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Société Publié le jeudi 26 janvier 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ayamé / Rencontre de réconciliation : La chefferie traditionnelle demande pardon au président Ouattara

Sous la supervision du Ministère des Ressources Animales et Halieutiques (Mirah), la chefferie traditionnelle du village d’Ayamé conduite par Nanan Gnou Béhira (chef de village intérimaire) a, le samedi 21 janvier 2012, organisé une rencontre de réconciliation avec les autorités administratives et politiques de la commune d’Ayamé, à la salle des fêtes de la mairie de la ville. Au nom de ses mandants, le porte-parole de ladite chefferie, Kadja Brou Grégoire, a expliqué que les populations d’Ayamé étaient venues demander pardon au Président de la République, Alassane Ouattara, par le biais de ses représentants que sont les autorités administratives et politiques, notamment Madame le sous-préfet et le maire d’Ayamé. « La faute est lourde à l’endroit du Président de la République. La chefferie d’Ayamé demande au maire Aka Brou Louis Blaise, fils du village, d’accepter le pardon et de continuer de s’impliquer dans la gestion de la cité», a confié le porte-parole de la chefferie traditionnelle. Madame Trazié Geraldo Lucie, sous-préfet d’Ayamé, a exhorté les populations à faire un mea-culpa de la situation afin de permettre le développement de la pêche. «Je vous demande d’aller dans le sens de la paix et de la réconciliation pour que vive la pêche à Ayamé», a fait savoir le sous-préfet. Quant au maire Aka Brou Louis Blaise, il a souligné que le mal était déjà fait mais que le ministre Adjoumani Kouassi Kobenan se tenait prêt pour apporter son soutien aux populations d’Ayamé en matière de développement de la pêche. Aussi, a-t-il recommandé la clairvoyance et la lucidité dans les actions de ses administrés. Même si le maire Aka Brou Louis Blaise confesse que la crise qui sévit à Ayamé a des relents politiques, le premier magistrat de la commune a invité les populations du ‘’Dandji’’ dans leur ensemble à faire fi de leurs clivages politiques pour s’inscrire dans la dynamique de développement du département. «Je ne peux pas en vouloir à mes frères. Il faut que les jeunes de la coopérative s’organisent pour avoir les documents afin que le gouvernement puisse nous aider à développer la pêche à Ayamé», a-t-il conclu. Des libations ont été faites au domicile du maire d’Ayamé par la chefferie pour conjurer les démons de la haine et poser les jalons d’un nouveau contrat social entre Administration et autorités coutumières dans le village d’Ayamé. Le vendredi 13 janvier dernier, des jeunes pêcheurs d’Ayamé s’étaient insurgés contre les décisions du gouvernement pour mettre fin au conflit qui les opposait aux pêcheurs étrangers «Bozo».

Patrick Krou
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