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Sport Publié le vendredi 3 février 2012 | Le Nouveau Réveil

Après le premier tour de la 28e édition de la Can Orange 2012 : Les grosses déceptions, les révélations et la confirmation des grands

© Le Nouveau Réveil Par DR
Football: CAN 2012 / match de préparation des éléphants
CAN 2012: Match de preparation ( Malabo) / Eléphants - Sony Ela Nguema
Le premier tour de la Coupe d’Afrique des Nations constitué de matchs de poule a pris fin, le mercredi avec les matchs du groupe D. A l’issue de cette journée, le Ghana et le Mali ont pris leur ticket pour les quarts de finale. Ce tour préliminaire de cette 28e édition de la Can Orange 2012 est riche d’enseignements vu les nombreuses surprises qu’il a créées. Les 16 équipes engagées dans cette compétition ont eu des fortunes diverses. Il y a eu de grosses déceptions, des révélations et des confirmations.

Désillusions et grosses déceptions

Là où on les attendait, certaines équipes ont déçu par une contre performance extraordinaire au cours de la première phase de la Can Orange 2012. A la tête des équipes qui sont complètement passées à côté du sujet, il y a le Sénégal. Donnés favoris et classés 3e après la Côte d’Ivoire et le Ghana, les Lions de la Térenga ont fait piètre figure en sortant de la compétition avec zéro point, 3 matchs, aucune victoire. Le Maroc de Eric Geret est aussi sorti de la compétition par la petite porte. Le travail de consolidation du groupe entrepris par l’entraineur Geret n’a pas sauvé le Maroc. Le Burkina Faso, aussi, a été la grosse déception de cette Can en ne franchissant pas la barrière des 16 e de finale. Son élimination est d’autant plus inattendue que l’équipe possède des talents indiscutables. Le Burkina Faso était fondé à afficher de grandes ambitions dans cette Can grâce à une prometteuse génération conduite par le rugueux milieu défensif de l’Olympique de Marseille Charles Kaboré, une solide défense menée par l’Olympique lyonnais Bakary Koné, la puissance de frappe de l’Auxerrois Alain Traoré et le virevoltant ailier du Stade rennais Jonathan Pitroïpa. La Guinée Conakry méritait aussi de jouer au moins les quarts de finale n’eût été sa défaite contre le Mali. L’Angola aussi a manqué de réalisme et s’est fait éjecter de la compétition. Dans le camp angolais, on parle d’un problème de coaching de l’entraineur Lito Vidigal. Il n’aurait pas su utiliser ses garçons. La Libye n’était pas prête physiquement, la Tunisie a joué en déçà de sa valeur. Pour certaines équipes comme le Niger et le Botswana, on ne peut parler de déception d’autant plus que ces pays sont à leur première participation. L’apprentissage ne fait que commencer

Les révélations de la Can

Les grandes révélations de cette 28 e édition de la Coupe d’ Afrique des nations (Can Orange 2012), c’est indiscutablement les deux pays organisateurs. D’abord, le Nzalang de la Guinée équatoriale a agréablement surpris tout le monde en atteignant le niveau des quarts de finale pour une première participation. L’équipe qu’on considérait jusqu’alors comme la plus faible de la compétition a surpris tout le monde avec son football d’engagement et de vivacité. Le Sénégal et la Libye en ont fait les frais. Le Gabon, même s’il est à sa 5e participation, en alignant victoire sur victoire alors qu’on ne l’attendait pas vraiment à cette Can, séduit de plus en plus.

La confirmation par l’efficacité

Les grands restent toujours les grands. La Côte d’Ivoire, en alignant trois victoires sur trois sans encaisser, donne raison à tous ceux qui croient fermement qu’elle est favorite et cette année est son année. Les joueurs qui composent cette équipe font étalage de leur expérience et de cohésion depuis le début de cette Can. Le dernier match contre l’Angola a permis de savoir que les 23 joueurs sont interchangeables et donne bien de marge de manœuvre à Zahoui François qui a, à sa disposition, des joueurs de qualité au mental de gagneur. Il reste qu’ils persévèrent dans cette voie sans jamais flancher. Le Ghana aussi a confirmé son statut de favori. Son jeu plaisant et la vélocité des attaquants comme Ayew Jordan, Asamoah Gyan et Prince Tagoe qui, de plus, sont très techniques, font du Ghana une équipe très difficile à manœuvrer. Beaucoup d’observateurs voient en finale un Côte-d’Ivoire-Ghana. Mais, le football n’est pas une science exacte. La Zambie se montre aussi dangereuse par un jeu collectif et l’efficacité de son attaque. Le Soudan et le Mali, dans une moindre mesure, ont confirmé tout le bien qu’on pensait d’eux. Sans grand bruit, ces trois équipes sont en train de faire leur petit bonhomme de chemin. Les quarts de finale seront très animés avec des matchs ouverts.

François Konan
Envoyé spécial en Guinée Equatoriale
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