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Politique Publié le samedi 28 janvier 2012 | AFP

Une centaine de partisans de Gbagbo rassemblés devant la prison de la CPI

© AFP
Manifestation de partisans de Gbagbo devant la prison de la CPI à La Haye
Deux cent cinquante personnes selon la police ont manifesté samedi devant le centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye où est écroué l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité
LA HAYE - Une centaine de partisans de l'ex-président
ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l'humanité lors des
violences post-électorales de 2010-2011, se sont rassemblés samedi devant le
centre de détention de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, a
constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous sommes venus ici pour demander la libération du président Gbagbo", a
déclaré à l'AFP Léontine Topo, présidente de l'Association des Femmes
patriotes ivoiriennes de France, organisation pro-Gbagbo à l'initiative du
rassemblement.

Venus de France principalement, mais aussi de Belgique, d'Italie et des
Pays-Bas, les Ivoiriens présents, des femmes en majorité, ont dansé au rythme
de musiques africaines devant l'entrée principale du centre de détention de la
CPI à Scheveningen, le quartier balnéaire de La Haye, où est écroué
l'ex-président depuis le 30 novembre.

Scandant "Il n'a rien fait Gbagbo!" et "Libérez Gbagbo!" notamment, la
plupart d'entre eux portaient des chapeaux aux couleurs du drapeau de la Côte
d'Ivoire, l'orange, le blanc et le vert.

"Nous voulons que la CPI arrête Alassane Ouattara et Guillaume Soro, qui
continuent à tuer des Ivoiriens", a ajouté Mme Topo au sujet de l'actuel
président ivoirien et de son Premier ministre : "ce sont eux les vrais
coupables".

Selon des sources concordantes, au moins une personne avait été tuée le 21
janvier à Abidjan lors d'une attaque de jeunes contre un meeting de partisans
de Laurent Gbagbo, 66 ans, premier ex-chef d'Etat remis à la CPI, entrée en
fonction en 2002.

Arrêté le 11 avril 2011 à Abidjan, M. Gbagbo est soupçonné par la CPI
d'être "coauteur indirect" de crimes contre l'humanité commis par ses forces
entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 lors des violences ayant suivi
l'élection présidentielle de novembre 2010.

Son refus de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane
Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000
morts.
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