sécurité rénové ainsi que l’état de la coopération ivoiro-française. Si l’intérêt de la visite d’Etat du Président Ouattara vise l’obtention du soutien réaffirmé de son grand allié, la France, cela augure d’un retour à la normalité entre les deux pays. Après une décennie (2000-2010) de l’ère Gbagbo marquée «d’incompréhension et de méfiance», déclare à l’AFP, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien. La Côte d’Ivoire qui est la vitrine de l’économie ouest-africaine reste, à en croire nos sources, un partenaire symbolique dans une relation bilatérale. Et comme Paris est soucieux de l’instauration de la démocratie dans ses ex-colonies, cette question sera sur la table des discussions. La visite d`Etat du nouveau Président ivoirien de mercredi à samedi, assure-t-on à Paris, "montre l’attachement de la France à la démocratie en Afrique". Un continent où "les progrès de la démocratie sont incontestables", a réaffirmé vendredi Nicolas Sarkozy dans ses vœux au corps diplomatique. Comme annoncé en 2007 par le Président français, la rupture dans les relations franco-africaines se veut transparente et rénovée». Ce qui explique que le nouvel accord bannisse le principe d’une intervention française automatique en cas d’attaque contre le régime ivoirien, contrairement à celui du 24 avril 1961 en leurs articles 1er et 2, qui prévoyaient aide et assistance pour préparer et assurer la défense des pays signataires dudit accord. Le nouvel accord, celui dont le toilettage s’annonce au bord de la Seine dans les tout prochains jours, accordera la priorité à la coopération pour, dit-on, « la restructuration de l’armée». Bien que moins épineuses, les questions économiques seront tout de même à l’ordre du jour. La Côte d’Ivoire qui sort de plus de quatre mois de crise et qui était absente à toutes les tribunes sous-régionales et internationales, veut ainsi reprendre sa place dans le concert des nations.
Dosso Villard
C’est le jeudi 26 janvier que le chef de l’exécutif ivoirien s’entretiendra avec son homologue français à l’Elysée. Les temps forts de leur tête-à-tête sont, entre autres, la signature d’un nouvel accord de défense et de sécurité rénové ainsi que l’état de la coopération ivoiro-française. Si l’intérêt de la visite d’Etat du Président Ouattara vise l’obtention du soutien réaffirmé de son grand allié, la France, cela augure d’un retour à la normalité entre les deux pays. Après une décennie (2000-2010) de l’ère Gbagbo marquée «d’incompréhension et de méfiance», déclare à l’AFP, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien. La Côte d’Ivoire qui est la vitrine de l’économie ouest-africaine reste, à en croire nos sources, un partenaire symbolique dans une relation bilatérale. Et comme Paris est soucieux de l’instauration de la démocratie dans ses ex-colonies, cette question sera sur la table des discussions. La visite d`Etat du nouveau Président ivoirien de mercredi à samedi, assure-t-on à Paris, "montre l’attachement de la France à la démocratie en Afrique". Un continent où "les progrès de la démocratie sont incontestables", a réaffirmé vendredi Nicolas Sarkozy dans ses vœux au corps diplomatique. Comme annoncé en 2007 par le Président français, la rupture dans les relations franco-africaines se veut transparente et rénovée». Ce qui explique que le nouvel accord bannisse le principe d’une intervention française automatique en cas d’attaque contre le régime ivoirien, contrairement à celui du 24 avril 1961 en leurs articles 1er et 2, qui prévoyaient aide et assistance pour préparer et assurer la défense des pays signataires dudit accord. Le nouvel accord, celui dont le toilettage s’annonce au bord de la Seine dans les tout prochains jours, accordera la priorité à la coopération pour, dit-on, « la restructuration de l’armée». Bien que moins épineuses, les questions économiques seront tout de même à l’ordre du jour. La Côte d’Ivoire qui sort de plus de quatre mois de crise et qui était absente à toutes les tribunes sous-régionales et internationales, veut ainsi reprendre sa place dans le concert des nations.
Dosso Villard