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Sport Publié le mardi 24 janvier 2012 | AFP

CAN-2012 - Le Sénégal sous pression, la Zambie près des quarts (PRESENTATION)

BATA (Guinée équatoriale) - Le Sénégal doit absolument l'emporter contre la Guinée équatoriale mercredi (20h00) à Bata pour relancer dans la course aux quarts de finale, dont la Zambie peut s'approcher contre la Libye (17h00), dans le groupe A de la CAN-2012.

"On n'a plus du tout de joker", a reconnu le sélectionneur du Sénégal, Amara Traoré. De fait, avec leur défaite inaugurale face à la Zambie (2-1) et après une première mi-temps "calamiteuse", les Lions de la Teranga se sont remis en question, et leur entraîneur leur a demandé de revenir aux "fondamentaux", aux "gestes basiques".

Il s'agira pour lui de trouver la bonne formule au milieu, le secteur qui s'est révélé défaillant, mais aussi en attaque, où par exemple Niang, le capitaine, aligné comme milieu excentré et sorti dès la pause samedi, a été transparent.

En face, la Guinée équatoriale y croit. Le fils du président et ministre de l'Agriculture, Teodorin Nguema Obiang, est venu motiver l'équipe en remettant les 500 millions de francs CFA (760.000 euros) promis en cas de victoire contre la Libye (1-0 samedi en ouverture de la CAN). Il a aussi prolongé ce système de primes pour les matches suivants.

"Ce sera un match plus difficile, a confié l'unique buteur, Balboa. Le Sénégal est l'équipe la plus forte et, après sa défaite, elle doit absolument l'emporter". "L'important est la qualification, relaie le capitaine, Juvenal.

On a commencé d'un bon pied, et il faudra être à 200%".

La Zambie, quart-finaliste en 2010, ne peut plus être sous-estimée.

"Contre le Sénégal, c'était une bonne performance, a relevé son sélectionneur, Hervé Renard. Nous connaissons notre valeur, nous n'avons peut-être pas les meilleurs joueurs sur un plan individuel, mais nous avons un état d'esprit fantastique".

Les Libyens, eux, voudront se relever de leur défaite. Auront-ils parfait leur condition physique, eux qui manquaient de compétition en raison de la révolution dans leur pays?

"Au bout d'une demi-heure, j'ai vu des joueurs tirer la langue, explique à l'AFP Djamal, milieu franco-libyen évoluant à Braga (Portugal). On ne peut pas sortir un grand match quand on n'a pas la préparation. Malgré ça, on a été corrects, on a réussi à faire tourner le ballon".

ybl/gv
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