Yamoussoukro – Ouvrant mardi à Yamoussoukro l’Assemblée plénière constitutive de la Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’ouest (CERAO), le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a souhaité que la création de cette structure religieuse (catholique) permette aux Etats de la sous-région de renforcer davantage leur union, afin d’être plus forts et de faire entendre leur voix dans le concert des nations.
Le chef de l’Etat ivoirien qui s’est réjoui de l’honneur fait à la capitale politique pour abriter cette réunion, a ensuite fait un bref historique de cette structure de promotion pastorale, rappelant qu’en juin 1963, les précurseurs dont l’Ivoirien Mgr Bernard Yago ont porté sur les fonts baptismaux, dans la ville d’Anyama en Côte d’Ivoire, la toute première Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest qui regroupait seulement les pays francophones de la sous-région.
« Je voudrais saluer leur mémoire et rendre un vibrant hommage à ces précurseurs », a-t-il indiqué, relevant que 12 années plus tard, en 1975 ce fut la naissance de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), et donc ces deux démarches avaient un objectif commun, celui de l’intégration ouest-africaine.
« L’objectif de la CERAO qui est de favoriser la coopération missionnaire, est très noble. En outre, elle permet de coordonner des activités d’intérêt commun, de contribuer à créer la solidarité pastorale. C’est pourquoi, près de 50 années après sa création, il était opportun pour elle de ménager son espace, dans un monde dont la tendance est à la globalisation », a expliqué M. Ouattara.
Le Président ivoirien s’est félicité que cet idéal se concrétise aujourd’hui par la fusion entre cette structure précurseur et son binôme anglophone en 1977 et qui donne naissance à la RECOWA/CERAO. « Avec cette nouvelle entité, naîtra, j’espère, une Afrique nouvelle qui en franchissant la barrière linguistique, s’enrichira de l’expérience anglophone », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Alassane Ouattara a souhaité que les attentes des populations, en Afrique de l’ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire, en matière de réconciliation, de dignité, de justice et de paix mais aussi de développement soient comblées avec cette union. Il a noté que toute tentative d’avoir un bien-être constitue une lueur d’espoir car les ressortissants des Etats oust-africains peuvent tourner le dos à toutes ces années de crise qui les ont secoués ici et là.
« (…) Pour ce faire, ces populations veulent compter d’abord sur leurs propres efforts mais aussi avec le secours et les grâces du Tout-Puissant et vos prières. Les Ivoiriennes et les Ivoiriens, pour leur part, ont besoin de vivre ensemble dans l’unité, la fraternité et la justice afin de bâtir une nation réconciliée, forte et prospère », a rappelé le chef de l’Etat qui a souhaité plein succès aux assises des prélats de la sous-région ouest-africaine.
Ouverte mardi, l’Assemblée plénière constitutive RECOWA/CERAO qui rassemble 200 évêques, va s’achever dimanche par une messe solennelle.
Le chef de l’Etat ivoirien qui s’est réjoui de l’honneur fait à la capitale politique pour abriter cette réunion, a ensuite fait un bref historique de cette structure de promotion pastorale, rappelant qu’en juin 1963, les précurseurs dont l’Ivoirien Mgr Bernard Yago ont porté sur les fonts baptismaux, dans la ville d’Anyama en Côte d’Ivoire, la toute première Conférence épiscopale régionale de l’Afrique de l’Ouest qui regroupait seulement les pays francophones de la sous-région.
« Je voudrais saluer leur mémoire et rendre un vibrant hommage à ces précurseurs », a-t-il indiqué, relevant que 12 années plus tard, en 1975 ce fut la naissance de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), et donc ces deux démarches avaient un objectif commun, celui de l’intégration ouest-africaine.
« L’objectif de la CERAO qui est de favoriser la coopération missionnaire, est très noble. En outre, elle permet de coordonner des activités d’intérêt commun, de contribuer à créer la solidarité pastorale. C’est pourquoi, près de 50 années après sa création, il était opportun pour elle de ménager son espace, dans un monde dont la tendance est à la globalisation », a expliqué M. Ouattara.
Le Président ivoirien s’est félicité que cet idéal se concrétise aujourd’hui par la fusion entre cette structure précurseur et son binôme anglophone en 1977 et qui donne naissance à la RECOWA/CERAO. « Avec cette nouvelle entité, naîtra, j’espère, une Afrique nouvelle qui en franchissant la barrière linguistique, s’enrichira de l’expérience anglophone », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, Alassane Ouattara a souhaité que les attentes des populations, en Afrique de l’ouest, particulièrement en Côte d’Ivoire, en matière de réconciliation, de dignité, de justice et de paix mais aussi de développement soient comblées avec cette union. Il a noté que toute tentative d’avoir un bien-être constitue une lueur d’espoir car les ressortissants des Etats oust-africains peuvent tourner le dos à toutes ces années de crise qui les ont secoués ici et là.
« (…) Pour ce faire, ces populations veulent compter d’abord sur leurs propres efforts mais aussi avec le secours et les grâces du Tout-Puissant et vos prières. Les Ivoiriennes et les Ivoiriens, pour leur part, ont besoin de vivre ensemble dans l’unité, la fraternité et la justice afin de bâtir une nation réconciliée, forte et prospère », a rappelé le chef de l’Etat qui a souhaité plein succès aux assises des prélats de la sous-région ouest-africaine.
Ouverte mardi, l’Assemblée plénière constitutive RECOWA/CERAO qui rassemble 200 évêques, va s’achever dimanche par une messe solennelle.
