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Politique Publié le vendredi 27 janvier 2012 | L’intelligent d’Abidjan

CPI / Comparution de Soro Guillaume : Me Diarrassouba dénonce la désinformation de la presse

Me Diarrassouba Lamine, président de la CLCI (Convention des associations et organisations libres de la société civile de Côte d’Ivoire) a produit une déclaration le jeudi 26 janvier 2012. Dans cette déclaration, Me Diarrassouba Lamine soutient que «la désinformation par la presse est attentatoire aux principes fondamentaux de la presse». Pour lui, les lundi 16 et mardi 17 janvier 2012, lors de la visite du secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton en Côte d’Ivoire, «une certaine presse a cru devoir attirer son attention sur ce qu’elle ignore». Poursuivant, l’homme de droit affirme que selon cette même presse, «Hillary Clinton serait venue solliciter le président de la République, Alassane Ouattara, pour la comparution du Premier ministre Guillaume Soro devant la CPI (Cour Pénale Internationale)». Or les Etats-Unis qui ne sont pas signataires de la convention qui a créé la CPI ne peuvent s’immiscer dans son fonctionnement, aux dires de Me Diarrassouba Lamine. Puis de trancher : «c’est de la désinformation attentatoire au respect que nous devons avoir vis-à-vis de nos autorités en particulier et des autres en général». Et l’avocat de demander beaucoup plus de vigilance et de hauteur d’esprit à la presse dans son rôle régalien d’éducation et d’orientation. La CLCI est aussi revenue sur les affrontements qui ont émaillé le meeting organisé par le FPI (Front populaire ivoirien) le samedi 21 janvier, à la place FICGAYO de Yopougon. Me Diarrassouba Lamine a d’abord présenté ses condoléances aux parents des disparus et souhaité prompt rétablissement aux blessés, avant de condamner «avec la dernière énergie toute forme de violence». Pour la CLCI, la liberté de réunion et de manifestation publique sont des droits consacrés par la loi fondamentale de la Côte d’Ivoire et la déclaration universelle des Droits de l’homme. A ce titre, la CLCI demande au gouvernement de diligenter le plus rapidement possible une enquête afin de situer les responsabilités et de prendre par conséquent toutes les dispositions légales pour que de pareils incidents ne se reproduisent plus dans une Côte d’Ivoire qui a plus que jamais besoin de Paix et de Réconciliation.
Franck O.
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