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Politique Publié le mardi 24 janvier 2012 | L’expression

Violents affrontements aux meetings du Fpi : Il ne faut pas se faire justice

Pardonner n’est pas chose aisée. Surtout quand on a innocemment et injustement subi le courroux d’autres frères qui, quand ils étaient au pouvoir, ont usé de leur position de chefs de l’armée et de la justice pour brimer, offenser et tuer d’autres frères. Quand on accède après au pouvoir d’Etat, à l’exemple du Rdr, si l’on n’y prend garde, on peut tomber dans les travers.

Certainement, de nombreuses dates sont encore fraiches dans les esprits des militants Rdr : vendredi 27 octobre 2000, le régime Gbagbo débute par un charnier de 57 corps, découvert dans les environs de la Maca. Les 25, 26 et 27 mars 2004, la marche des militants du Rhdp est réprimée dans le sang. Pendant la crise postélectorale, ce sont de nombreuses pertes qu’ont enregistrées les militants Rhdp, plus particulièrement le Rdr dont les militants étaient à l’avant-garde de la lutte.

Des vaillants militants sont tombés sous les balles assassines. Maintenant que le combat est acquis, il faut aider le président Ouattara à aller à l’essentiel. Et la direction du Rdr doit maintenant en faire son cheval de bataille pour donner plus de chance au président de la République de réussir la mission à lui confiée par le peuple ivoirien. Empêcher dans le sang tous les meetings du Fpi ne ferait que détourner inutilement l’attention du monde diplomatique vers ces malheureux évènements qui finiront par coller une image d’un pays « dictatorial » à la Côte d’Ivoire.

Sam-Wakouboué
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