x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 26 janvier 2012 | Soir Info

Après le meeting de Yopougon Ce que va faire le FPI

Passé le meeting ensanglanté place-Ficgayo, le parti à la rose repense sa stratégie et se prépare à dérouler tout un ensemble d’activités.

D’abord parer à l’urgence. L’urgence ici, c’est s’assurer que les blessés de la place Ficgayo bénéficient tous de soins adaptés. Et puis, s’investir dans les obsèques du camarade tué dans les incidents du samedi 21 janvier. Des jeunes hostiles au Fpi s’en étaient pris à coups de pierres et d’objets contondants aux militants socialistes entraînant la réaction de ceux-ci. Les incidents s’étaient déportés de la place Ficgayo aux quartiers réputés proches de Laurent Gbagbo tels que la Sicogi. Appiéni Brou Innocent, militant du Fpi, a perdu la vie ce samedi de janvier 2012. La direction du Fpi est particulièrement impliquée dans l’organisation de ses obsèques. Il est prévu que cet originaire de Maféré soit inhumé, samedi prochain, à Aboisso. Le front populaire sera représenté au plus haut niveau.
Ensuite, les partisans de l’ex-chef de l’Etat devraient reprendre de l’activité et préparer un ensemble de cérémonies, toutes prévues, pour ce premier semestre. Le 18 février 2012 aura lieu une manifestation en commémoration des évènements de février 1992. L’idée pour le Fpi est de marquer que février 92 fut incontestablement un tournant majeur dans la démocratisation de la Côte d’Ivoire. L’idée, aussi, est de célébrer un homme, Laurent Gbagbo qui avait été arrêté, en compagnie de son épouse, lors de la marche du 18 février.
Dans le même ton, le 11 avril 2012 sera commémoré par l’actuelle direction du Fpi et les militants. Il est question de se souvenir qu’une année plus tôt, leur chef était arrêté à la résidence présidentielle de Cocody. C’est une arrestation que les partisans du prisonnier de la Haye estiment injustifiée et l’œuvre de forces étrangères. Ce devait être un petit coup médiatique : expliquer à l’opinion que le fait d’avoir arrêté Laurent Gbagbo, déclaré élu par le Conseil constitutionnel, a sonné l’hallali de la démocratie. Et que son transfèrement à la Cour pénale internationale n’aurait pas dû se faire.
Il y a aussi le 30 avril que les partisans du président déchu entendent célébrer. Le 30 avril marque de la fête de la Liberté. La date renvoie à l’instauration du multipartisme et l’acquisition de certaines libertés en Côte d’Ivoire. Cette célébration de 20 ans du retour au multipartisme, initiée par le parti de Laurent Gbagbo, a fait son retour en 2010 après plusieurs année d’absence.
Si au 30 avril 2012, les barons de l’ancien régime incarcérés au Nord l’étaient toujours, le Fpi devrait mettre un point d’honneur à exiger leur libération. Une thématique appropriée serait alors trouvée.
Enfin, le parti à la rose prévoit de mener des réflexions, sorte de bilan destiné à relancer la machine. Le meeting manqué de samedi aurait dû permettre à la direction de mettre ses représentants sur l’étendue du territoire en mission. Il était question d’annoncer un nouveau décollage. L’annonce a été contrariée. Pour autant, direction et militants du Fpi ne comptent pas baisser les bras. « Nous croyons en la force de la démocratie », lâche un membre du secrétariat général.

Kisselminan COULIBALY
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ